Kédougou séduit. Son or attire. Sa position de zone frontalière facilite les déplacements. Et c’est tout cela qui favorise le trafic sexuel. Apries a donc lancé, jeudi, des programmes Cenhtro/Apries pour la lutte contre le trafic sexuel dans la région de Kédougou. Le projet de 5 ans, est financé à hauteur de 4 millions de dollars.
David Okech explique qu’il s’agit d’une approche collective, où on espère que tous les partenaires seront d’accord pour avoir plus de résultats. C’est une étude de base permettant d’avoir le nombre de personnes affectées par ce phénomène et d’identifier les obstacles. La décision d’intervenir au Sénégal est faite par les bailleurs euxmêmes et les comités locaux. «Nos études ont montré que 80% des femmes viennent du Nigéria», a-t-il informé.
Le directeur de Cenhtro et professeur à l’université de Georgia indique que des solutions seront proposées parce que la première phase concerne l’étude et la deuxième mettra l’accent sur l’application des résultats de ces études. «Sur la base de ces études, nous allons essayer de combler ces lacunes qui existent en matière de politique et autres, et nous avons identifié des partenaires. Le coût du projet, c’est 4 millions de dollars pour 5 ans», a-t-il fait savoir.
Pour sa part, Mody Ndiaye, secrétaire permanant de la Cellule nationale de lutte contre la traite des personnes au Sénégal estime que la traite n’épargne aucune région du monde. Et la sous-région ne fait pas exception.
« Aujourd’hui, notre rencontre pour lancer ce projet se focalise sur la traite qui concerne les femmes, l’exploitation sexuelle des femmes qui est malheureusement l’une des formes de traite les plus répandues, y compris au Sénégal et sous des formes très diverses», a-t-il dit.
Il s’agit, selon lui, des services domestiques, des services dans les salons de massage.
«Vraiment la traite est une forme d’exploitation, c’est l’esclavage moderne. Vous utilisez des gens contre leur gré en les forçant, en les exploitant sexuellement», a expliqué l’expert. Mody Ndiaye soutient que la situation nationale est assez préoccupante et implique un nombre de femmes assez élevé dans la sous-région. Il admet qu’au niveau national, cela va être très difficile de connaître l’ampleur.
«Il y a beaucoup d’annonces cachées, de travail fictif et avec comme ultime objectif l’exploitation sexuelle», a-t-il relevé. Il ajoute que l’exploitation sexuelle existe à Dakar aussi. «Si vous allez dans les réceptifs hôteliers, il y a des femmes qui sont vulnérables parce que partout vous avez des prédateurs. Et la difficulté, c’est d’arriver à identifier les victimes qui, souvent, ne savent pas qu’elles le sont», a fait savoir M. Ndiaye.
Bes Bi
David Okech explique qu’il s’agit d’une approche collective, où on espère que tous les partenaires seront d’accord pour avoir plus de résultats. C’est une étude de base permettant d’avoir le nombre de personnes affectées par ce phénomène et d’identifier les obstacles. La décision d’intervenir au Sénégal est faite par les bailleurs euxmêmes et les comités locaux. «Nos études ont montré que 80% des femmes viennent du Nigéria», a-t-il informé.
Le directeur de Cenhtro et professeur à l’université de Georgia indique que des solutions seront proposées parce que la première phase concerne l’étude et la deuxième mettra l’accent sur l’application des résultats de ces études. «Sur la base de ces études, nous allons essayer de combler ces lacunes qui existent en matière de politique et autres, et nous avons identifié des partenaires. Le coût du projet, c’est 4 millions de dollars pour 5 ans», a-t-il fait savoir.
Pour sa part, Mody Ndiaye, secrétaire permanant de la Cellule nationale de lutte contre la traite des personnes au Sénégal estime que la traite n’épargne aucune région du monde. Et la sous-région ne fait pas exception.
« Aujourd’hui, notre rencontre pour lancer ce projet se focalise sur la traite qui concerne les femmes, l’exploitation sexuelle des femmes qui est malheureusement l’une des formes de traite les plus répandues, y compris au Sénégal et sous des formes très diverses», a-t-il dit.
Il s’agit, selon lui, des services domestiques, des services dans les salons de massage.
«Vraiment la traite est une forme d’exploitation, c’est l’esclavage moderne. Vous utilisez des gens contre leur gré en les forçant, en les exploitant sexuellement», a expliqué l’expert. Mody Ndiaye soutient que la situation nationale est assez préoccupante et implique un nombre de femmes assez élevé dans la sous-région. Il admet qu’au niveau national, cela va être très difficile de connaître l’ampleur.
«Il y a beaucoup d’annonces cachées, de travail fictif et avec comme ultime objectif l’exploitation sexuelle», a-t-il relevé. Il ajoute que l’exploitation sexuelle existe à Dakar aussi. «Si vous allez dans les réceptifs hôteliers, il y a des femmes qui sont vulnérables parce que partout vous avez des prédateurs. Et la difficulté, c’est d’arriver à identifier les victimes qui, souvent, ne savent pas qu’elles le sont», a fait savoir M. Ndiaye.
Bes Bi