Avoir des villes plus sûres et plus inclusives, c’est l’objet d’un symposium sous régional sur les stratégies locales de lutte contre la violence et la criminalité qui s’ouvre, aujourd’hui, à Dakar, sur l’initiative de 9 villes d’Afrique de l’Ouest et du Centre, en collaboration avec Onu Habitat et le Crdi (Centre de recherches pour le développement international). Prévue pour deux jours, cette rencontre est, selon le maire de la ville de Dakar, « une manifestation qui vise à réfléchir sur la question de la sécurité urbaine, en général, mais dans son volet prévention, anticipation et solution ». « Puisque la sécurité est une compétence d’Etat, il est généralement exercé par l’Etat central. Les collectivités locales ont un pouvoir de police quand elles l’exercent, c’est en accord avec le représentant de l’Etat », a dit Khalifa Sall qui ajoute que « les collectivités locales sont interpellées dans leur capacité à anticiper et à prévenir l’insécurité ».
« Ce sur quoi nous nous accordons plus, c’est que c’est l’insécurité humaine qui est à la base de l’insécurité publique, ce sont des hommes, des femmes, des jeunes qui ont été interpellés dans leur capacité à s’insérer dans la communauté et à y jouer leurs rôles qui se sont mis en marge ou qui ont été largués par la société, c’est cela la vraie raison ». A l’en croire, si certains ont pris la décision de vivre en marge de la société, c’est parce qu’il y a une cause bien évidente. « Le jeune drogué, la petite prostituée, le trafiquant de drogue, le voleur, jusqu’au djihadiste, ce sont des hommes et des femmes dont on peut retracer le parcours de dégraisse, d’inquiétude, d’insatisfaction, d’incapacité à être inséré dans la société, et qui viennent de nos quartiers et de nos maisons », a soutenu l'édile de la capitale.
Ces deux jours de conclave vont permettre ainsi aux autorités locales de « réfléchir sur quelle voie emprunter pour que ces situations ne puissent pas prospérer ». M. Sall d'indiquer : « Nous allons faire des échanges pour trouver des solutions qui peuvent rendre nos villes plus sûres ».
« Ce sur quoi nous nous accordons plus, c’est que c’est l’insécurité humaine qui est à la base de l’insécurité publique, ce sont des hommes, des femmes, des jeunes qui ont été interpellés dans leur capacité à s’insérer dans la communauté et à y jouer leurs rôles qui se sont mis en marge ou qui ont été largués par la société, c’est cela la vraie raison ». A l’en croire, si certains ont pris la décision de vivre en marge de la société, c’est parce qu’il y a une cause bien évidente. « Le jeune drogué, la petite prostituée, le trafiquant de drogue, le voleur, jusqu’au djihadiste, ce sont des hommes et des femmes dont on peut retracer le parcours de dégraisse, d’inquiétude, d’insatisfaction, d’incapacité à être inséré dans la société, et qui viennent de nos quartiers et de nos maisons », a soutenu l'édile de la capitale.
Ces deux jours de conclave vont permettre ainsi aux autorités locales de « réfléchir sur quelle voie emprunter pour que ces situations ne puissent pas prospérer ». M. Sall d'indiquer : « Nous allons faire des échanges pour trouver des solutions qui peuvent rendre nos villes plus sûres ».