L’informateur a été Directeur général de la Sûreté nationale mauritanienne pendant 18 ans ans. Surtout que ces derniers mois plusieurs réseaux avérés ou présumés de terroristes impliquant des Sénégalais, ont été démantelés en Mauritanie. L’ancien président a rappelé même au journal, que “la Mauritanie a extradé au Sénégal un membre de Boko Haram».
Au mois de mars dernier, la presse internationale faisait état d’un accord de paix datant de 2010 entre Al-Qaïda et le gouvernement mauritanien, selon des documents saisis par les forces spéciales américaines (US Navy Seals), lors de l’attaque de la cachette pakistanaise d’Oussama Ben Laden en 2011, et consulté par Reuters. Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), promettait « de ne procéder à aucune activité militaire en Mauritanie », pour un an renouvelable. En contrepartie, les autorités mauritaniennes devaient : libérer tous les prisonniers d’Al-Qaïda, s’engager à ne pas attaquer AQMI et payer entre 10 et 20 millions d’euros par an pour « empêcher l’enlèvement de touristes ».
Quoi qu’il en soit, le constat est que la Mauritanie, contrairement à ses voisins (Mali, Algérie), est quasiment épargnée par les attaques d’AQMI, en particulier depuis 2011. En outre, des prisonniers djihadistes, comme un ancien porte-parole d’Ansar Dine, ont été libérés contre toute attente et d’autres se sont évadés de prisons dans des conditions douteuses.