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Transparence des transactions financières : Le Sénégal dans la dernière étape de sortie de la liste grise du Gafi


Rédigé le Jeudi 5 Septembre 2024 à 13:07 | Lu 101 fois | 0 commentaire(s)




Transparence des transactions financières : Le Sénégal dans la dernière étape de sortie de la liste grise du Gafi
Le Sénégal est désormais entré dans la dernière étape du processus de sortie de la ligne grise du Groupe d'action financière (Gafi). Mamadou Ndiaye, le conseiller technique du ministre sénégalais en charge des finances et du budget qui en a fait l’annonce ce mercredi 4 septembre 2024 à l’ouverture du 8ème forum de Afreximbank sur la conformité, a soutenu que le Sénégal ambitionne d’être une référence en matiére de transparence et de conformité financière et d’œuvrer à l’harmonisation des règlementations entre les pays africains.
Transparence des transactions financières : Le Sénégal dans la dernière étape de sortie de la liste grise du Gafi
« A la lumière de ses évolutions remarquables notre pays est désormais entré dans la dernière étape du processus de sortie de la ligne grise du Gafi Â», a soutenu le conseiller technique du ministre sénégalais en charge des finances et du budget. Mamadou Ndiaye qui présidait le mercredi, 4 septembre 2024 à Dakar, l’ouverture de la 8ème Ã©dition du Forum de Afrexim bank sur la conformité a ajouté que le pays reste plus que déterminé à remédier aux insuffisances de son cadre réglementaire et entend demeurer une référence en matière de stabilité, de conformité et de la transparence financière en Afrique.

Mieux, a-t-il confié, le Sénégal ambitionne d’œuvrer à l’harmonisation des réglementations entre les pays africains, facilitant ainsi les échanges commerciaux et réduisant les barrières administratives et techniques.

Il a indiqué que les autorités se réjouissent du choix porté sur le Sénégal pour abriter cette rencontre après Johannesburg en 2023. M. Ndiaye a souligné que le forum de cette année s’inscrit dans un contexte d’amélioration, au Sénégal, de l’environnement économique et financier caractérisé par des initiatives réussies d’intégration ayant pour objectif commun le développement des activités économiques qui passe, nécessairement, par la promotion du commerce entre pays africains.

A l’en croire, le renforcement des cadres réglementaires, particulièrement en matière de respect des normes de conformité tant au plan national qu’international revêt un caractère prioritaire. Il a magnifié la « pertinence de cette belle illustration de partenariat entre Afreximbank et le Giaba pour Å“uvrer à relever, ensemble, le défi de la sensibilisation à la mise en conformité Â».

Citant le rapport 2024 sur l’état de l’intégration régionale en Afrique de la Commission économique pour l’Afrique (Cea), il a souligné que la part du commerce intra-africain dans le commerce total du continent reste inférieure à 17% soit bien en deçà du niveau des autres régions telles que l’Europe, l’Amérique ou l’Asie.

Il est donc capital, a-t-il soutenu, que nous travaillons ensemble pour relever le défi et favoriser une croissance durable et inclusive à l’échelle continentale, tout en mettant en place des stratégies et des outils pour promouvoir une meilleure conformité aux dispositions réglementaires et, in fine, un essor de nos échanges commerciaux.

De son avis, les questions de conformité sont de plus en plus d’actualité et d’une importance croissante dans le contexte de globalisation, d’inter-connectivité accrue et de complexification des flux financiers nationaux et internationaux. Pour lui, elles sont au premier plan des priorités des gouvernements au regard de la recrudescence de la criminalité financière comme les mouvements financiers illicites, le blanchiment d’argent, la fraude, la corruption, le financement du terrorisme, la prolifération des armes de destruction massive et bien d’autres crimes financiers.

Par ailleurs, Mamadou Ndiaye a relevé que le Sénégal a hissé son cadre juridique aux standards internationaux en matière de transparence, de lutte contre la criminalité financière en adoptant la loi 2024/O8 du 14 février 2024 relative à la lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive.

Ce nouveau dispositif réglementaire, a déclaré M. Nidaye enfin, vise à garantir la disponibilité et l’accessibilité des informations concernant les personnes physiques ayant un rôle décisionnel ou étant bénéficiaires des entités juridiques commerciales.
Bassirou MBAYE



Source : https://www.lejecos.com/Transparence-des-transacti...
 
 


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