
En 2021, D. Diallo tombe sur une scène d'horreur : le corps sans vie de son père gisant dans une mare de sang. La victime venait d'être égorgée.
"L'Observateur" rapporte que l'affaire a été évoquée devant la Chambre criminelle du Tribunal de grande instance de Thiès, quatre ans après les faits. L'accusé n'est autre que M. Diallo, l'autre fils du défunt, lit-on dans "Seneweb".
Après avoir pris la fuite, il avait rebroussé chemin, avant «d'avouer son meurtre, sans pour autant donner les raisons de son acte», renseigne le journal.
«i[J'ai pris le couteau de mon père à son insu. Quelques temps après, je l'ai trouvé dans sa chambre pour l'égorger. Je ne sais pas [ce] qui m'[a] poussé à le faire. Je n'avais aucun différend avec lui]i», a-t-il répété à la barre, repris par la source.
Le quotidien du Groupe futurs médias [Gfm], qui a assisté à l'audience, rapporte que sa famille a plaidé la folie pour le tirer d'affaire. «i[Mon fils manifestait des troubles psychiques depuis 2019 et on lui donnait des médicaments pour le calmer. Sans ces comprimés, il devenait agité et agressif. Lorsqu'il a égorgé son père, il ne [les] prenait plus]i», défend sa mère. Une version corroborée par la sœur de l'accusé.
«Je ne suis pas fou», dément toutefois ce dernier. Le Procureur, se basant sur les résultats de l'examen psychiatrique, «i[qui a révélé que [le mis en cause] ne manifestait aucun trouble mental au moment des faits]i», se dit convaincu que «le maçon avait conscience» de son acte et «l'aurait même prémédité». Le maître des poursuites a, par conséquent, requis 10 ans de réclusion criminelle, complète le titre de Gfm.
Délibéré, le 14 avril prochain.
"L'Observateur" rapporte que l'affaire a été évoquée devant la Chambre criminelle du Tribunal de grande instance de Thiès, quatre ans après les faits. L'accusé n'est autre que M. Diallo, l'autre fils du défunt, lit-on dans "Seneweb".
Après avoir pris la fuite, il avait rebroussé chemin, avant «d'avouer son meurtre, sans pour autant donner les raisons de son acte», renseigne le journal.
«i[J'ai pris le couteau de mon père à son insu. Quelques temps après, je l'ai trouvé dans sa chambre pour l'égorger. Je ne sais pas [ce] qui m'[a] poussé à le faire. Je n'avais aucun différend avec lui]i», a-t-il répété à la barre, repris par la source.
Le quotidien du Groupe futurs médias [Gfm], qui a assisté à l'audience, rapporte que sa famille a plaidé la folie pour le tirer d'affaire. «i[Mon fils manifestait des troubles psychiques depuis 2019 et on lui donnait des médicaments pour le calmer. Sans ces comprimés, il devenait agité et agressif. Lorsqu'il a égorgé son père, il ne [les] prenait plus]i», défend sa mère. Une version corroborée par la sœur de l'accusé.
«Je ne suis pas fou», dément toutefois ce dernier. Le Procureur, se basant sur les résultats de l'examen psychiatrique, «i[qui a révélé que [le mis en cause] ne manifestait aucun trouble mental au moment des faits]i», se dit convaincu que «le maçon avait conscience» de son acte et «l'aurait même prémédité». Le maître des poursuites a, par conséquent, requis 10 ans de réclusion criminelle, complète le titre de Gfm.
Délibéré, le 14 avril prochain.