D'aprés le récit de L'As, Tounka Baldé, 28 ans, a été condamné à deux ans de prison ferme par le tribunal des flagrants délits de Dakar. Arrêté par les policiers de Bel Air, il a révélé à l'enquête préliminaire qu’il souhaite arrêter de commettre des larcins mais il n’y peut rien. «Il a volé ma moto. Lorsque je l’ai interpellé, il m’a violenté et a usé d’une pompe à gaz pour s'enfuir», a déclaré le plaignant Pape Samba Ndiaye devant la barre du tribunal d’instance de Dakar. Revenant sur sa mésaventure, la partie civile raconte que le jour des faits, elle avait garé sa moto à Bel Air pour effectuer un paiement. Au bout de quelques minutes d’inattention, il a constaté que sa moto avait disparu. C’est ainsi qu’il s’est rendu à Colobane où il a vu un jeune homme qui poussait son scooter. «A cause de la vindicte populaire, je n’ai pas crié au voleur pour éviter qu’il soit lynché», raconte Samba Ndiaye avant d’ajouter : «Mais, je l’ai rattrapé et je lui ai demandé de me remettre le scooter. Il l'a jeté par terre avec violence en l’abimant avant de m’empoigner en disant que le scooter lui appartient. Il m'a donné un coup de poing. A la suite de cela, il a utilisé une pompe à gaz pour m'affaiblir et disperser la foule afin de se tirer d’affaire. Mais je n’ai pas lâché prise, jusqu’à ce qu’on nous conduise au commissariat de Hann Bel air», a expliqué la partie civile qui réclame le franc symbolique. A son tour, le prévenu a botté en touche ces allégations.
Selon Tounka Baldé, le plaignant lui a volé deux chaînes en argent, 23.500 Fcfa et un portable. «Je n’ai pas volé la moto. Je m'étais assis sur le scooter. Il est venu m’attaquer sans raison et j’ai riposté. Je n’avais pas de pompe à gaz», s’est-il défendu. Le juge n’a pas manqué de le recadrer en lui rappelant qu’il a été pris la main dans le sac. «Vous avez reconnu avoir usé d’une pompe à gaz à l’enquête, sous prétexte que vous aviez peur d’être lynché», lui rappelle le juge. Dans sa réquisition, le ministère public a indiqué que les faits sont avérés. Il pense que seuls les vrais bandits usent de pompe à gaz. «Vu que le prévenu n’a pas de solution pour arrêter de voler, la prison pourra le guérir. Ce qui est choquant, c’est que la bombe asphyxiante est comme une arme», dit-il avant de requérir deux ans dont un an ferme. Un réquisitoire suivi par le tribunal qui a déclaré le prévenu coupable avant de le condamner à deux ans de prison ferme.
Selon Tounka Baldé, le plaignant lui a volé deux chaînes en argent, 23.500 Fcfa et un portable. «Je n’ai pas volé la moto. Je m'étais assis sur le scooter. Il est venu m’attaquer sans raison et j’ai riposté. Je n’avais pas de pompe à gaz», s’est-il défendu. Le juge n’a pas manqué de le recadrer en lui rappelant qu’il a été pris la main dans le sac. «Vous avez reconnu avoir usé d’une pompe à gaz à l’enquête, sous prétexte que vous aviez peur d’être lynché», lui rappelle le juge. Dans sa réquisition, le ministère public a indiqué que les faits sont avérés. Il pense que seuls les vrais bandits usent de pompe à gaz. «Vu que le prévenu n’a pas de solution pour arrêter de voler, la prison pourra le guérir. Ce qui est choquant, c’est que la bombe asphyxiante est comme une arme», dit-il avant de requérir deux ans dont un an ferme. Un réquisitoire suivi par le tribunal qui a déclaré le prévenu coupable avant de le condamner à deux ans de prison ferme.