C’est en effet le 22 juillet, jour où les djihadistes du Groupe de soutien à l’Islam et aux Musulmans (GSIM) ont attaqué la caserne militaire de Kati, la plus importante du pays, située à quelques kilomètres de Bamako et où résident notamment les autorités de la transition malienne, que Mamadou Sylla a été appréhendé par des populations et remis à la gendarmerie de ce pays voisin.
Il faut dire que ce jour-là la confusion était grande à Bamako et Kati où les forces de défense et de sécurité, après avoir repoussé l’attaque terroriste au prix de violents combats, se sont lancées dans une chasse à l’homme pour retrouver des complices des assaillants.
Sans doute notre confrère se trouvait-il au mauvais moment, au mauvais endroit. Surtout qu’il est un étranger. Toujours est-il qu’il a été placé en garde-à -vue pendant huit jours dans les locaux de la gendarmerie malienne avant d’être déféré au parquet du tribunal de Bamako où un juge d’instruction l’a inculpé avant de le placer sous mandat de dépôt.
Depuis lors, il croupit sans assistance dans cette prison où les conditions de détention sont très dures. Il a eu beau expliquer qu’il est un journaliste et montrer ses cartes de presse — dont une que lui avait délivrée le « Témoin » —, personne ne l’a cru. Or, s’il nous a quittés depuis longtemps, il n’en reste pas moins que Mamadou Sylla a animé avec talent pendant plus de dix ans notre page internationale à l’époque où notre journal était hebdomadaire.
Spécialiste des questions du Moyen-Orient, particulièrement du conflit israélo-palestinien, cet arabisant travaillait aussi pour le compte de nombreuses agences de presse arabes dont il était le correspondant au Sénégal et dans la sous-région.
C’est une équipe du CICR (Comité international de la Croix-Rouge) qui, dans le cadre d’une de ses visites aux détenus étrangers dans les prisons, est tombée sur Mamadou Sylla. Lequel a expliqué les raisons de sa présence dans ce pénitencier de la capitale malienne et indiqué qu’il est journaliste ayant travaillé dans des journaux sénégalais dont Le Témoin.
Justement, un journaliste malien employé du CICR connaissait de réputation Le Témoin et son directeur Mamadou Oumar Ndiaye dont le nom a été mentionné par Sylla. Il a alerté ses collègues du CICR à Dakar qui ont contacté à leur tour MON. Vendredi dernier, notre collaborateur Amadou Louis Diom a joint le secrétaire d’Etat chargé des Sénégalais de l’Extérieur, Moïse Sarr, déjà saisi à travers d’autres canaux par le CICR, qui a promis de s’occuper de ce cas douloureux.
De fait, Mamadou Sylla, qui a pu s’entretenir au téléphone avec Mamadou Oumar Ndiaye, lui a confirmé que dimanche dernier, l’ambassadeur du Sénégal au Mali a envoyé un de ses collaborateurs du nom d’Assane Niane pour venir s’entretenir avec lui sur les raisons de son emprisonnement et s’enquérir de ses conditions de détention. On en est là pour le moment
Sylla a eu le temps de jurer à MON qu’il n’était mêlé à aucune activité illicite au Mali et qu’il s’y trouvait parce que, avec un ami gambien dont l’épouse est malienne, ils travaillent au lancement d’un journal « à orientation islamique » dont le but est justement de contrer l’influence djihadiste. Il nous précise avoir été bien traité par les gendarmes maliens avec qui d’ailleurs il a sympathisé durant sa garde-à -vue. Le « Témoin », qui a appris que les autorités sénégalaises au plus haut niveau ont été saisies de son cas, prie pour que Mamadou Sylla soit libéré et retrouve bien vite sa famille au quartier Arafat de Rufisque où tout le monde l’appelle Mamadou Sall.
Il faut dire que ce jour-là la confusion était grande à Bamako et Kati où les forces de défense et de sécurité, après avoir repoussé l’attaque terroriste au prix de violents combats, se sont lancées dans une chasse à l’homme pour retrouver des complices des assaillants.
Sans doute notre confrère se trouvait-il au mauvais moment, au mauvais endroit. Surtout qu’il est un étranger. Toujours est-il qu’il a été placé en garde-à -vue pendant huit jours dans les locaux de la gendarmerie malienne avant d’être déféré au parquet du tribunal de Bamako où un juge d’instruction l’a inculpé avant de le placer sous mandat de dépôt.
Depuis lors, il croupit sans assistance dans cette prison où les conditions de détention sont très dures. Il a eu beau expliquer qu’il est un journaliste et montrer ses cartes de presse — dont une que lui avait délivrée le « Témoin » —, personne ne l’a cru. Or, s’il nous a quittés depuis longtemps, il n’en reste pas moins que Mamadou Sylla a animé avec talent pendant plus de dix ans notre page internationale à l’époque où notre journal était hebdomadaire.
Spécialiste des questions du Moyen-Orient, particulièrement du conflit israélo-palestinien, cet arabisant travaillait aussi pour le compte de nombreuses agences de presse arabes dont il était le correspondant au Sénégal et dans la sous-région.
C’est une équipe du CICR (Comité international de la Croix-Rouge) qui, dans le cadre d’une de ses visites aux détenus étrangers dans les prisons, est tombée sur Mamadou Sylla. Lequel a expliqué les raisons de sa présence dans ce pénitencier de la capitale malienne et indiqué qu’il est journaliste ayant travaillé dans des journaux sénégalais dont Le Témoin.
Justement, un journaliste malien employé du CICR connaissait de réputation Le Témoin et son directeur Mamadou Oumar Ndiaye dont le nom a été mentionné par Sylla. Il a alerté ses collègues du CICR à Dakar qui ont contacté à leur tour MON. Vendredi dernier, notre collaborateur Amadou Louis Diom a joint le secrétaire d’Etat chargé des Sénégalais de l’Extérieur, Moïse Sarr, déjà saisi à travers d’autres canaux par le CICR, qui a promis de s’occuper de ce cas douloureux.
De fait, Mamadou Sylla, qui a pu s’entretenir au téléphone avec Mamadou Oumar Ndiaye, lui a confirmé que dimanche dernier, l’ambassadeur du Sénégal au Mali a envoyé un de ses collaborateurs du nom d’Assane Niane pour venir s’entretenir avec lui sur les raisons de son emprisonnement et s’enquérir de ses conditions de détention. On en est là pour le moment
Sylla a eu le temps de jurer à MON qu’il n’était mêlé à aucune activité illicite au Mali et qu’il s’y trouvait parce que, avec un ami gambien dont l’épouse est malienne, ils travaillent au lancement d’un journal « à orientation islamique » dont le but est justement de contrer l’influence djihadiste. Il nous précise avoir été bien traité par les gendarmes maliens avec qui d’ailleurs il a sympathisé durant sa garde-à -vue. Le « Témoin », qui a appris que les autorités sénégalaises au plus haut niveau ont été saisies de son cas, prie pour que Mamadou Sylla soit libéré et retrouve bien vite sa famille au quartier Arafat de Rufisque où tout le monde l’appelle Mamadou Sall.