Thierno Tafsir Amadou Barro Fall, né en 1990 a été condamné à 2 ans de prison assortis du sursis par le juge du tribunal de grande instance de Dakar où il a comparu pour publication d’images à caractère personnel et tentative d’extorsion de fonds.
Il a résulté des débats que ce jeune qui habite à la Sicap a été trouvé sur les bancs d'un jardin public par le colonel El Hadji Abdou Sall, la partie civile. Après une discussion, le plaignant imprégné par le jeune homme de son statut de sans emploi, l’a engagé pour un déménagement à Dalifort.
Le prévenu a effectué les travaux. Le plaignant s’est ensuite déplacé jusqu’à la demeure du prévenu pour avoir l'autorisation de sa mère, afin qu’il travaille pour lui en tant que boy.
Et mieux encore, depuis février, Tafsir a été son chauffeur durant 8 mois sans percevoir de salaire. Alors que la partie civile selon le prévenu avait convenu de lui verser mensuellement la somme de 80.000 francs cfa. Ce qui fait un total de 800.000 francs pour les 10 mois.
Le mis en cause n’a cessé de réclamer son argent à la partie civile mais en vain.
Et pour se faire entendre, Thierno Tafsir qui a auparavant déposé plainte devant le procureur sans obtenir gain de cause a utilisé des menaces comme arme de défense pour faire réagir l’autorité.
Il a alors pris la décision de publier sur sa page facebook les photos des enfants du Colonel, qui sont âgés de 12 et 15 ans.
Il a aussi harceler le Colonel au téléphone le menaçant de faire des révélations fracassantes à son encontre qui vont le nuire.
Et pour finir, le plaignant se rendait régulièrement au bureau de son épouse Awa Coulibaly pour l’intimider alors qu’elle souffre de cardiaque.
C’est de guerre las que le Colonel des Eaux et forets a porté cette affaire devant la justice.
Interpellé, l’inculpé Tafsir a contesté les faits à l’enquête et a déclaré que la partie civile qui était son patron lui doit de l’argent. Ce qu’a réfuté Amadou qui a dit que le prévenu à qui il n’a jamais donné du travail s’est présenté chez lui et qu’il avait préféré le garder pour des commissions. Il a aussi souligné qu’il lui a réclamé 800 mille en échange de son silence. Entendue à son tour, Awa Coulibaly a attesté n’avoir jamais été au courant du contrat de travail qui liait son mari à Tafsir. De plus a-t-elle affirmé, c’est la somme de 1.200. 000 que le jeune lui a réclamé.
Venu comparaitre en liberté provisoire, Tafsir a réitéré les mêmes allégations.
« Il me doit 800 mille que je lui réclame et c'est ce qui a créé ce problème. C’est le fruit de mon travail durant 8 mois en tant que son chauffeur. Il ne m’a envoyé que 200 mille francs. Je ne l’ai pas menacé, ni harcelé par contre c’est lui qui a sorti un pistolet pour me faire peur», a affirmé le prévenu qui s’est confondu en pleurs en l’absence du plaignant.
Selon le parquet qui est convaincu de la contrainte morale qu’a exercé le prévenu, il a requis 6 mois ferme.
Très fâché, Me El Hadji Gningue de la défense a explicité: «Il y a un détournement de procédure dans l’esprit du plaignant et il lui a même sorti un pistolet. Ce qui est établi dans ce dossier, c'est le détournement de procédure abusif commis par Abdou. Et lorsque le prévenu est relaxé dans ces conditions, le tribunal a le droit de condamner la fausse partie civile. Je demande la relaxe pure et simple sur l'ensemble des préventions. Et la somme de 50 millions pour dommages et intérêts», a-t-il pesté.
Au délibéré, Tafsir est condamné à 2 ans assortis du sursis. Et la demande formulée par son avocat a été déclarée irrecevable par la Cour
Il a résulté des débats que ce jeune qui habite à la Sicap a été trouvé sur les bancs d'un jardin public par le colonel El Hadji Abdou Sall, la partie civile. Après une discussion, le plaignant imprégné par le jeune homme de son statut de sans emploi, l’a engagé pour un déménagement à Dalifort.
Le prévenu a effectué les travaux. Le plaignant s’est ensuite déplacé jusqu’à la demeure du prévenu pour avoir l'autorisation de sa mère, afin qu’il travaille pour lui en tant que boy.
Et mieux encore, depuis février, Tafsir a été son chauffeur durant 8 mois sans percevoir de salaire. Alors que la partie civile selon le prévenu avait convenu de lui verser mensuellement la somme de 80.000 francs cfa. Ce qui fait un total de 800.000 francs pour les 10 mois.
Le mis en cause n’a cessé de réclamer son argent à la partie civile mais en vain.
Et pour se faire entendre, Thierno Tafsir qui a auparavant déposé plainte devant le procureur sans obtenir gain de cause a utilisé des menaces comme arme de défense pour faire réagir l’autorité.
Il a alors pris la décision de publier sur sa page facebook les photos des enfants du Colonel, qui sont âgés de 12 et 15 ans.
Il a aussi harceler le Colonel au téléphone le menaçant de faire des révélations fracassantes à son encontre qui vont le nuire.
Et pour finir, le plaignant se rendait régulièrement au bureau de son épouse Awa Coulibaly pour l’intimider alors qu’elle souffre de cardiaque.
C’est de guerre las que le Colonel des Eaux et forets a porté cette affaire devant la justice.
Interpellé, l’inculpé Tafsir a contesté les faits à l’enquête et a déclaré que la partie civile qui était son patron lui doit de l’argent. Ce qu’a réfuté Amadou qui a dit que le prévenu à qui il n’a jamais donné du travail s’est présenté chez lui et qu’il avait préféré le garder pour des commissions. Il a aussi souligné qu’il lui a réclamé 800 mille en échange de son silence. Entendue à son tour, Awa Coulibaly a attesté n’avoir jamais été au courant du contrat de travail qui liait son mari à Tafsir. De plus a-t-elle affirmé, c’est la somme de 1.200. 000 que le jeune lui a réclamé.
Venu comparaitre en liberté provisoire, Tafsir a réitéré les mêmes allégations.
« Il me doit 800 mille que je lui réclame et c'est ce qui a créé ce problème. C’est le fruit de mon travail durant 8 mois en tant que son chauffeur. Il ne m’a envoyé que 200 mille francs. Je ne l’ai pas menacé, ni harcelé par contre c’est lui qui a sorti un pistolet pour me faire peur», a affirmé le prévenu qui s’est confondu en pleurs en l’absence du plaignant.
Selon le parquet qui est convaincu de la contrainte morale qu’a exercé le prévenu, il a requis 6 mois ferme.
Très fâché, Me El Hadji Gningue de la défense a explicité: «Il y a un détournement de procédure dans l’esprit du plaignant et il lui a même sorti un pistolet. Ce qui est établi dans ce dossier, c'est le détournement de procédure abusif commis par Abdou. Et lorsque le prévenu est relaxé dans ces conditions, le tribunal a le droit de condamner la fausse partie civile. Je demande la relaxe pure et simple sur l'ensemble des préventions. Et la somme de 50 millions pour dommages et intérêts», a-t-il pesté.
Au délibéré, Tafsir est condamné à 2 ans assortis du sursis. Et la demande formulée par son avocat a été déclarée irrecevable par la Cour