Les diplômés de la filière ferroviaire de l’Institut supérieur d’enseignement professionnel (ISEP) de Thiès sont en rogne. Formés aux différents métiers du rail, 250 diplômés attendent toujours d’être recrutés par la société exploitante du train express régional, la Seter. Mis à l’écart dans le processus de recrutement, ils haussent le ton et demandent à l’Etat du Sénégal de répondre incessamment à leur appel.
Doudou Ndiaye, le président de leur association qui a joint Vipeoples , déclare : « nous, en tant que sortants de L’ISEP, formés aux métiers du rail, nous ne pouvons pas concevoir que L’Etat du Sénégal recrute dans notre domaine et nous ne sommes pas convoqués, que ça soit pour des entretiens ou pour des embauches. Alors que nous sommes des fruits purs du chemin de fer sachant que nous avons déposé nos CV bien avant l’inauguration du TER. Cette situation est inacceptable ».
L’isep étant le seul institut au Sénégal formant sur les métiers des rails, sans oublier que c’était le projet du Président Macky Sall, Doudou Ndiaye trouve que la situation à laquelle ils sont confrontés est incompréhensible dans la mesure où le TER peut employer des milliers d’agents.
« Je pense que ce n’est pas une question de saturation. Depuis la mise en place de l' ISEP en 2013, jusqu’à aujourd’hui, les diplômés en ferroviaire ne dépassent pas 300 personnes, seule une quarantaine a été recrutée alors que le TER emploie des milliers de personnes », renseigne Doudou Ndiaye qui trouve ce nombre très minime.
La problématique, selon lui, c’est de savoir si « l’Etat a confiance en nous ou pas ? » s'interroge-t-il. Rapporte Vipeoples .