Le chef de famille O. Bâ est accusé par sa ménagère mineure de 15 ans, M. F., d’avoir tenté d’abuser d’elle. Gâtée par la nature avec ses formes généreuses, de teint clair, cette nymphe ne fait pas son âge de par sa taille. Interrogée, elle est revenue largement sur les faits.
Ménagère de profession, elle explique que ce jour-là, sa patronne était sortie et qu’elle était seule avec les enfants et le maître de maison. Celui-ci, O. Bâ, lui avait demandé de l’accompagner à Auchan pour faire des courses. Après achat, sur le chemin du retour, dit-elle, son patron a changé d’itinéraire en l’amenant dans une autre maison. « Il m’a fait entrer dans une chambre. A l’intérieur, il a fermé à clé. Après avoir allumé la télévision, il m’a demandé de me coucher sur le lit. J’ai eu peur et j’ai sauté du balcon pour me tirer d’affaires», a-t-elle soutenu.
Toutefois, mentionne-t-on dans "L'As", le parquet n’a pas manqué de lui rappeler les déclarations qu’elle avait faites devant les enquêteurs. «Dans la chambre, O. Bâ a fermé à clé. Il s’est jeté sur moi pour me forcer à entretenir avec lui des rapports sexuels. J’ai essayé de me débattre de son emprise. J’ai crié de toutes mes forces pour qu’on puisse me secourir mais en vain. Je me suis levée et me suis dirigée vers le balcon avant de sauter afin de m’extirper de ses griffes. Sa chambre était au premier étage. Heureusement, j’en suis sortie avec des écorchures», a évoqué Mme le juge, qui lui suggère de dire la vérité.
La maman de la victime a tenté de confirmer les déclarations de sa fille dans un premier temps devant le prétoire, en indiquant que sa fille n’a pas été touchée par le prévenu. Mais acculé de questions par l’avocat de la société, elle a fini par relater une autre version. «Ma fille m’a raconté que O. Bâ l’a amenée dans une chambre et l’a fermée à clé en lui demandant de se déshabiller. Elle a eu peur, raison pour laquelle elle a sauté du balcon pour éviter d’être violée», a conté la maman de la mineure. Malgré ces aveux, elle s’est désistée. Son argumentaire sera battu en brèche par le prévenu. O. Bâ, qui a nié d’emblée les faits qui lui sont reprochés.
D’après lui, M. F. travaille depuis plus d’un mois chez lui. « Ce jour-là, je lui ai demandé de m’accompagner à Auchan pour acheter des condiments. Par la suite, j’ai fait un saut dans ma chambre de travail pour y décharger certains sachets en sa compagnie. Je lui ai suggéré à trois reprises de s’asseoir confortablement sur le lit. Mais elle m’a demandé si on allait durer là-bas et je lui ai répondu non. Quelques minutes plus tard, elle est partie au balcon pour émettre un appel. Ensuite, elle m’a accusé d’avoir fermé la porte à clé. En partant ouvrir la porte, elle avait déjà sauté du balcon», s’est-il défendu. La présidente du tribunal lui a fait savoir que c’est incompréhensible qu’une fillette saute d’un balcon avec tout le danger qu’il comporte, sans raison.
Toutefois, à l’enquête préliminaire, O. Bâ avait mentionné qu’il avait amené sa ménagère dans sa chambre pour lui faire une demande en mariage. Il a contesté ces allégations à l’audience en précisant : «j’ai dit cela dans une relation cordiale avec l’enquêteur. D’ailleurs, faire d’elle ma deuxième femme ne m’a jamais traversé l’esprit. Je ne l’ai ni touchée ni approchée et ne lui ai fait aucune avance. C’est elle qui a pensé négativement, raison pour laquelle elle a pensé à une tentative de viol», a renchéri l’homme marié. De son côté, le parquet a requis l’application de la loi. La défense quant à elle a plaidé la relaxe. Finalement, le prévenu a été déclaré coupable pour le délit de détournement de mineure et condamné à 6 mois assortis de sursis.
Ménagère de profession, elle explique que ce jour-là, sa patronne était sortie et qu’elle était seule avec les enfants et le maître de maison. Celui-ci, O. Bâ, lui avait demandé de l’accompagner à Auchan pour faire des courses. Après achat, sur le chemin du retour, dit-elle, son patron a changé d’itinéraire en l’amenant dans une autre maison. « Il m’a fait entrer dans une chambre. A l’intérieur, il a fermé à clé. Après avoir allumé la télévision, il m’a demandé de me coucher sur le lit. J’ai eu peur et j’ai sauté du balcon pour me tirer d’affaires», a-t-elle soutenu.
Toutefois, mentionne-t-on dans "L'As", le parquet n’a pas manqué de lui rappeler les déclarations qu’elle avait faites devant les enquêteurs. «Dans la chambre, O. Bâ a fermé à clé. Il s’est jeté sur moi pour me forcer à entretenir avec lui des rapports sexuels. J’ai essayé de me débattre de son emprise. J’ai crié de toutes mes forces pour qu’on puisse me secourir mais en vain. Je me suis levée et me suis dirigée vers le balcon avant de sauter afin de m’extirper de ses griffes. Sa chambre était au premier étage. Heureusement, j’en suis sortie avec des écorchures», a évoqué Mme le juge, qui lui suggère de dire la vérité.
La maman de la victime a tenté de confirmer les déclarations de sa fille dans un premier temps devant le prétoire, en indiquant que sa fille n’a pas été touchée par le prévenu. Mais acculé de questions par l’avocat de la société, elle a fini par relater une autre version. «Ma fille m’a raconté que O. Bâ l’a amenée dans une chambre et l’a fermée à clé en lui demandant de se déshabiller. Elle a eu peur, raison pour laquelle elle a sauté du balcon pour éviter d’être violée», a conté la maman de la mineure. Malgré ces aveux, elle s’est désistée. Son argumentaire sera battu en brèche par le prévenu. O. Bâ, qui a nié d’emblée les faits qui lui sont reprochés.
D’après lui, M. F. travaille depuis plus d’un mois chez lui. « Ce jour-là, je lui ai demandé de m’accompagner à Auchan pour acheter des condiments. Par la suite, j’ai fait un saut dans ma chambre de travail pour y décharger certains sachets en sa compagnie. Je lui ai suggéré à trois reprises de s’asseoir confortablement sur le lit. Mais elle m’a demandé si on allait durer là-bas et je lui ai répondu non. Quelques minutes plus tard, elle est partie au balcon pour émettre un appel. Ensuite, elle m’a accusé d’avoir fermé la porte à clé. En partant ouvrir la porte, elle avait déjà sauté du balcon», s’est-il défendu. La présidente du tribunal lui a fait savoir que c’est incompréhensible qu’une fillette saute d’un balcon avec tout le danger qu’il comporte, sans raison.
Toutefois, à l’enquête préliminaire, O. Bâ avait mentionné qu’il avait amené sa ménagère dans sa chambre pour lui faire une demande en mariage. Il a contesté ces allégations à l’audience en précisant : «j’ai dit cela dans une relation cordiale avec l’enquêteur. D’ailleurs, faire d’elle ma deuxième femme ne m’a jamais traversé l’esprit. Je ne l’ai ni touchée ni approchée et ne lui ai fait aucune avance. C’est elle qui a pensé négativement, raison pour laquelle elle a pensé à une tentative de viol», a renchéri l’homme marié. De son côté, le parquet a requis l’application de la loi. La défense quant à elle a plaidé la relaxe. Finalement, le prévenu a été déclaré coupable pour le délit de détournement de mineure et condamné à 6 mois assortis de sursis.