Parmi les trois affaires inscrites au rôle d’audience, lors de la 2e journée de la 2e session de la Chambre criminelle de Tambacounda, une a retenu le plus l’attention. Il s’agit d’une affaire ayant eu trait à l’incendie volontaire de lieux habités et de coups et blessures volontaires à conjoint avec une ITT de cinq jours. En l’espèce, les faits se sont déroulés dans le village de Godieyel, dans la commune de Nétteboulou, département de Tambacounda.
À la barre, le cultivateur Ismaïla Wagne dit ‘’Issy’’, âgé de 29 ans, n’a pas nié les faits. Il s’est justifié par une colère noire qu’il ruminait envers sa conjointe. Il a déclaré qu’il s’était, une nouvelle fois, disputé avec sa femme pour ses sorties intempestives. Ensuite, la nuit des faits, il a voulu faire l’amour avec sa femme qui l’a rejeté. Devant cet affront, il s’est emporté et l’a frappée avec un fouet. La femme est allée se réfugier chez ses parents.
Il s’est précipité chez ses beaux-parents pour la ramener à la maison. Mais là -bas, il a buté sur le refus de ces derniers. Alors, il a vu rouge et eu la mauvaise idée de mettre le feu à la case en paille de la concession de sa belle-famille.
La femme réclame juste le divorce
Le conseil de la défense a, dans cette affaire, plaidé des circonstances atténuantes. Selon lui, il est évident que son client aime sa femme. Et sa jalousie est à l’origine de son acte qui confirme cet amour. De ce fait, il a soutenu que son client a perdu la raison, pendant un instant. Une folie passagère, a-t-il dit. C’est pourquoi il a sollicité la clémence de la cour en sa faveur.
Autre son de cloche chez le parquetier, qui a martelé que le pyromane a agi en toute connaissance de cause. Son intention était criminelle. D’autant plus que des enfants logeaient dans la chambre, au moment de l’incendie. Ils ont été extirpés par les voisins alertés par le tumulte. Jugeant les faits constants, le représentant du ministère public a requis 20 ans de réclusion criminelle.
La partie civile a, quant à elle, juste demandé le divorce. La femme dit ne plus être en mesure de continuer à vivre sous le même toit que cet homme violent et très jaloux. Elle dit avoir peur pour sa vie. La plaignante Awa Gadjigo n’a pas réclamé de réparation. Elle souhaite juste le divorce, afin de retrouver sa liberté. Un souhait que le prévenu entend bien lui accorder.
L’affaire est mise en délibéré pour le 16 juin 2022.
À la barre, le cultivateur Ismaïla Wagne dit ‘’Issy’’, âgé de 29 ans, n’a pas nié les faits. Il s’est justifié par une colère noire qu’il ruminait envers sa conjointe. Il a déclaré qu’il s’était, une nouvelle fois, disputé avec sa femme pour ses sorties intempestives. Ensuite, la nuit des faits, il a voulu faire l’amour avec sa femme qui l’a rejeté. Devant cet affront, il s’est emporté et l’a frappée avec un fouet. La femme est allée se réfugier chez ses parents.
Il s’est précipité chez ses beaux-parents pour la ramener à la maison. Mais là -bas, il a buté sur le refus de ces derniers. Alors, il a vu rouge et eu la mauvaise idée de mettre le feu à la case en paille de la concession de sa belle-famille.
La femme réclame juste le divorce
Le conseil de la défense a, dans cette affaire, plaidé des circonstances atténuantes. Selon lui, il est évident que son client aime sa femme. Et sa jalousie est à l’origine de son acte qui confirme cet amour. De ce fait, il a soutenu que son client a perdu la raison, pendant un instant. Une folie passagère, a-t-il dit. C’est pourquoi il a sollicité la clémence de la cour en sa faveur.
Autre son de cloche chez le parquetier, qui a martelé que le pyromane a agi en toute connaissance de cause. Son intention était criminelle. D’autant plus que des enfants logeaient dans la chambre, au moment de l’incendie. Ils ont été extirpés par les voisins alertés par le tumulte. Jugeant les faits constants, le représentant du ministère public a requis 20 ans de réclusion criminelle.
La partie civile a, quant à elle, juste demandé le divorce. La femme dit ne plus être en mesure de continuer à vivre sous le même toit que cet homme violent et très jaloux. Elle dit avoir peur pour sa vie. La plaignante Awa Gadjigo n’a pas réclamé de réparation. Elle souhaite juste le divorce, afin de retrouver sa liberté. Un souhait que le prévenu entend bien lui accorder.
L’affaire est mise en délibéré pour le 16 juin 2022.