Collecte illicite, diffusion et distribution de données personnelles. Telles étaient les charges pour lesquelles Ndèye Yacine Diop née en 1998 à Notto, Mariama Lô née 1986 à Touba, Fatou Sylla née en 1983 à Touba et Baye Serigne Diop, un réparateur de téléphones portables âgé de 24 ans, ont comparu hier devant la barre du tribunal des flagrants délits de Diourbel.
Pour la petite histoire, tout est parti de Baye Serigne Diop, à qui son ami Souleymane Sow avait chargé de lui formater son téléphone portable. Mais au lieu de se limiter à cet exercice, Baye Serigne Diop fouille le téléphone et découvre dans la mémoire une chaude vidéo pornographique.
Avant de formater l‘appareil, il transfère la vidéo sur son téléphone après avoir identité la femme qui faisait l’amour avec un homme dans ladite vidéo. En fait, celle-ci n’était autre que l’épouse du bailleur du centre commercial où Baye Serigne Diop a implanté sa cantine. Indiscret, il vend la mèche à ses voisines, en l’occurrence Ndèye Yacine Diop, Mariama Lô et Fatou Sylla qui, sceptiques, lui demandent d’apporter la preuve de ses dires. C’est ainsi que Baye Serigne Diop a envoyé la vidéo à Ndèye Yacine Diop. Celle-ci l’envoie à son tour à Mariama Lô qui, elle aussi, la transfère à Fatou Sylla.
L’information se propage à la vitesse de l’éclair dans le centre commercial après qu’une des trois jeunes dames a envoyé la vidéo à un de ses amis qui était proche de la femme en cause. Celle-ci entre dans une colère noire et dépose une plainte à la Brigade spéciale de gendarmerie de Touba.
Dans la foulée, Baye Serigne Diop et les trois jeunes femmes sont tous arrêtés et placés sous mandat de dépôt à la Maison d’arrêt et de correction de Diourbel.
À la barre, Baye Serigne Diop reconnaît que c’est son ami mécanicien Souleymane Sow qui lui avait donné son téléphone pour qu’il lui efface les données. Lorsqu’il a vu les vidéos obscènes, il les a transférées dans son propre téléphone pour les garder. Il avoue avoir envoyé la vidéo obscène à Ndèye Yacine Diop. À son tour, Ndèye Yacine Diop déclare avoir reçu de Baye Serigne, à sa demande, la vidéo en question. Elle dit avoir envoyé à Mariama Lô qui, à son tour, l’a transférée à Fatou Sylla.
Une fois mis devant leurs responsabilités, les quatre accusés se sont tous amendés, après avoir regretté leurs actes et présenté leurs plates excuses à la Cour. Des excuses qui n’ont pas empêché le procureur Diao de leur passer un savon avant de requérir deux ans de prison, dont un an ferme contre Baye Serigne Diop et deux ans dont un mois ferme contre les trois jeunes femmes.
Plaidant la cause des prévenus, Me Serigne Diongue a joué la carte de la clémence. «C’est des faits constants que les accusés ont reconnu. Maintenant, nous plaidons la clémence en sollicitant une application extrêmement bienveillante de la loi, sachant qu’ils sont tous des délinquants primaires. Tendez leur la perche, et je suis certain que les prévenus ont bien appris la loi. Ils ont juste été curieux», a plaidé l’avocat.
Rendant son verdict, le tribunal a reconnu la culpabilité des accusés. C’est ainsi que Baye Serigne Diop a écopé de deux ans dont quatre mois ferme, tandis que les trois jeunes femmes ont été condamnées à deux ans, dont vingt jours ferme.
L’As
Pour la petite histoire, tout est parti de Baye Serigne Diop, à qui son ami Souleymane Sow avait chargé de lui formater son téléphone portable. Mais au lieu de se limiter à cet exercice, Baye Serigne Diop fouille le téléphone et découvre dans la mémoire une chaude vidéo pornographique.
Avant de formater l‘appareil, il transfère la vidéo sur son téléphone après avoir identité la femme qui faisait l’amour avec un homme dans ladite vidéo. En fait, celle-ci n’était autre que l’épouse du bailleur du centre commercial où Baye Serigne Diop a implanté sa cantine. Indiscret, il vend la mèche à ses voisines, en l’occurrence Ndèye Yacine Diop, Mariama Lô et Fatou Sylla qui, sceptiques, lui demandent d’apporter la preuve de ses dires. C’est ainsi que Baye Serigne Diop a envoyé la vidéo à Ndèye Yacine Diop. Celle-ci l’envoie à son tour à Mariama Lô qui, elle aussi, la transfère à Fatou Sylla.
L’information se propage à la vitesse de l’éclair dans le centre commercial après qu’une des trois jeunes dames a envoyé la vidéo à un de ses amis qui était proche de la femme en cause. Celle-ci entre dans une colère noire et dépose une plainte à la Brigade spéciale de gendarmerie de Touba.
Dans la foulée, Baye Serigne Diop et les trois jeunes femmes sont tous arrêtés et placés sous mandat de dépôt à la Maison d’arrêt et de correction de Diourbel.
À la barre, Baye Serigne Diop reconnaît que c’est son ami mécanicien Souleymane Sow qui lui avait donné son téléphone pour qu’il lui efface les données. Lorsqu’il a vu les vidéos obscènes, il les a transférées dans son propre téléphone pour les garder. Il avoue avoir envoyé la vidéo obscène à Ndèye Yacine Diop. À son tour, Ndèye Yacine Diop déclare avoir reçu de Baye Serigne, à sa demande, la vidéo en question. Elle dit avoir envoyé à Mariama Lô qui, à son tour, l’a transférée à Fatou Sylla.
Une fois mis devant leurs responsabilités, les quatre accusés se sont tous amendés, après avoir regretté leurs actes et présenté leurs plates excuses à la Cour. Des excuses qui n’ont pas empêché le procureur Diao de leur passer un savon avant de requérir deux ans de prison, dont un an ferme contre Baye Serigne Diop et deux ans dont un mois ferme contre les trois jeunes femmes.
Plaidant la cause des prévenus, Me Serigne Diongue a joué la carte de la clémence. «C’est des faits constants que les accusés ont reconnu. Maintenant, nous plaidons la clémence en sollicitant une application extrêmement bienveillante de la loi, sachant qu’ils sont tous des délinquants primaires. Tendez leur la perche, et je suis certain que les prévenus ont bien appris la loi. Ils ont juste été curieux», a plaidé l’avocat.
Rendant son verdict, le tribunal a reconnu la culpabilité des accusés. C’est ainsi que Baye Serigne Diop a écopé de deux ans dont quatre mois ferme, tandis que les trois jeunes femmes ont été condamnées à deux ans, dont vingt jours ferme.
L’As