Dans sa chambre d'hôtel, le jeune trafiquant ghanéen avait ingéré plusieurs dizaines de gélules contenant de la cocaïne. Malheureusement, l'une d'elles s'est ouverte et a entraîné la mort presque immédiatement.
Les deux employés de la morgue où avait été transporté le corps ont échafaudé un plan macabre qu'ils pensaient rentable. Munis de scalpels, ils ont incisé le ventre du défunt, récupéré les 32 doses de cocaïne avant de les revendre à un intermédiaire. Ce dernier les aurait ensuite renégociées auprès d'un « gros bonnet » de la drogue connu ici sous le nom d'Ally Nyundo. Ces deux receleurs ainsi que les chirurgiens d'un jour, sont à présent sous les verrous.
Depuis plusieurs mois, la Tanzanie s'est lancée dans une guerre contre le trafic de drogue. Début mai, un autre baron recherché par la justice américaine, Ali Khatib Haji Hassan, a été extradé vers les Etats-Unis.
L'Afrique de l'Est reste depuis de nombreuses années, l’une des plaques tournantes pour les narcotrafiquants. Elle offre une alternative à la traditionnelle « route de l'opium » qui emprunte l'Asie centrale et les Balkans.
Ces transporteurs de poudre illicite, ces « mules » comme on les appelle, sont souvent de jeunes ressortissants ghanéens ou nigérians. Attirés par le gain facile, inconscients des risques encourus, ils sont souvent repérés grâce à leur passeport, qui atteste de courts séjours en Asie, au Pakistan, plus particulièrement.
Par RFI
Les deux employés de la morgue où avait été transporté le corps ont échafaudé un plan macabre qu'ils pensaient rentable. Munis de scalpels, ils ont incisé le ventre du défunt, récupéré les 32 doses de cocaïne avant de les revendre à un intermédiaire. Ce dernier les aurait ensuite renégociées auprès d'un « gros bonnet » de la drogue connu ici sous le nom d'Ally Nyundo. Ces deux receleurs ainsi que les chirurgiens d'un jour, sont à présent sous les verrous.
Depuis plusieurs mois, la Tanzanie s'est lancée dans une guerre contre le trafic de drogue. Début mai, un autre baron recherché par la justice américaine, Ali Khatib Haji Hassan, a été extradé vers les Etats-Unis.
L'Afrique de l'Est reste depuis de nombreuses années, l’une des plaques tournantes pour les narcotrafiquants. Elle offre une alternative à la traditionnelle « route de l'opium » qui emprunte l'Asie centrale et les Balkans.
Ces transporteurs de poudre illicite, ces « mules » comme on les appelle, sont souvent de jeunes ressortissants ghanéens ou nigérians. Attirés par le gain facile, inconscients des risques encourus, ils sont souvent repérés grâce à leur passeport, qui atteste de courts séjours en Asie, au Pakistan, plus particulièrement.
Par RFI