Quand un chantage perdure, il peut amener la victime, malgré sa situation matrimoniale et son entourage socialement contraignant, à clamer tout haut son amertume, quitte à mettre à nu sa vie antérieure peu catholique pour s’extraire des griffes de son bourreau. C’est ce qui est arrivé à cette dame de 30 ans, divorcée mais qui a eu le malheur de rencontrer un homme vicieux qui n’a pas accepté qu’elle se remarie. L’histoire se passe à Touba.
Ndèye, dans une plainte qu’elle a déposée sur la table du commissaire de Gouye Mbind, a accusé Cheikh qu’elle a connu au temps de son divorce, de collecte déloyale, de diffusion de données personnelles à caractère pornographique, le tout couronné par une entreprise de chantage inouïe.
Reconnaissant avoir entretenu avec l’homme une relation charnelle, la victime regrette encore les appels vidéo via WhatsApp lors desquels elle exhibait ses parties intimes. Ce qu’elle ne savait pas, c’est ce que Cheikh gardait soigneusement les images pour ensuite menacer de les diffuser sur internet si elle refusait de venir répondre à ses rendez-vous. Finalement, face au refus de Ndèye, Cheikh réclamera de l’argent. Ndeye lui remettra la somme de 120 000 francs. Seulement, cela ne suffisait pas à satisfaire la cupidité de son ex- amant qui demandait encore 100 000 frs.