Aujourd’hui, tout laisse à croire que beaucoup de filles sont sur la voie de devenir de véritables adeptes de Bacchus et de la nicotine. Les plus « osées » vont même plus loin en fumant du chanvre indien. Le tabagisme gagne de plus en plus du terrain dans les lycées, collèges, instituts de formation, universités où les jeunes filles fument en cachette.
Plus grave, ailleurs comme dans les boîtes de nuit, soirées dansantes et fast-food, nombreuses sont les jeunes filles qui consomment tranquillement leur canette de bière avec une cigarette à la main sans même se soucier des autres.
Certains établissements, collèges et lycées et universités, nous plongent dans l’univers des grandes fumeuses.
Devant une grande école scolaire secondaire de la place, de jeunes filles, à l’heure de la récréation, cherchent un coin tranquille pour acheter de quoi manger. Les élèves ont occupé les trottoirs devant leur établissement. Des petits groupes se forment ça et là selon les affinités.
Cinq filles ont choisi ce moment pour s’isoler dans une boutique un peu loin de l’établissement pour griller tranquillement leur clope.
« J’espère que vous n’avez pas fumé tout le parquet de cigarette. Ce matin en venant, je n’avais pris une dose de café. Donc il me faut deux cigarettes pour pouvoir tenir en classe », lance Racky à l’endroit de ses copines.
L’une d’elles de répliquer : « Tu dois faire attention, tu commences à devenir accro à la cigarette. Il n’y a que deux cigarettes et nous allons les partager ».
Cette scène se passe sous les yeux du boutiquier qui semble très étonné de voir ces jeunes filles à la fleur de l’âge s’adonner à la nicotine.
Comme c’est l’heure de regagner les classes, les filles se dépêchent pour tirer le maximum de coups. Les cigarettes vont de bouche à bouche avec des emprunts de rouges à lèvres. Elles achètent des bonbons menthe pour dissimuler l’odeur de la cigarette.
« Presque toutes mes copines fument, ce sont elles qui m’ont poussée dans cette pratique. Je suis devenue accro et je ne peux plus m’en passer. Nous venons ici dans cette boutique pour fumer parce que le règlement intérieur interdit cela. C’est la raison pour laquelle, nous venons jusqu’ici pour fumer et retourner tranquillement en classe », témoigne une jeune fille du groupe.
Une autre fille de raconter : « Je ne fume jamais à la maison mais à l’école et à la plage, je n’hésite même pas à le faire. Aucune n’interdit aux gens de fumer, c’est la raison pour laquelle je fume mais en cachette ».
Le tabagisme chez les jeunes filles a atteint des proportions insoupçonnées. Les étudiantes fument dans leur chambre dans la plus grande discrétion.
« On n’a besoin de se montrer en public pour fumer. C’est dans ma chambre où je fume tranquillement sans déranger personne. Ma voisine de chambre est une grande fumeuse. Nous partageons nos paquets de cigarette », confie une étudiante.
L’alcool devenu un produit très prisé par certaines filles
Souvent c’est certaines célébrités féminines, à tort ou à raison, sont cataloguées dépendantes de l »alcool voire de la drogue. Le fléau semble plus large car de nos jours beaucoup de filles durant les soirées dansantes, consomment de l’alcool pour pouvoir se défouler à qui mieux-mieux ! C’est la belle vie !
« La bière me permet de me défouler. Je me saoule durant les soirées dansantes pour pouvoir danser jusqu’au petit matin. En boite, Certaines de mes copines sous l’effet de l’alcool se livrent à des danses obscènes .» Nous confie une habituée de ce coin située dans la banlieue dakaroise..
Dans cette autre grande boite, il ne faisait que 20 heures, mais pourtant les lieux ne désemplissent pas. Les mouvements incessants de voitures, rendaient un peu difficile l’accès du fast-food.
Un groupe composé de filles et de garçons, autour d’une table, consomment tranquillement leur canette de bière. Ils ne se soucient même des autres. Aujourd’hui, la consommation d’alcool est devenue une banalité chez certaines jeunes filles.
Promenade au cœur de la perdition
Malgré la fraîcheur qui sévit toujours, la bande des filaos est souvent le lieu de détente pour bon nombre de garçons et de fille à quelques encablures de la plage de Guédiawaye. Le passage de la route sur le long du littoral, a réduit considérablement la bande de filaos.
Durant la journée, hommes, femmes, filles pratiquent du sport au bord de la mer tandis que d’autres préfèrent les quelques rares dunes de sable qui restent pour faire du jogging.
Des tas d’immondices, des carcasses de moutons en décomposition, des ordures composées de toutes sortes de déchets, campent le décor. Les cris des oiseaux et le bruit des vagues déchirent le calme apparent qui régnait sur les lieux à notre arrivée. Ici la route est presque achevée.
Ce qui attire le plus dans cette zone, c’est les groupes de chiens errants courant tout au long de la plage et de la route longeant le long de la mer à la recherche de nourriture. Certains chiens entrent sous les filaos pour chasser des lièvres ou bien pour se mettre à l’abri des rayons du soleil. Des fois, de rares charretiers s’adonnent à la pratique de l’extraction illicite de sable marin. Des enfants avec des sacs en bandoulière, coupent les branches des filaos pour l’alimentation du bétail.
Notre attention est captée par un groupe de jeunes rastamen composé de garçons et de filles, c’est un groupe de (nouveaux ?) musiciens. Ils faisaient du thé tout en grillant tranquillement leur cigarette qui sentait le chanvre indien.
A la limite du vraisemblable
« Nous ne dérangeons personne, nous sommes venus jusqu’ici dans les filaos pour faire notre musique et fumer en toute liberté. Nous faisons partie de roots qui savent l’utilité de l’herbe, du tabac. Chaque personne a le droit de choisir son chemin et moi j’ai choisi le rastafarisme comme le roi du reggae », lance une fille, en apparence ivre, à notre endroit.
Habillée d’un pantalon treillis et un tee- shirt aux couleurs nationales : vert, jaune et rouge, la fille avait sur sa tête de longs rastas qui renvoient raggeamen . Sa copine quant à elle, possède des rastas courts contrairement à d’autres.
Nous nous sommes rapprochés d’eux pour entamer une discussion qui a failli virer à la bagarre. L’une des filles nous abreuvait d’injures mais elle est revenue à la raison avec l’intervention des autres qui lui ont dit que son comportement n’était d’esprit rasta.
« Nous voulons faire du reggae, notre groupe est composé de huit personnes, cinq garçons et trois filles. Le groupe n’est pas encore au complet. Vous voyez, nous avons nos guitares et quelques instruments pour faire de la musique. Je fume, mais je ne suis pas accro, je le fume occasionnellement. C’est durant nos sorties dans les filaos que je le fais de temps en temps à l’image de mes copines », martèle la fille qui s’activait autour de la théière.
Sans notre carte de presse, au fur à mesure que les heures passent, une inquiétude nous traversait l’esprit.C’est ainsi que nous avons pris congé de ‘’nos’’ rastamen parce que des renseignements reçus, la police peut à tout moment, faire des descentes inopinées sur les lieux pour cueillir les fumeurs de « yamba ».
Plus grave, ailleurs comme dans les boîtes de nuit, soirées dansantes et fast-food, nombreuses sont les jeunes filles qui consomment tranquillement leur canette de bière avec une cigarette à la main sans même se soucier des autres.
Certains établissements, collèges et lycées et universités, nous plongent dans l’univers des grandes fumeuses.
Devant une grande école scolaire secondaire de la place, de jeunes filles, à l’heure de la récréation, cherchent un coin tranquille pour acheter de quoi manger. Les élèves ont occupé les trottoirs devant leur établissement. Des petits groupes se forment ça et là selon les affinités.
Cinq filles ont choisi ce moment pour s’isoler dans une boutique un peu loin de l’établissement pour griller tranquillement leur clope.
« J’espère que vous n’avez pas fumé tout le parquet de cigarette. Ce matin en venant, je n’avais pris une dose de café. Donc il me faut deux cigarettes pour pouvoir tenir en classe », lance Racky à l’endroit de ses copines.
L’une d’elles de répliquer : « Tu dois faire attention, tu commences à devenir accro à la cigarette. Il n’y a que deux cigarettes et nous allons les partager ».
Cette scène se passe sous les yeux du boutiquier qui semble très étonné de voir ces jeunes filles à la fleur de l’âge s’adonner à la nicotine.
Comme c’est l’heure de regagner les classes, les filles se dépêchent pour tirer le maximum de coups. Les cigarettes vont de bouche à bouche avec des emprunts de rouges à lèvres. Elles achètent des bonbons menthe pour dissimuler l’odeur de la cigarette.
« Presque toutes mes copines fument, ce sont elles qui m’ont poussée dans cette pratique. Je suis devenue accro et je ne peux plus m’en passer. Nous venons ici dans cette boutique pour fumer parce que le règlement intérieur interdit cela. C’est la raison pour laquelle, nous venons jusqu’ici pour fumer et retourner tranquillement en classe », témoigne une jeune fille du groupe.
Une autre fille de raconter : « Je ne fume jamais à la maison mais à l’école et à la plage, je n’hésite même pas à le faire. Aucune n’interdit aux gens de fumer, c’est la raison pour laquelle je fume mais en cachette ».
Le tabagisme chez les jeunes filles a atteint des proportions insoupçonnées. Les étudiantes fument dans leur chambre dans la plus grande discrétion.
« On n’a besoin de se montrer en public pour fumer. C’est dans ma chambre où je fume tranquillement sans déranger personne. Ma voisine de chambre est une grande fumeuse. Nous partageons nos paquets de cigarette », confie une étudiante.
L’alcool devenu un produit très prisé par certaines filles
Souvent c’est certaines célébrités féminines, à tort ou à raison, sont cataloguées dépendantes de l »alcool voire de la drogue. Le fléau semble plus large car de nos jours beaucoup de filles durant les soirées dansantes, consomment de l’alcool pour pouvoir se défouler à qui mieux-mieux ! C’est la belle vie !
« La bière me permet de me défouler. Je me saoule durant les soirées dansantes pour pouvoir danser jusqu’au petit matin. En boite, Certaines de mes copines sous l’effet de l’alcool se livrent à des danses obscènes .» Nous confie une habituée de ce coin située dans la banlieue dakaroise..
Dans cette autre grande boite, il ne faisait que 20 heures, mais pourtant les lieux ne désemplissent pas. Les mouvements incessants de voitures, rendaient un peu difficile l’accès du fast-food.
Un groupe composé de filles et de garçons, autour d’une table, consomment tranquillement leur canette de bière. Ils ne se soucient même des autres. Aujourd’hui, la consommation d’alcool est devenue une banalité chez certaines jeunes filles.
Promenade au cœur de la perdition
Malgré la fraîcheur qui sévit toujours, la bande des filaos est souvent le lieu de détente pour bon nombre de garçons et de fille à quelques encablures de la plage de Guédiawaye. Le passage de la route sur le long du littoral, a réduit considérablement la bande de filaos.
Durant la journée, hommes, femmes, filles pratiquent du sport au bord de la mer tandis que d’autres préfèrent les quelques rares dunes de sable qui restent pour faire du jogging.
Des tas d’immondices, des carcasses de moutons en décomposition, des ordures composées de toutes sortes de déchets, campent le décor. Les cris des oiseaux et le bruit des vagues déchirent le calme apparent qui régnait sur les lieux à notre arrivée. Ici la route est presque achevée.
Ce qui attire le plus dans cette zone, c’est les groupes de chiens errants courant tout au long de la plage et de la route longeant le long de la mer à la recherche de nourriture. Certains chiens entrent sous les filaos pour chasser des lièvres ou bien pour se mettre à l’abri des rayons du soleil. Des fois, de rares charretiers s’adonnent à la pratique de l’extraction illicite de sable marin. Des enfants avec des sacs en bandoulière, coupent les branches des filaos pour l’alimentation du bétail.
Notre attention est captée par un groupe de jeunes rastamen composé de garçons et de filles, c’est un groupe de (nouveaux ?) musiciens. Ils faisaient du thé tout en grillant tranquillement leur cigarette qui sentait le chanvre indien.
A la limite du vraisemblable
« Nous ne dérangeons personne, nous sommes venus jusqu’ici dans les filaos pour faire notre musique et fumer en toute liberté. Nous faisons partie de roots qui savent l’utilité de l’herbe, du tabac. Chaque personne a le droit de choisir son chemin et moi j’ai choisi le rastafarisme comme le roi du reggae », lance une fille, en apparence ivre, à notre endroit.
Habillée d’un pantalon treillis et un tee- shirt aux couleurs nationales : vert, jaune et rouge, la fille avait sur sa tête de longs rastas qui renvoient raggeamen . Sa copine quant à elle, possède des rastas courts contrairement à d’autres.
Nous nous sommes rapprochés d’eux pour entamer une discussion qui a failli virer à la bagarre. L’une des filles nous abreuvait d’injures mais elle est revenue à la raison avec l’intervention des autres qui lui ont dit que son comportement n’était d’esprit rasta.
« Nous voulons faire du reggae, notre groupe est composé de huit personnes, cinq garçons et trois filles. Le groupe n’est pas encore au complet. Vous voyez, nous avons nos guitares et quelques instruments pour faire de la musique. Je fume, mais je ne suis pas accro, je le fume occasionnellement. C’est durant nos sorties dans les filaos que je le fais de temps en temps à l’image de mes copines », martèle la fille qui s’activait autour de la théière.
Sans notre carte de presse, au fur à mesure que les heures passent, une inquiétude nous traversait l’esprit.C’est ainsi que nous avons pris congé de ‘’nos’’ rastamen parce que des renseignements reçus, la police peut à tout moment, faire des descentes inopinées sur les lieux pour cueillir les fumeurs de « yamba ».