Le syndicat national des travailleurs de Sentel (Tigo) est en grève depuis hier. Les travailleurs de l'opérateur de téléphonie mobile déplorent le non-respect, par la tutelle, des revendications.
Aujourd'hui, Tigo qui appartenait à la filiale Millicom, a été racheté par l'homme d'affaire sénégalais, Kabirou Mbodje. Alors que les deux parties sont dans un processus de cession de l'opérateur, les employés de Tigo veulent que leurs revendications soient satisfaites avant la finalisation du processus.
D'après le secrétaire général adjoint du syndicat, la direction générale de Tigo ne joue pas franc-jeu. Pourtant, explique Mafaly Ndiaye, c'est depuis l'annonce de la mise en vente de Tigo que les travailleurs ont entamé des négociations avec leurs supérieurs. Ainsi, après trois mois de tractations, les deux parties ont abouti à la signature "d'un procès-verbal de conciliation partielle".
Toutefois, Mafaly Ndiaye ajoute que la direction générale a émis des désaccords sur un bon nombre de points, notamment la "prime de cession", la "restitution des avantages cédés en 2009 du fait du problème de la licence".
Sur ce dernier point, poursuit M. Ndiaye, ce sont les travailleurs qui avaient, de leur propre gré, décidé de diminuer l'accès à ce bonus en attendant que Tigo puisse régler sa licence. Alors que le problème a été résolu depuis 2012, la direction générale, dit-il, refuse de revenir sur cet acquis des travailleurs. Ce qu'il qualifie d'ailleurs de "mauvaise foi".
Par ailleurs, face à la détermination de la direction générale à ne point céder, le syndicat des travailleurs de Sentel a introduit, depuis le 07 avril dernier, dit-il, un préavis de grève. Mais la direction est restée "inerte".
Ainsi, le syndicat est-il passé à la vitesse supérieure en déclenchant hier un mouvement "sur l'ensemble du territoire nationa"l. Mafaly Ndiaye et ses camarades demandent la "satisfaction immédiate et sans condition" de la plate-forme revendicative.
Enquête
Aujourd'hui, Tigo qui appartenait à la filiale Millicom, a été racheté par l'homme d'affaire sénégalais, Kabirou Mbodje. Alors que les deux parties sont dans un processus de cession de l'opérateur, les employés de Tigo veulent que leurs revendications soient satisfaites avant la finalisation du processus.
D'après le secrétaire général adjoint du syndicat, la direction générale de Tigo ne joue pas franc-jeu. Pourtant, explique Mafaly Ndiaye, c'est depuis l'annonce de la mise en vente de Tigo que les travailleurs ont entamé des négociations avec leurs supérieurs. Ainsi, après trois mois de tractations, les deux parties ont abouti à la signature "d'un procès-verbal de conciliation partielle".
Toutefois, Mafaly Ndiaye ajoute que la direction générale a émis des désaccords sur un bon nombre de points, notamment la "prime de cession", la "restitution des avantages cédés en 2009 du fait du problème de la licence".
Sur ce dernier point, poursuit M. Ndiaye, ce sont les travailleurs qui avaient, de leur propre gré, décidé de diminuer l'accès à ce bonus en attendant que Tigo puisse régler sa licence. Alors que le problème a été résolu depuis 2012, la direction générale, dit-il, refuse de revenir sur cet acquis des travailleurs. Ce qu'il qualifie d'ailleurs de "mauvaise foi".
Par ailleurs, face à la détermination de la direction générale à ne point céder, le syndicat des travailleurs de Sentel a introduit, depuis le 07 avril dernier, dit-il, un préavis de grève. Mais la direction est restée "inerte".
Ainsi, le syndicat est-il passé à la vitesse supérieure en déclenchant hier un mouvement "sur l'ensemble du territoire nationa"l. Mafaly Ndiaye et ses camarades demandent la "satisfaction immédiate et sans condition" de la plate-forme revendicative.
Enquête