Dans son fameux texte intitulé "Mes raisons de voter Non", l'ancien Premier ministre a ouvert une brèche dans laquelle s'est engouffré le Secrétaire d'Etat à la communication pour démonter son argumentaire à propos du deuxième tour de la Présidentielle. Abdoul Mbaye écrit : "(…) Exigeons qu’on nous rende notre 'scrutin majoritaire à deux tours', explicitement précisé à l’article 26 de la constitution actuelle. Il n’a pas échappé aux Sénégalais que le projet de révision de l’article 26 soumis au Conseil Constitutionnel omet curieusement le nombre de tours de l’élection présidentielle (…)". Pour Yakham Mbaye, "soit, l'ancien Pm Abdoul Mbaye n'a pas lu le projet de loi constitutionnel soumis au Conseil constitutionnel et qu'il n'en subodore que ce qui se dit dans les grand place, soit il l'a lu, mais fait dans la politique".
"C'est pour ces raisons que je veux démontrer que l'histoire du 2e tour dont on parle est faux", dit M. Mbaye qui spécifie, dans les colonnes du Populaire, que "cette disposition n'a pas été retirée et qu'elle est en fait réglée par l'article 33 de la Constitution qui n'a pas été touchée". Techniquement, dit-il ,"l'article 26 de la Constitution de 2001 dit que 'le président de la République est élu au suffrage universel direct et au scrutin majoritaire à deux tour'. Pendant ce temps, l'article 26 du projet de révision de la Constitution soumise au Conseil constitutionnel dit que 'le président de la République est élu au suffrage universel direct et à la majorité absolue des suffrages exprimés'. Mais il faut aller à l'article 33 de la Constitution qui règle cette question du 2e tour pour montrer que le deuxième tour n'est pas enlevé".
Aussi, cite-t-il l'article 33 qui dit : "Le scrutin a lieu un dimanche. Toutefois, pour les membres des corps militaires et paramilitaires, le vote peut se dérouler sur un ou plusieurs jours fixés par décret. Nul n'est élu au premier tour s'il n'a obtenu la majorité absolue des suffrages exprimés. Si aucun candidat n'a obtenu la majorité requise, il est procédé à un second tour de scrutin le troisième dimanche qui suit la décision du Conseil constitutionnel. Sont admis à se présenter à ce second tour, les deux candidats arrivés en tête au premier tour. En cas de contestation, le second tour a lieu le troisième dimanche suivant le jour du prononcé de la décision du Conseil constitutionnel. Au second tour, la majorité relative suffit pour être élu".
Cet article, insiste le secrétaire d'Etat, n'est pas touché par "le projet de réforme qui, rappelle-t-il, ne concerne que 18 articles sur 108 de la Constitution. Il s'agit des articles 4, 6, 27, 28, 58, 59, 60, 62, 71, 78, 81, 85, 86, 89, 92, 102 et 103 en plus de l'article 25 du Titre II (qui a également changé pour devenir "des droits et libertés fondamentaux et des devoirs des citoyens") qui enregistre deux alinéas de plus". Hormis cela, il signale que "les 90 autres articles non concernés par la réforme ne figurent pas dans le projet de loi soumis au Conseil constitutionnel". D'ailleurs, s'interroge-t-il, "comment des articles non concernés par la réforme peuvent-ils être soumis au Conseil constitutionnel ?".
"C'est pour ces raisons que je veux démontrer que l'histoire du 2e tour dont on parle est faux", dit M. Mbaye qui spécifie, dans les colonnes du Populaire, que "cette disposition n'a pas été retirée et qu'elle est en fait réglée par l'article 33 de la Constitution qui n'a pas été touchée". Techniquement, dit-il ,"l'article 26 de la Constitution de 2001 dit que 'le président de la République est élu au suffrage universel direct et au scrutin majoritaire à deux tour'. Pendant ce temps, l'article 26 du projet de révision de la Constitution soumise au Conseil constitutionnel dit que 'le président de la République est élu au suffrage universel direct et à la majorité absolue des suffrages exprimés'. Mais il faut aller à l'article 33 de la Constitution qui règle cette question du 2e tour pour montrer que le deuxième tour n'est pas enlevé".
Aussi, cite-t-il l'article 33 qui dit : "Le scrutin a lieu un dimanche. Toutefois, pour les membres des corps militaires et paramilitaires, le vote peut se dérouler sur un ou plusieurs jours fixés par décret. Nul n'est élu au premier tour s'il n'a obtenu la majorité absolue des suffrages exprimés. Si aucun candidat n'a obtenu la majorité requise, il est procédé à un second tour de scrutin le troisième dimanche qui suit la décision du Conseil constitutionnel. Sont admis à se présenter à ce second tour, les deux candidats arrivés en tête au premier tour. En cas de contestation, le second tour a lieu le troisième dimanche suivant le jour du prononcé de la décision du Conseil constitutionnel. Au second tour, la majorité relative suffit pour être élu".
Cet article, insiste le secrétaire d'Etat, n'est pas touché par "le projet de réforme qui, rappelle-t-il, ne concerne que 18 articles sur 108 de la Constitution. Il s'agit des articles 4, 6, 27, 28, 58, 59, 60, 62, 71, 78, 81, 85, 86, 89, 92, 102 et 103 en plus de l'article 25 du Titre II (qui a également changé pour devenir "des droits et libertés fondamentaux et des devoirs des citoyens") qui enregistre deux alinéas de plus". Hormis cela, il signale que "les 90 autres articles non concernés par la réforme ne figurent pas dans le projet de loi soumis au Conseil constitutionnel". D'ailleurs, s'interroge-t-il, "comment des articles non concernés par la réforme peuvent-ils être soumis au Conseil constitutionnel ?".