En marge du sommet Union Européenne-Union Africaine devant se tenir les 17 et 18 février prochains à Bruxelles, la Présidente de la commission européenne, Ursula Von der Leyen, est en visite au Sénégal ces 9 et 10 février. Dans le cadre de cette visite, une séance de travail s’est tenue ce jeudi au ministère des Affaires étrangères. La réunion a été présidée par le chef de la diplomatie sénégalaise, Me Aïssata Tall Sall et la vice-présidente de la commission européenne, Margrethe Vestager en compagnie de la délégation sénégalaise et des commissaires européens.
Concernant le grand rendez-vous entre l’Europe et l’Afrique qui aura lieu dans quelques jours, Me Aïssata Tall Sall s’attend à des innovations importantes : « Nous allons vers un sommet pour nous extrêmement important, un sommet pour lequel, nous avons redéfini la forme de notre partenariat avant même d’aborder les questions de fond. Par la forme, je voudrais que ce sommet soit efficace. Je ne dis pas que les autres ne les étaient pas mais celui-là, nous le voulons beaucoup plus efficace que tous les précédents. »
Bien que satisfaite de l’implication de l’Europe dans le processus de développement africain, le ministre des Affaires étrangères sénégalais espère que les futurs projets pilotés par l'Europe prendront beaucoup plus en compte les réalités socio-économiques africaines.
Poursuivant, Me A.T. Sall a évoqué les principaux défis d’avenir de l’Afrique répertoriés dans trois secteurs. Le premier objectif cité par le ministre est celui de la transition écologique. Une volonté impulsée par le Chef de l’Etat Macky Sall qui souhaite par ailleurs continuer à exploiter les énergies fossiles, en l’occurrence le gaz. Ensuite il y a les infrastructures. « Nous pensons que c’est une question déterminante pour le développement de l’Afrique. Le continent africain c’est 30 millions de Km², Un milliard 300 millions habitants et dans cette population, seuls 16 % commercent et font des transactions entre eux, c’est inacceptable », martèle madame le ministre. Qui poursuit : « Là aussi, l’Europe doit avoir une forte et une grande initiative pour l’Afrique pour décloisonner, de faire tomber les barrières, d’aller les uns vers les autres, de faire passer les personnes et les biens par toutes les frontières sans que cela ne soit une difficulté ». Et enfin, la digitalisation. Me Aïssata Tall Sall a fait part de la nécessité de cette technologie notamment pour la nouvelle génération : « Cet outil important que vous avez en charge. Et nous pensons que face à la digitalisation du monde, c’est la chose qui doit être la mieux partagée et ce, rapidement. Vous avez constaté de vous-même comment cette jeunesse est en phase avec la digitalisation. Il y a ce besoin d’avoir beaucoup plus de connectivité. Et là Mme la vice-présidente, nous attendons un bond fantastique pour la digitalisation des sociétés africaines et particulièrement de sa jeunesse. »
Prenant acte de toutes ces recommandations, la Vice-présidente exécutive de la commission européenne, Margrethe Vestager, a réaffirmé la volonté de l’Europe à soutenir le développement africain. Rapporte Vipeoples .
Concernant le grand rendez-vous entre l’Europe et l’Afrique qui aura lieu dans quelques jours, Me Aïssata Tall Sall s’attend à des innovations importantes : « Nous allons vers un sommet pour nous extrêmement important, un sommet pour lequel, nous avons redéfini la forme de notre partenariat avant même d’aborder les questions de fond. Par la forme, je voudrais que ce sommet soit efficace. Je ne dis pas que les autres ne les étaient pas mais celui-là, nous le voulons beaucoup plus efficace que tous les précédents. »
Bien que satisfaite de l’implication de l’Europe dans le processus de développement africain, le ministre des Affaires étrangères sénégalais espère que les futurs projets pilotés par l'Europe prendront beaucoup plus en compte les réalités socio-économiques africaines.
Poursuivant, Me A.T. Sall a évoqué les principaux défis d’avenir de l’Afrique répertoriés dans trois secteurs. Le premier objectif cité par le ministre est celui de la transition écologique. Une volonté impulsée par le Chef de l’Etat Macky Sall qui souhaite par ailleurs continuer à exploiter les énergies fossiles, en l’occurrence le gaz.
Prenant acte de toutes ces recommandations, la Vice-présidente exécutive de la commission européenne, Margrethe Vestager, a réaffirmé la volonté de l’Europe à soutenir le développement africain. Rapporte Vipeoples .