Les paiements effectués sous Macky Sall en faveur du cabinet de l’avocat français Benoît Le Bars, co-fondateur du cabinet Lazareff Le Bars, suscitent l’intérêt du parquet financier et de l’Agent judiciaire de l’État. D’après des informations révélées par "Libération", une série d’enquêtes a été déclenchée sur des contrats signés sous l’ancienne administration.
Selon "Libération", ces conventions présentent des indices troublants qui laissent penser qu’elles auraient été conclues au détriment des intérêts de l’État. C’est dans ce contexte que le parquet financier s’intéresse notamment aux paiements effectués au cabinet Lazareff Le Bars, spécialisé dans les procédures arbitrales et les contentieux commerciaux internationaux. L’Agent judiciaire de l’État, considérant que ces transactions pourraient être liées à des faits présumés de blanchiment de capitaux, a déposé une plainte pour se constituer partie civile.
Toujours selon "Libération", entre avril 2018 et avril 2024, le cabinet Lazareff Le Bars a perçu un total de 6 736 215 061 FCfa, directement viré sur un compte en France. Fait notable, le dernier paiement a été effectué le 2 avril 2024, soit le jour même de l’investiture du Président Bassirou Diomaye Faye à Diamniadio. L’enquête devra aussi éclaircir le rôle du cabinet français dans l’arbitrage opposant la société Électricité du Rip (EDR), filiale de la société Enco appartenant à l’homme d’affaires sénégalais Abdou Sy, à l’État du Sénégal, devant les juridictions parisiennes.
Comme l’a rappelé "Libération", sous l’ancien régime, l’État avait refusé de s’acquitter de frais de dossier estimés à 157 millions FCfa, tout en débloquant paradoxalement près de 3 milliards FCfa pour les honoraires de Lazareff Le Bars, qui assurait pourtant sa défense, dans un dossier où il a finalement été condamné. L’enquête en cours du parquet financier pourrait ainsi apporter des clarifications sur ces paiements et sur d’éventuelles irrégularités dans la gestion des contrats liant l’État au cabinet de Benoît Le Bars.
Selon "Libération", ces conventions présentent des indices troublants qui laissent penser qu’elles auraient été conclues au détriment des intérêts de l’État. C’est dans ce contexte que le parquet financier s’intéresse notamment aux paiements effectués au cabinet Lazareff Le Bars, spécialisé dans les procédures arbitrales et les contentieux commerciaux internationaux. L’Agent judiciaire de l’État, considérant que ces transactions pourraient être liées à des faits présumés de blanchiment de capitaux, a déposé une plainte pour se constituer partie civile.
Toujours selon "Libération", entre avril 2018 et avril 2024, le cabinet Lazareff Le Bars a perçu un total de 6 736 215 061 FCfa, directement viré sur un compte en France. Fait notable, le dernier paiement a été effectué le 2 avril 2024, soit le jour même de l’investiture du Président Bassirou Diomaye Faye à Diamniadio. L’enquête devra aussi éclaircir le rôle du cabinet français dans l’arbitrage opposant la société Électricité du Rip (EDR), filiale de la société Enco appartenant à l’homme d’affaires sénégalais Abdou Sy, à l’État du Sénégal, devant les juridictions parisiennes.
Comme l’a rappelé "Libération", sous l’ancien régime, l’État avait refusé de s’acquitter de frais de dossier estimés à 157 millions FCfa, tout en débloquant paradoxalement près de 3 milliards FCfa pour les honoraires de Lazareff Le Bars, qui assurait pourtant sa défense, dans un dossier où il a finalement été condamné. L’enquête en cours du parquet financier pourrait ainsi apporter des clarifications sur ces paiements et sur d’éventuelles irrégularités dans la gestion des contrats liant l’État au cabinet de Benoît Le Bars.