Le gérant de quincaillerie, Ch. D, dit Ibrahima, marié, est poursuivi pour détournement de mineure suivi de grossesse, pédophilie et incitation à la tentative d’avortement provoqué par absorption de produits nuisibles à la santé contre une fille de 17 ans nommée M. C. Elle est élève en classe de 3ème et traîne une grossesse de 11 semaines.
C’est avec du bleu d’outre-mer que le gérant de quincaillerie, Ch. D, dit Ibrahima, a voulu interrompre la grossesse coupable de la mineure M. C. dont il est accusé d’être l’auteur. Quand il a appris la nouvelle, il a donné de l’argent à la fille pour que celle-ci aille se faire avorter dans une structure hospitalière. Mais au refus catégorique de la gamine, il utilise le produit colorant de linge sans obtenir le résultat escompté.
Ibrahima a connu la fille en 2013 alors que celle-ci était venue sur demande de sa mère dans la quincaillerie pour lui vendre des mangues. L’occasion faisant le larron, le bonhomme fait la connaissance de la gamine et propose de sortir en amoureux avec lui. L’écolière tergiverse, refuse et évoque le comportement caractériel de sa maman. Mais, Ibrahima use de sa capacité de persuasion et obtient l’accord de la gamine. Aussi, il lui exprime sa ferme volonté de l’épouser et vante ses qualités morales.
La mère de la petite découvre l’idylle et interpelle son enfant en la sommant de rompre les amarres. Mais, voulant prendre les devants, le garçon envoie une délégation chez les parents de la fille au courant du mois de septembre 2015 pour demander sa main. Le papa de celle-ci décline l’offre de mariage et évoque la minorité de son enfant qui, explique-t-il, n’a pas encore terminé ses études scolaires.
«Il m’a fait boire du bleu d’outre mer pour me faire avorter. Sans succès»
Avril 2016, Ibrahima invite la gamine dans sa quincaillerie, s’enferme avec elle et abuse d’elle. «C’est dans ces circonstances qu’il est allé fermer une des portes de sa quincaillerie avant de me violer à même le sol. Désemparée, j’ai commencé à pleurer avant de le frapper avec une bassine vide. Il a riposté. Le 27 avril courant, je n’ai pas vu mes règles et je lui en ai parlé. Il m’a remis 2.000 francs pour faire le test de grossesse qui s’est révélé positif. Informé, il m’a demandé de garder le silence car aucun membre de sa famille n’a connu dans le passé un tel délit. Il m’a donné 5.000 francs pour aller me faire avorter à l’hôpital de Thiaroye. Face à mon refus, il m’a fait boire du bleu d’outre mer. Sans succès. On n’a entretenu qu’un seul rapport sexuel. Il payait mes fournitures scolaires, m’offrait de l’argent et des cadeaux», soutient la fille.
«Elle s’est déshabillée devant moi et je n’ai pas pu me retenir»
Le mis en cause a reconnu en partie les griefs retenus contre lui et indique avoir couché avec la fille en juin et non avril 2016. Aussi, plaide-t-il l’excuse de provocation et se justifie par l’attitude provocatrice de l’adolescente. «Après l’avoir chassée une première fois de mon lieu de travail, elle est revenue au mois de juin et non avril dernier et s’est déshabillée devant moi. Je n’ai pas pu me retenir. On a fait l’amour sans se protéger. Son père m’a sommé de prendre mes responsabilités. Je lui ai rétorqué que je n’étais pas l’auteur de la grossesse. Il a menacé de me faire coffrer. J’ignorais son âge mineur», indique le gérant de quincaillerie. Il a été déféré au parquet par le poste de police de Sicap Mbao pour les charges incriminées.
C’est avec du bleu d’outre-mer que le gérant de quincaillerie, Ch. D, dit Ibrahima, a voulu interrompre la grossesse coupable de la mineure M. C. dont il est accusé d’être l’auteur. Quand il a appris la nouvelle, il a donné de l’argent à la fille pour que celle-ci aille se faire avorter dans une structure hospitalière. Mais au refus catégorique de la gamine, il utilise le produit colorant de linge sans obtenir le résultat escompté.
Ibrahima a connu la fille en 2013 alors que celle-ci était venue sur demande de sa mère dans la quincaillerie pour lui vendre des mangues. L’occasion faisant le larron, le bonhomme fait la connaissance de la gamine et propose de sortir en amoureux avec lui. L’écolière tergiverse, refuse et évoque le comportement caractériel de sa maman. Mais, Ibrahima use de sa capacité de persuasion et obtient l’accord de la gamine. Aussi, il lui exprime sa ferme volonté de l’épouser et vante ses qualités morales.
La mère de la petite découvre l’idylle et interpelle son enfant en la sommant de rompre les amarres. Mais, voulant prendre les devants, le garçon envoie une délégation chez les parents de la fille au courant du mois de septembre 2015 pour demander sa main. Le papa de celle-ci décline l’offre de mariage et évoque la minorité de son enfant qui, explique-t-il, n’a pas encore terminé ses études scolaires.
«Il m’a fait boire du bleu d’outre mer pour me faire avorter. Sans succès»
Avril 2016, Ibrahima invite la gamine dans sa quincaillerie, s’enferme avec elle et abuse d’elle. «C’est dans ces circonstances qu’il est allé fermer une des portes de sa quincaillerie avant de me violer à même le sol. Désemparée, j’ai commencé à pleurer avant de le frapper avec une bassine vide. Il a riposté. Le 27 avril courant, je n’ai pas vu mes règles et je lui en ai parlé. Il m’a remis 2.000 francs pour faire le test de grossesse qui s’est révélé positif. Informé, il m’a demandé de garder le silence car aucun membre de sa famille n’a connu dans le passé un tel délit. Il m’a donné 5.000 francs pour aller me faire avorter à l’hôpital de Thiaroye. Face à mon refus, il m’a fait boire du bleu d’outre mer. Sans succès. On n’a entretenu qu’un seul rapport sexuel. Il payait mes fournitures scolaires, m’offrait de l’argent et des cadeaux», soutient la fille.
«Elle s’est déshabillée devant moi et je n’ai pas pu me retenir»
Le mis en cause a reconnu en partie les griefs retenus contre lui et indique avoir couché avec la fille en juin et non avril 2016. Aussi, plaide-t-il l’excuse de provocation et se justifie par l’attitude provocatrice de l’adolescente. «Après l’avoir chassée une première fois de mon lieu de travail, elle est revenue au mois de juin et non avril dernier et s’est déshabillée devant moi. Je n’ai pas pu me retenir. On a fait l’amour sans se protéger. Son père m’a sommé de prendre mes responsabilités. Je lui ai rétorqué que je n’étais pas l’auteur de la grossesse. Il a menacé de me faire coffrer. J’ignorais son âge mineur», indique le gérant de quincaillerie. Il a été déféré au parquet par le poste de police de Sicap Mbao pour les charges incriminées.