Beaucoup de flou entoure cette affaire. Khartoum affirme que les six hommes détenaient des passeports tchadiens. « Comme nous avons un accord de sécurité, ils ont été remis à Ndjamena », explique l’armée soudanaise.
Les six ressortissants tchadiens ont été interpellés entre octobre et novembre à divers endroits sur le territoire soudanais. Les uns dans le Darfour frontalier avec le Tchad, les autres à Khartoum dans la capitale ou encore à Port Soudan sur les rives de la mer Rouge.
Des opérations qui ont été menées de concert avec les services tchadiens qui ont fourni les indications à leurs collègues soudanais.
Que Boko Haram ait des Tchadiens dans ses rangs n’est pas une surprise. Selon l’International Crisis Group (ICG), plusieurs de ces ressortissants sont surveillés depuis longtemps et certains ont été emprisonnés dès 2011. Par contre, en trouver au Soudan intrigue, tant la zone est éloignée de leur fief.
Selon un chercheur, Khartoum réfléchirait à la création d’une force pour éviter les incursions du groupe islamiste. On se souvient d’ailleurs qu’en septembre, les Soudanais avaient ordonné la fermeture de leur frontière avec la Centrafrique et la Libye, en citant seulement des dangers économiques et sécuritaires.
Les « voitures Boko Haram »
Cette arrestation est en tout cas annoncée alors qu’une délégation soudanaise, comprenant le chef des renseignements, était à Ndjamena mercredi, officiellement pour évoquer des affaires frontalières.
Une démarcation touchée par le trafic et que les Soudanais tentent depuis longtemps d’endiguer. Des restrictions ont été imposées. Les véhicules importés illégalement du Tchad ou du Niger se sont par exemple vus imposer une taxe. D’ailleurs, ça ne s’invente pas, on les surnomme les « voitures Boko Haram ».
Les six ressortissants tchadiens ont été interpellés entre octobre et novembre à divers endroits sur le territoire soudanais. Les uns dans le Darfour frontalier avec le Tchad, les autres à Khartoum dans la capitale ou encore à Port Soudan sur les rives de la mer Rouge.
Des opérations qui ont été menées de concert avec les services tchadiens qui ont fourni les indications à leurs collègues soudanais.
Que Boko Haram ait des Tchadiens dans ses rangs n’est pas une surprise. Selon l’International Crisis Group (ICG), plusieurs de ces ressortissants sont surveillés depuis longtemps et certains ont été emprisonnés dès 2011. Par contre, en trouver au Soudan intrigue, tant la zone est éloignée de leur fief.
Selon un chercheur, Khartoum réfléchirait à la création d’une force pour éviter les incursions du groupe islamiste. On se souvient d’ailleurs qu’en septembre, les Soudanais avaient ordonné la fermeture de leur frontière avec la Centrafrique et la Libye, en citant seulement des dangers économiques et sécuritaires.
Les « voitures Boko Haram »
Cette arrestation est en tout cas annoncée alors qu’une délégation soudanaise, comprenant le chef des renseignements, était à Ndjamena mercredi, officiellement pour évoquer des affaires frontalières.
Une démarcation touchée par le trafic et que les Soudanais tentent depuis longtemps d’endiguer. Des restrictions ont été imposées. Les véhicules importés illégalement du Tchad ou du Niger se sont par exemple vus imposer une taxe. D’ailleurs, ça ne s’invente pas, on les surnomme les « voitures Boko Haram ».