Le séjour en terre turque a tourné au cauchemar pour six de nos compatriotes. Il y a quelques jours, des policiers turcs ont fait irruption dans leur immeuble à Istanbul, embarquant toutes les personnes qui s'y trouvaient.
Cette opération, explique Moustapha Mbacké, ambassadeur du Sénégal en Turquie, entrait dans le cadre d'une enquête sur des soupçons de terrorisme. Les policiers n'ont pas donné de détails.
Personne n'a été épargné. Pour les Sénégalais, c'est un long chemin de croix qui commence. D'autant que les Turcs ne badinent pas avec cette question. Le représentant diplomatique précise toutefois que nos concitoyens n'étaient pas spécialement visés.
Ainsi, lorsqu'il s'est approché des autorités turques, celles-ci lui ont fait comprendre que ces arrestations entrent dans le cadre de leurs procédures en vigueur, dans le contexte tendu dans ce pays.
En effet, comme le fait remarquer Moustapha Mbacké, l'état d'urgence est toujours de rigueur dans ce pays en proie aux attentats terroristes. Egalement, on se rappelle que le président Erdogan a échappé, il y a quelques mois, à un coup d'Etat.
Depuis, une purge sans merci est menée contre les partisans de Fethullah Gulen, l'islamiste dissident réfugié aux USA et accusé d’être l'instigateur de ce putsch manqué. C'est pourquoi les Sénégalais arrêtés sont incarcérés dans une autre ville "pour des raisons de commodités, les prisons d'Istanbul étant pleines". M. Mbacké assure que nos compatriotes y sont bien traités.
En sus, il n'a pas croisé les bras. En plus d'avoir pris langue avec les autorités policières et administratives, l'ambassadeur a adressé une correspondance aux ministères des Affaires étrangères du Sénégal et de la Turquie pour tenter de décanter la situation.
Pour l'instant, les Turcs sont sourds à ses interpellations, d'autant que, selon toujours leurs procédures, les personnes interpellés doivent être rapatriés. Et pour ne rien arranger, cinq parmi eux n'ont pas de papiers. En résumé, nos compatriotes ont le choix entre rester en prison ou renter au bercail.
Une perspective dont les intéressés ne veulent pas entendre parler, pour le moment. En effet, c'est d'autant plus rageant pour eux que leur seul tort , dans cette affaire, a été de se retrouver "au mauvais endroit, au mauvais moment".
Enquête
Cette opération, explique Moustapha Mbacké, ambassadeur du Sénégal en Turquie, entrait dans le cadre d'une enquête sur des soupçons de terrorisme. Les policiers n'ont pas donné de détails.
Personne n'a été épargné. Pour les Sénégalais, c'est un long chemin de croix qui commence. D'autant que les Turcs ne badinent pas avec cette question. Le représentant diplomatique précise toutefois que nos concitoyens n'étaient pas spécialement visés.
Ainsi, lorsqu'il s'est approché des autorités turques, celles-ci lui ont fait comprendre que ces arrestations entrent dans le cadre de leurs procédures en vigueur, dans le contexte tendu dans ce pays.
En effet, comme le fait remarquer Moustapha Mbacké, l'état d'urgence est toujours de rigueur dans ce pays en proie aux attentats terroristes. Egalement, on se rappelle que le président Erdogan a échappé, il y a quelques mois, à un coup d'Etat.
Depuis, une purge sans merci est menée contre les partisans de Fethullah Gulen, l'islamiste dissident réfugié aux USA et accusé d’être l'instigateur de ce putsch manqué. C'est pourquoi les Sénégalais arrêtés sont incarcérés dans une autre ville "pour des raisons de commodités, les prisons d'Istanbul étant pleines". M. Mbacké assure que nos compatriotes y sont bien traités.
En sus, il n'a pas croisé les bras. En plus d'avoir pris langue avec les autorités policières et administratives, l'ambassadeur a adressé une correspondance aux ministères des Affaires étrangères du Sénégal et de la Turquie pour tenter de décanter la situation.
Pour l'instant, les Turcs sont sourds à ses interpellations, d'autant que, selon toujours leurs procédures, les personnes interpellés doivent être rapatriés. Et pour ne rien arranger, cinq parmi eux n'ont pas de papiers. En résumé, nos compatriotes ont le choix entre rester en prison ou renter au bercail.
Une perspective dont les intéressés ne veulent pas entendre parler, pour le moment. En effet, c'est d'autant plus rageant pour eux que leur seul tort , dans cette affaire, a été de se retrouver "au mauvais endroit, au mauvais moment".
Enquête