J. P. Toupane, né en 1990, a commis l’irréparable. Il a assassiné son grand frère, Moïse Toupane pour une affaire de bol de riz. Il encourt une peine de 20 ans de prison. Il ressort des éléments discutés à la barre que les faits de l’espèce ont eu lieu le 29 juillet 2015. Ce jour-là, les frères devaient partager le repas qui leur a été réservé. Las d’attendre son grand frère qui tardait à se signaler, J. P. Toupane a tout mangé.
« J’ignorais que cela lui avait fait mal. Je me suis retiré dans ma chambre. Et Il m’y a trouvé pour se battre avec moi. J’ai réussi à m’échapper avant d’aller chercher un couteau pour le menacer car il m’avait blessé et je saignais. L’un de ses amis, présent à l’appartement au moment de la bagarre, avait récupéré le couteau. Je suis allé en procurer un autre pour me défendre. Je l’ai poignardé quand il m’a encore attaqué. Je n’avais pas l’intention de le tuer parce que c’est mon grand frère. Je regrette vraiment mon acte », a expliqué l’accusé à la barre de la chambre criminelle de Dakar.
Entendu à titre de simple renseignement, Joel Toupane, grand frère de l’accusé met cette affaire sur le compte de Satan. Selon lui, ces deux frères partageaient le même appartement et ils s’entendaient super bien. Ce, reconnait-il, même si parfois, le défunt se plaignait des écarts de l’accusé qui amenait à n’importe quelle heure ses copines à la maison. Il a ainsi demandé la clémence pour son jeune frère qui a regretté profondément son acte. La mère des jeunes était aussi présente à la barre de la chambre criminelle de Dakar. La tristesse se lisait sur son visage.
Devant le prétoire, elle répondait à peine aux questions du juge. Elle dit souffrir de la mort de son fils et de l’incarcération de son autre enfant. « J’ai perdu doublement dans cette affaire. L’un de mes fils a rejoint le Seigneur, l’autre croupit en prison. Je demande pardon pour ce dernier. Nous demandons la clémence du tribunal. Il a certes tué son frère mais il n’est pas un criminel. On a peur qu’il fasse une folie en prison. Il n’est plus lui-même depuis la commission des faits », a-t-elle expliqué.
Le procureur a requis la peine de 20 ans de travaux forcés. Pour lui, les faits reprochés à l’accusé sont avérés. En sus, il renseigne que ce dernier a prémédité son acte parce que quand on l’a désarmé, il est allé acheter un autre à la boutique pour tuer son grand frère. L’avocat de la défense a plaidé la clémence. L’affaire est mise en délibéré pour jugement qui sera rendu le 25 février 2020.
« J’ignorais que cela lui avait fait mal. Je me suis retiré dans ma chambre. Et Il m’y a trouvé pour se battre avec moi. J’ai réussi à m’échapper avant d’aller chercher un couteau pour le menacer car il m’avait blessé et je saignais. L’un de ses amis, présent à l’appartement au moment de la bagarre, avait récupéré le couteau. Je suis allé en procurer un autre pour me défendre. Je l’ai poignardé quand il m’a encore attaqué. Je n’avais pas l’intention de le tuer parce que c’est mon grand frère. Je regrette vraiment mon acte », a expliqué l’accusé à la barre de la chambre criminelle de Dakar.
Entendu à titre de simple renseignement, Joel Toupane, grand frère de l’accusé met cette affaire sur le compte de Satan. Selon lui, ces deux frères partageaient le même appartement et ils s’entendaient super bien. Ce, reconnait-il, même si parfois, le défunt se plaignait des écarts de l’accusé qui amenait à n’importe quelle heure ses copines à la maison. Il a ainsi demandé la clémence pour son jeune frère qui a regretté profondément son acte. La mère des jeunes était aussi présente à la barre de la chambre criminelle de Dakar. La tristesse se lisait sur son visage.
Devant le prétoire, elle répondait à peine aux questions du juge. Elle dit souffrir de la mort de son fils et de l’incarcération de son autre enfant. « J’ai perdu doublement dans cette affaire. L’un de mes fils a rejoint le Seigneur, l’autre croupit en prison. Je demande pardon pour ce dernier. Nous demandons la clémence du tribunal. Il a certes tué son frère mais il n’est pas un criminel. On a peur qu’il fasse une folie en prison. Il n’est plus lui-même depuis la commission des faits », a-t-elle expliqué.
Le procureur a requis la peine de 20 ans de travaux forcés. Pour lui, les faits reprochés à l’accusé sont avérés. En sus, il renseigne que ce dernier a prémédité son acte parce que quand on l’a désarmé, il est allé acheter un autre à la boutique pour tuer son grand frère. L’avocat de la défense a plaidé la clémence. L’affaire est mise en délibéré pour jugement qui sera rendu le 25 février 2020.