L'ONG Action Aid avait dénombré entre 2000 et 2012, plus de 638 000 h de terres qui sont sorties des mains des exploitants originels pour aller à des investisseurs étrangers ou nationaux. Le rapport 2016 de Land Matrix révèle que depuis 2014, les acquisitions foncières ont repris. L'organisme renseigne que 18 transactions foncières ont été signées en 2016 pour une superficie totale de 270 908 ha. Ceci, indique l'ONG, représente près de 3% des terres arables.
Des surfaces détenues majoritairement par des investisseurs étrangers. Selon le point focal de Land Matrix en Afrique, Angela Harding, la majorité des transactions concerne des baux qui couvrent des périodes allant de 10 à 99 ans. Il ressort que la zone la plus ciblée par les investisseurs étrangers, reste la région de Louga.
En effet, c'est dans le Ndiambour qu'on retrouve la plus grande appropriation foncière qui s'étend sur un périmètre de 55 000 ha. Elle est détenue par une entreprise italienne du nom de Nuove Iniziative Industriali. A Linguère, Matrix Land a noté la présence de l'entreprise saoudienne Asiyla Gum Company à qui on a octroyé un périmètre de 20 000 ha.
Parmi les 18 investisseurs bénéficiaires de cette spéculation foncière, 12 proviennent des pays européens, notamment la Roumanie, l'Italie, la France, les Pays-Bas, les pays asiatiques comme l'Inde ou d'Afrique ( Nigéria, Cameroun). Le rapport note toutefois que ce sont les entreprises françaises qui sont les plus impliquées dans les offres, elles sont au nombre de 9 sur les 18 transactions.
Le document renseigne que les investisseurs étrangers n'ont pas de partenariat avec des investisseurs nationaux et que ces derniers ne détiennent que deux petites transactions représentant seulement 10,5% du total. En outre, ces bailleurs s'activent dans les cultures vivrières, la production d'agro-carburants ou les projets agro-énergétiques.
Selon le rapport, les cultures vivrières représentent 28% des projets en cours alors que les agro-carburants couvrent 44% des réserves. Toutefois, le président de l'ONG CICODEV se réjouit des actions menées par la société civile et les communautés à la base pour faire face à ces acquisitions de terre à grande échelle.
Notamment, les résultats que ces dernières ont obtenu à Diokoul dans la région de Louga en permettant aux paysans de recouvrer 350 ha sur les 400 qu'un ancien Président de la République avait octroyés à un investisseur.
Tout comme la levée de boucliers des citoyens pour dire non à la construction de l'ambassade de la Turquie sur la corniche ouest. Ainsi, ces organisations encouragent la société civile et les communautés à continuer ce rôle d'alerte et de veille pour contrecarrer la boulimie foncière.
source: enquête
Des surfaces détenues majoritairement par des investisseurs étrangers. Selon le point focal de Land Matrix en Afrique, Angela Harding, la majorité des transactions concerne des baux qui couvrent des périodes allant de 10 à 99 ans. Il ressort que la zone la plus ciblée par les investisseurs étrangers, reste la région de Louga.
En effet, c'est dans le Ndiambour qu'on retrouve la plus grande appropriation foncière qui s'étend sur un périmètre de 55 000 ha. Elle est détenue par une entreprise italienne du nom de Nuove Iniziative Industriali. A Linguère, Matrix Land a noté la présence de l'entreprise saoudienne Asiyla Gum Company à qui on a octroyé un périmètre de 20 000 ha.
Parmi les 18 investisseurs bénéficiaires de cette spéculation foncière, 12 proviennent des pays européens, notamment la Roumanie, l'Italie, la France, les Pays-Bas, les pays asiatiques comme l'Inde ou d'Afrique ( Nigéria, Cameroun). Le rapport note toutefois que ce sont les entreprises françaises qui sont les plus impliquées dans les offres, elles sont au nombre de 9 sur les 18 transactions.
Le document renseigne que les investisseurs étrangers n'ont pas de partenariat avec des investisseurs nationaux et que ces derniers ne détiennent que deux petites transactions représentant seulement 10,5% du total. En outre, ces bailleurs s'activent dans les cultures vivrières, la production d'agro-carburants ou les projets agro-énergétiques.
Selon le rapport, les cultures vivrières représentent 28% des projets en cours alors que les agro-carburants couvrent 44% des réserves. Toutefois, le président de l'ONG CICODEV se réjouit des actions menées par la société civile et les communautés à la base pour faire face à ces acquisitions de terre à grande échelle.
Notamment, les résultats que ces dernières ont obtenu à Diokoul dans la région de Louga en permettant aux paysans de recouvrer 350 ha sur les 400 qu'un ancien Président de la République avait octroyés à un investisseur.
Tout comme la levée de boucliers des citoyens pour dire non à la construction de l'ambassade de la Turquie sur la corniche ouest. Ainsi, ces organisations encouragent la société civile et les communautés à continuer ce rôle d'alerte et de veille pour contrecarrer la boulimie foncière.
source: enquête