Après quelques jours de filature et de recoupements, les éléments de la Division des investigations criminelles (Dic) ont fait irruption dans l'appartement de Cheikh Tidiane Fall le 18 avril dernier. Au cours de leur perquisition dans la chambre du mis en cause, ils ont saisi 67 grammes de cocaïne dissimulés dans une cafetière. Une fois à la Dic, les choses se corsent davantage pour Cheikh Tidiane Fall avec l'exploitation de ses trois portables. Dans ses discussions whatsApp, le transporteur marchandait en des termes à peine voilés avec deux individus qui voulaient 500 grammes de cocaïne.
Attrait hier, mentionne-t-on dans Rewmi, devant le tribunal des flagrants délits de Dakar, pour offre ou cession de drogue, le prévenu reconnaît être détenteur du produit illicite. Mais, conteste la paternité, arguant que c’est son ami Dramé qui lui a tendu un piège. "Il me doit 1 million de francs. Après plusieurs mises en demeure, il est venu chez moi avec la drogue qu’il avait soigneusement cachée dans une cafetière", narre-t-il. Il renseigne que Dramé l'a appelé plus tard pour lui dire qu’il a laissé de la drogue dans son appartement. Mais, poursuit-il, il ne l'a pas sortie de peur d’être arrêté. "Trois jours plus tard, les limiers sont venus chez moi. Ils étaient accompagnés de Dramé qui leur indiquait le lieu où se trouvait la drogue".
D'après les enquêteurs, le nom de Dramé ne ressort que de l’imagination du dealer parce que son numéro de téléphone n’a été trouvé dans aucun de ses trois portables saisis. Mieux, le pré- venu a souligné à la barre qu’il ignore l’adresse de Dramé. Le substitut du procureur pour qui, les faits sont constants, a requis l’application de la loi. Du côté de la défense, il n’y a pas de quoi fouetter un chat dans cette affaire, car les données factuelles du dossier ne renseignent en rien sur la détention de la drogue. Pour Me Mbodji, 67 grammes de cocaïne ne peuvent subodorer l’existence d’une activité illicite. Finalement, le juge a condamné le prévenu à deux ans d'emprisonnement ferme.
Attrait hier, mentionne-t-on dans Rewmi, devant le tribunal des flagrants délits de Dakar, pour offre ou cession de drogue, le prévenu reconnaît être détenteur du produit illicite. Mais, conteste la paternité, arguant que c’est son ami Dramé qui lui a tendu un piège. "Il me doit 1 million de francs. Après plusieurs mises en demeure, il est venu chez moi avec la drogue qu’il avait soigneusement cachée dans une cafetière", narre-t-il. Il renseigne que Dramé l'a appelé plus tard pour lui dire qu’il a laissé de la drogue dans son appartement. Mais, poursuit-il, il ne l'a pas sortie de peur d’être arrêté. "Trois jours plus tard, les limiers sont venus chez moi. Ils étaient accompagnés de Dramé qui leur indiquait le lieu où se trouvait la drogue".
D'après les enquêteurs, le nom de Dramé ne ressort que de l’imagination du dealer parce que son numéro de téléphone n’a été trouvé dans aucun de ses trois portables saisis. Mieux, le pré- venu a souligné à la barre qu’il ignore l’adresse de Dramé. Le substitut du procureur pour qui, les faits sont constants, a requis l’application de la loi. Du côté de la défense, il n’y a pas de quoi fouetter un chat dans cette affaire, car les données factuelles du dossier ne renseignent en rien sur la détention de la drogue. Pour Me Mbodji, 67 grammes de cocaïne ne peuvent subodorer l’existence d’une activité illicite. Finalement, le juge a condamné le prévenu à deux ans d'emprisonnement ferme.