L’Association des juristes sénégalaises a impliqué les religieux dans son combat pour l’adoption d’une loi autorisant l’avortement médicalisé au Sénégal. En conférence de presse, sa chargée de Communication, Ami Sakho, a confié que l’AJS a échangé avec les leaders religieux et les choses sont très claires.
«Selon plusieurs doctrines musulmanes, en cas de viol, d’inceste ou autres, l’avortement est permis avant les 120 jours», a-t-elle affirmé. Sans se douter de la Réaction qui l’attendait dans l’assistance, Imam Ismaila Ndiaye, membre de la Ligue des Imams et Prédicateurs du Sénégal et membre du Forum civil, prenant part à la rencontre, a aussitôt répliqué en ces termes : «tout ce qu’ils disent est faux”.
“Tuer la vie à 120, avant ou après 120 jours est interdit par l’Islam. Mettez moi ces religieux entre guillemets, qui leur a donné des diplômes de religieux. Comme il existe des juristes qui peuvent manipuler les textes constitutionnels, des juristes peuvent aussi manipuler les textes religieux, en se disant religieux », a-t-il expliqué.
«Selon plusieurs doctrines musulmanes, en cas de viol, d’inceste ou autres, l’avortement est permis avant les 120 jours», a-t-elle affirmé. Sans se douter de la Réaction qui l’attendait dans l’assistance, Imam Ismaila Ndiaye, membre de la Ligue des Imams et Prédicateurs du Sénégal et membre du Forum civil, prenant part à la rencontre, a aussitôt répliqué en ces termes : «tout ce qu’ils disent est faux”.
“Tuer la vie à 120, avant ou après 120 jours est interdit par l’Islam. Mettez moi ces religieux entre guillemets, qui leur a donné des diplômes de religieux. Comme il existe des juristes qui peuvent manipuler les textes constitutionnels, des juristes peuvent aussi manipuler les textes religieux, en se disant religieux », a-t-il expliqué.