Née en 1989 en Guinée Conakry, Aïssatou B. est venue au Sénégal en 2019, pour s'activer dans la restauration. Mais, elle vendait parallèlement de la drogue. Quand les gendarmes ont effectué une descente chez elle à Ouakam, son frère aîné, Pathé B. a caché le chanvre indien dans le faux plafond. Appréhendé, le duo a été attrait hier, devant le tribunal de Dakar pour offre ou cession de drogue. Présentée comme un dealer attitré, Aïssatou B. a été cueillie chez elle, à Ouakam. Son grand frère Pathé B. a subi le même sort, pour avoir tenté de faire disparaître le chanvre indien saisi par les enquêteurs. À la vue des pandores, le mis en cause a planqué le sachet contenant le produit prohibé dans le faux plafond, rapporte Rewmi.
Lors de son interrogatoire, Aïssatou B. a révélé qu'elle s'était mariée en Guinée Conakry. Elle a divorcé en 2019, avant de venir au Sénégal. La jeune femme a informé qu'elle est spécialisée dans la préparation de plats guinéens. Elle vend du chanvre indien pour le compte d'un certain Baye Fall qui fréquente sa gargote. Celui-ci lui a donné la drogue saisie dans la nuit du 29 septembre 2022. Né en 1964, Pathé B. a affirmé qu'il voulait protéger sa sœur, raison pour laquelle il a dissimulé l'herbe qui tue. Au cours de leur descente dans le secteur, les hommes en bleu ont également neutralisé le maçon Ngalla N., surpris près de la plage des Mamelles, avec une vingtaine de cornets de chanvre indien.
Comparaissant hier, devant le tribunal des flagrants délits de Dakar pour offre ou cession de drogue, les trois prévenus ont nié systématiquement les faits. Ngalla N. a admis avoir détenu un cornet de 3.000 francs Cfa pour sa consommation personnelle. D'après ses dires, les enquêteurs lui ont réclamé 150.000 francs Cfa pour sa libération. "Je gagne ma vie à la sueur de mon front", a-t-il lancé.
À la suite du Ministère public qui a requis l'application de la loi, Me Abdy Nar Ndiaye, avocat de Ngalla N., a plaidé la disqualification des faits en détention de chanvre indien en vue de l'usage. À son tour, Me Ousseynou Gaye a argué qu'Aïssatou B. avait un différend avec l'indicateur du nom de Diatta, qui voulait prendre son ordinateur. C'est pourquoi celui-ci veut la faire passer pour une trafiquante de drogue. Mieux, la robe noire a demandé au juge d'écarter les mentions du procès-verbal. Car Aïssatou et Pathé ne parlent pas wolof et ils n'ont pas bénéficié des services d'un traducteur. Verdict le 24 octobre prochain.
Lors de son interrogatoire, Aïssatou B. a révélé qu'elle s'était mariée en Guinée Conakry. Elle a divorcé en 2019, avant de venir au Sénégal. La jeune femme a informé qu'elle est spécialisée dans la préparation de plats guinéens. Elle vend du chanvre indien pour le compte d'un certain Baye Fall qui fréquente sa gargote. Celui-ci lui a donné la drogue saisie dans la nuit du 29 septembre 2022. Né en 1964, Pathé B. a affirmé qu'il voulait protéger sa sœur, raison pour laquelle il a dissimulé l'herbe qui tue. Au cours de leur descente dans le secteur, les hommes en bleu ont également neutralisé le maçon Ngalla N., surpris près de la plage des Mamelles, avec une vingtaine de cornets de chanvre indien.
Comparaissant hier, devant le tribunal des flagrants délits de Dakar pour offre ou cession de drogue, les trois prévenus ont nié systématiquement les faits. Ngalla N. a admis avoir détenu un cornet de 3.000 francs Cfa pour sa consommation personnelle. D'après ses dires, les enquêteurs lui ont réclamé 150.000 francs Cfa pour sa libération. "Je gagne ma vie à la sueur de mon front", a-t-il lancé.
À la suite du Ministère public qui a requis l'application de la loi, Me Abdy Nar Ndiaye, avocat de Ngalla N., a plaidé la disqualification des faits en détention de chanvre indien en vue de l'usage. À son tour, Me Ousseynou Gaye a argué qu'Aïssatou B. avait un différend avec l'indicateur du nom de Diatta, qui voulait prendre son ordinateur. C'est pourquoi celui-ci veut la faire passer pour une trafiquante de drogue. Mieux, la robe noire a demandé au juge d'écarter les mentions du procès-verbal. Car Aïssatou et Pathé ne parlent pas wolof et ils n'ont pas bénéficié des services d'un traducteur. Verdict le 24 octobre prochain.
Ndèye Fatou Kébé