Pape Atou Fall est un homme violent et colérique. En tout cas, c’est le comportement qu’il a montré hier à la barre du tribunal de Grande Instance de Dakar. Concessionnaire de véhicules, divorcé et père de deux enfants, il est traîné en justice par sa petite amie Fatoumata B. Sow, pour collecte illicite de données personnelles, menace de violences et voie de fait, et accès frauduleux à un système informatique,.
A en croire "L'As", devant la barre, il a nié les faits. En couple avec la partie civile depuis trois ans, il dit avoir constaté que cette dernière est devenue amère à son endroit et n’arrêtait pas de l’injurier. «Un jour, je l’ai appelée pour lui dire que j’allais récupérer la puce que je lui avais offerte. Elle m’a fait savoir que je le regretterais toute ma vie, si jamais j’exécutais mes dires. Je n’ai jamais menacé de publier ses vidéos et photos. En plus, c’est elle qui m’avait envoyé les photos dont elle parle. Je lui avais demandé de venir récupérer ses affaires dans mon appartement. Elle racontait à mes amis, nos secrets de couple. C’est ce qui me faisait mal», a soutenu Pape Atou Fall.
Pourtant à l’enquête préliminaire, il avait servi une autre version en reconnaissant les menaces et les injures contre Fatimata B. Sow. Il disait avoir agi ainsi sous le coup de la colère. «Je l’avais menacée d’envoyer les images à son frère. C’est vrai que je suis jaloux de nature. Je l’ai surprise avec un homme au Virage. Ce qui a créé nos problèmes. Elle sait que je l’aime d’un amour incommensurable», avait-il soutenu dans le procès-verbal.
Interrogée à son tour, Fatimata B. Sow confirme que leur relation amoureuse a duré 3 ans. Ayant constaté qu’il a changé, elle a pris ses distances. «Il était devenu violent. A chaque dispute, il menaçait de publier mes images. Le 10 janvier 2022, j’avais déposé une plainte à la cybercriminalité que j’ai retirée suite à une médiation des membres de nos familles. Quelques temps après, il a repris de plus belle ses habitudes. J’ai reçu par la suite un mail m’informant qu’il tentait d’accéder à mon compte WhatsApp, alors que je ne pouvais plus y accéder. Quand je l’ai appelé, il est venu chez moi avec la puce. J’ai finalement désactivé la puce», a indiqué la plaignante.
Pour les violences et voie de fait, elle révèle que Pape Atou Fall venait souvent dans son lieu de travail pour faire des scandales. «Raison pour laquelle, j’ai démissionné de ce boulot. Je reconnais que nous avions pris les photos et les vidéos ensemble.» Ce que nie le prévenu, qui soutient : «On lui avait proposé un travail à l’aéroport, qui était mieux que le centre d’appel, raison pour laquelle elle a démissionné».
Avocat de la plaignante, Me Brice Sylva décrit le prévenu comme une personne agressive. «Pape Atou Fall faisait des descentes inopinées au lieu du travail de la victime, poussant cette dernière à démissionner», a indiqué le conseil de la dame, avant de réclamer 50 millions FCfa en guise de dommages et intérêts.
Abondant dans le même sens que l’avocat de la plaignante, le ministère public estime que le mis en cause est une personne colérique et nerveuse. C’est pourquoi il a requis 6 mois ferme et une amende de 500 000 francs Cfa. Me Sawaré de la défense plaide une application bienveillante de la loi. Délibéré pour le 8 mars prochain.
A en croire "L'As", devant la barre, il a nié les faits. En couple avec la partie civile depuis trois ans, il dit avoir constaté que cette dernière est devenue amère à son endroit et n’arrêtait pas de l’injurier. «Un jour, je l’ai appelée pour lui dire que j’allais récupérer la puce que je lui avais offerte. Elle m’a fait savoir que je le regretterais toute ma vie, si jamais j’exécutais mes dires. Je n’ai jamais menacé de publier ses vidéos et photos. En plus, c’est elle qui m’avait envoyé les photos dont elle parle. Je lui avais demandé de venir récupérer ses affaires dans mon appartement. Elle racontait à mes amis, nos secrets de couple. C’est ce qui me faisait mal», a soutenu Pape Atou Fall.
Pourtant à l’enquête préliminaire, il avait servi une autre version en reconnaissant les menaces et les injures contre Fatimata B. Sow. Il disait avoir agi ainsi sous le coup de la colère. «Je l’avais menacée d’envoyer les images à son frère. C’est vrai que je suis jaloux de nature. Je l’ai surprise avec un homme au Virage. Ce qui a créé nos problèmes. Elle sait que je l’aime d’un amour incommensurable», avait-il soutenu dans le procès-verbal.
Interrogée à son tour, Fatimata B. Sow confirme que leur relation amoureuse a duré 3 ans. Ayant constaté qu’il a changé, elle a pris ses distances. «Il était devenu violent. A chaque dispute, il menaçait de publier mes images. Le 10 janvier 2022, j’avais déposé une plainte à la cybercriminalité que j’ai retirée suite à une médiation des membres de nos familles. Quelques temps après, il a repris de plus belle ses habitudes. J’ai reçu par la suite un mail m’informant qu’il tentait d’accéder à mon compte WhatsApp, alors que je ne pouvais plus y accéder. Quand je l’ai appelé, il est venu chez moi avec la puce. J’ai finalement désactivé la puce», a indiqué la plaignante.
Pour les violences et voie de fait, elle révèle que Pape Atou Fall venait souvent dans son lieu de travail pour faire des scandales. «Raison pour laquelle, j’ai démissionné de ce boulot. Je reconnais que nous avions pris les photos et les vidéos ensemble.» Ce que nie le prévenu, qui soutient : «On lui avait proposé un travail à l’aéroport, qui était mieux que le centre d’appel, raison pour laquelle elle a démissionné».
Avocat de la plaignante, Me Brice Sylva décrit le prévenu comme une personne agressive. «Pape Atou Fall faisait des descentes inopinées au lieu du travail de la victime, poussant cette dernière à démissionner», a indiqué le conseil de la dame, avant de réclamer 50 millions FCfa en guise de dommages et intérêts.
Abondant dans le même sens que l’avocat de la plaignante, le ministère public estime que le mis en cause est une personne colérique et nerveuse. C’est pourquoi il a requis 6 mois ferme et une amende de 500 000 francs Cfa. Me Sawaré de la défense plaide une application bienveillante de la loi. Délibéré pour le 8 mars prochain.