L’avocat des parties civiles, Me Serigne Diongue, a annoncé à l’AFP un appel à la suite, selon lui, de « cette décision calamiteuse ».
« Nous sommes surpris par le (jugement) qui est une insulte à la communauté mouride qui a subi une offense. C’est une peine légère qui n’est pas en adéquation avec le délit », a déclaré à la presse Serigne Fallou Fall, un responsable d’une association partie civile au procès.
« Nous exprimons la colère de toute la communauté mouride. Ceux qui s’attaquent au mouridisme s’attaquent à l’islam confrérique » au Sénégal, a ajouté M. Fall.
Le jugement a été prononcé mercredi en présence de fidèles mourides mais en l’absence du prévenu. M. Sakho n’avait pas non plus assisté à l’audience du 19 octobre parce qu’il « a peur pour sa vie », avait déclaré à l’AFP un membre de son entourage.
Lors d’une suspension d’audience le 17 octobre, des fidèles mourides avaient menacé physiquement l’accusé, avant que les gendarmes ne le fassent entrer dans le poste de sécurité, tandis que d’autres fidèles tentaient de les dissuader de s’en prendre à lui.
Cheikh Mbacké Sakho est poursuivi pour « injure commise par le biais d’un système informatique sur un groupe de personnes qui se caractérise ou se distingue par la religion ».
Il avait accusé les marabouts sénégalais de faire du « business » avec la religion et de « tromper » les fidèles, dans une vidéo diffusée sur internet. Il visait surtout les chefs religieux mourides, les accusant de s’être détournés de la voie du fondateur du mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba.
Il avait ensuite présenté ses excuses dans une autre vidéo, sous la contrainte de fidèles mourides dont certains, selon les médias, voulaient le lyncher.
Le Sénégal, réputé pour sa tolérance religieuse, est peuplé à plus de 90 % de musulmans appartenant pour la plupart à diverses confréries, très influentes dans la vie politique et sociale.
Afp
« Nous sommes surpris par le (jugement) qui est une insulte à la communauté mouride qui a subi une offense. C’est une peine légère qui n’est pas en adéquation avec le délit », a déclaré à la presse Serigne Fallou Fall, un responsable d’une association partie civile au procès.
« Nous exprimons la colère de toute la communauté mouride. Ceux qui s’attaquent au mouridisme s’attaquent à l’islam confrérique » au Sénégal, a ajouté M. Fall.
Le jugement a été prononcé mercredi en présence de fidèles mourides mais en l’absence du prévenu. M. Sakho n’avait pas non plus assisté à l’audience du 19 octobre parce qu’il « a peur pour sa vie », avait déclaré à l’AFP un membre de son entourage.
Lors d’une suspension d’audience le 17 octobre, des fidèles mourides avaient menacé physiquement l’accusé, avant que les gendarmes ne le fassent entrer dans le poste de sécurité, tandis que d’autres fidèles tentaient de les dissuader de s’en prendre à lui.
Cheikh Mbacké Sakho est poursuivi pour « injure commise par le biais d’un système informatique sur un groupe de personnes qui se caractérise ou se distingue par la religion ».
Il avait accusé les marabouts sénégalais de faire du « business » avec la religion et de « tromper » les fidèles, dans une vidéo diffusée sur internet. Il visait surtout les chefs religieux mourides, les accusant de s’être détournés de la voie du fondateur du mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba.
Il avait ensuite présenté ses excuses dans une autre vidéo, sous la contrainte de fidèles mourides dont certains, selon les médias, voulaient le lyncher.
Le Sénégal, réputé pour sa tolérance religieuse, est peuplé à plus de 90 % de musulmans appartenant pour la plupart à diverses confréries, très influentes dans la vie politique et sociale.
Afp