La situation sanitaire installée par la pandémie de Covid-19 met les promoteurs dans le flou total. Alors que ces derniers ont déjà injecté beaucoup d'argent dans des combats.
La lutte et le sport de manière générale sont bloqués par la propagation de la pandémie de coronavirus. Depuis le mois de mars dernier, toutes les activités sportives sont suspendues à cause de cette maudite maladie qui hante le monde tout entier. L'UEFA et la Ligue des champions sans compter des championnats européens ont opté pour une reprise sans public. La lutte ne pourrait pas suivre cette logique. Donc, il faut nécessairement un retour à la normale pour que les activités de l'arène reprennent sans pépin.
Pourtant, les promoteurs ont fait fi de cette règle pour monter plusieurs combats qui leur coûtent les yeux de la tête. En effet, bon nombre d'entre eux croient encore que le Covid-19 va s'estomper avant le mois d'octobre. Après le déconfinement partiel ou la levée du couvre-feu, les promoteurs étaient optimistes. Cependant, la situation s'est dégradée au lendemain de la fête de Tabaski. Les cas communautaires se multiplient tristement. La maladie commence à atteindre un stade dangereux.
Ce qui est certain, c'est que les autorités ne vont pas céder à la pression des montages des combats pour laisser les promoteurs organiser. Tant que la situation sanitaire n'est pas maîtrisée, il est impensable d'organiser des galas où des milliers de gens s'amassent dans un environnement sans respect des gestes barrières. Les promoteurs devront attendre des semaines ou plusieurs mois. Les combats pourraient démarrer en 2021. Mais quand ? Pour le moment, c'est le flou total.