En cette période de Tabaski, les conducteurs de "Thiak Thiak" sont dans tous leurs états. Ces derniers vivent un véritable calvaire. Ils sont la cible de malfaiteurs et des voleurs. Leur but ? Voler des motos achetées entre 400 et 500 mille francs Cfa et dépouiller les conducteurs. Ces jeunes qui s'activent dans le transport de marchandises et la livraison, interpellent les autorités en vue de trouver des solutions idoines.
Dans ce contexte de Tabaski, ils se frottent les mains. Mais ils sont souvent confrontés à d'énormes difficultés. Pour le président de l'association des livreurs "Thiak Thiak", Seydina Alioune Fall, leur activité connaît des remous. " Les policiers comme les gendarmes nous rendent la vie dure. Il nous arrive d'oublier des papiers de la moto, ou que l'on conduise de manière dangereuse. Il faudrait aussi que les autorités nous aident", indique notre interlocuteur.
Pour lui, il faut une prise de conscience des populations, car cette activité n'est pas illégale. "Il faut d'abord que les jeunes se fassent enregistrer. Nous refusons la politique de la main tendue", révèle le président.
A l'en croire, indique "Rewmi", ceux qui cherchent des clients pour les convoyer, ne sont pas de leur association. "S'ils peinent à joindre les deux bouts, ce sera Barsa ou Barsax. La concurrence avec les taxis est loin aussi de connaître son épilogue", lance Alioune Fall, qui note que les livreurs "Thiak Thiak" doivent être identifiés par le ministre de l'Intérieur. Ce dernier se désole de ce que les correspondances envoyées au niveau du ministère des Transports, de même qu'auprès de celui du Ministère de l'Intérieur, soient restées sans réponses.
Il révèle par ailleurs qu'ils sont souvent victimes de vols et d'agression de la part des malfaiteurs. Le métier de livreur est délicat. Des jeunes sont souvent mis en prison pour des cas présumés de trafic de drogue. "Aucun conducteur ne fouille les bagages qu'on lui remet. Nous avons des professeurs de Droit qui se sont constitués pour nous aider et nous prendre en charge au cas où nous serions confrontés à ces cas là ", met-il en garde.
Dans ce contexte de Tabaski, ils se frottent les mains. Mais ils sont souvent confrontés à d'énormes difficultés. Pour le président de l'association des livreurs "Thiak Thiak", Seydina Alioune Fall, leur activité connaît des remous. " Les policiers comme les gendarmes nous rendent la vie dure. Il nous arrive d'oublier des papiers de la moto, ou que l'on conduise de manière dangereuse. Il faudrait aussi que les autorités nous aident", indique notre interlocuteur.
Pour lui, il faut une prise de conscience des populations, car cette activité n'est pas illégale. "Il faut d'abord que les jeunes se fassent enregistrer. Nous refusons la politique de la main tendue", révèle le président.
A l'en croire, indique "Rewmi", ceux qui cherchent des clients pour les convoyer, ne sont pas de leur association. "S'ils peinent à joindre les deux bouts, ce sera Barsa ou Barsax. La concurrence avec les taxis est loin aussi de connaître son épilogue", lance Alioune Fall, qui note que les livreurs "Thiak Thiak" doivent être identifiés par le ministre de l'Intérieur. Ce dernier se désole de ce que les correspondances envoyées au niveau du ministère des Transports, de même qu'auprès de celui du Ministère de l'Intérieur, soient restées sans réponses.
Il révèle par ailleurs qu'ils sont souvent victimes de vols et d'agression de la part des malfaiteurs. Le métier de livreur est délicat. Des jeunes sont souvent mis en prison pour des cas présumés de trafic de drogue. "Aucun conducteur ne fouille les bagages qu'on lui remet. Nous avons des professeurs de Droit qui se sont constitués pour nous aider et nous prendre en charge au cas où nous serions confrontés à ces cas là ", met-il en garde.