Soutien depuis la France : Le Nouveau Parti anticapitaliste solidaire à l’opposition sénégalaise


Rédigé le Jeudi 25 Février 2021 à 11:33 | Lu 83 fois | 0 commentaire(s)



Le Nouveau Parti anticapitaliste estime que «depuis l’élection présidentielle de février 2019, le Pastef, ses responsables et les organisations de la coalition organisée autour de lui, sont l’objet d’attaques redoublées de la part du pouvoir sénégalais de Macky Sall». Dans une déclaration de soutien, ce parti politique français ajoute ces derniers jours, Ousmane Sonko fait l’objet d’une procédure de levée de l’immunité parlementaire suite à une accusation de viol par une salariée d’un salon de massage – qui a porté plainte contre X.


Soutien depuis la France : Le Nouveau Parti anticapitaliste solidaire à l’opposition sénégalaise
Le Nouveau Parti anticapitaliste estime que «cette accusation, qui n’a pas encore été instruite ni jugée, est instrumentalisée par le régime et est largement perçue dans le pays comme une manœuvre visant à empêcher M. Sonko de participer à la vie politique de son pays».

Sans se prononcer en aucune manière sur le fond de cette accusation de viol qui doit être instruite et jugée, le Nouveau Parti anticapitaliste demande que les droits civiques de M. Sonko soient garantis face à un régime qui ignore depuis longtemps l’indépendance de la justice.

«Complicité de l’état français»
Le Npa dit apporter son «soutien à l’opposition démocratique sénégalaise, au Pastef et aux droits d’Ousmane Sonko face à la répression d’État». Il dénonce la complicité de l’État français qu’il accuse d’être complice du régime de Macky Sall.

Enfonçant le clou, le Npa ajoute que «le Pastef vient d’être poursuivi pour avoir prétendument fait appel à des fonds étrangers dans le cadre d’une souscription financière, ce qui pourrait prêter à sourire dans un pays où la corruption des dirigeants par les grandes sociétés européennes fait régulièrement la Une des journaux».
«Aujourd’hui, cette répression s’intensifie dans la perspective du troisième mandat présidentiel que Macky Sall envisage de briguer en 2024, malgré la limitation à deux mandats inscrite dans la Constitution sénégalaise.

Après avoir éliminé toute concurrence, y compris dans son propre camp, et avoir réintégré dans le camp présidentiel son principal opposant lors de la dernière élection présidentielle, Idrissa Seck, il veut accomplir son engagement de «réduire l’opposition à sa plus simple expression», en muselant le Pastef qui a rassemblé 15% des voix en février dernier», dénonce le Nouveau Parti anticapitaliste.
Tribune
 
 


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