S’entretenant lundi soir avec des journalistes, le diplomate a appelé à "une très bonne coopération" entre Etats africains concernés par cette question, "pour lutter plus efficacement et plus férocement" contre ces réseaux de trafiquants.
Il recevait, à sa résidence, les participants à une réunion du Réseau français de coopération et d’action culturelle, qui se tient pour deux jours à Dakar et à laquelle prennent, notamment, part les chefs de service de coopération et d’action culturelle des ambassades françaises d’Afrique ainsi que les conseillers de coopération et d’action culturelle (COCAC).
"Il faut aussi faire ce travail politique en Libye pour stabiliser le pays et faire en sorte que ses institutions soient plus solides et puissent exercer tout leur rôle sur le pays pour mettre fin à ces pratiques", a dit le diplomate.
Il s’est dit certes "consterné, scandalisé par cette abomination", mais "ces faits étaient connus", a-t-il relevé, affirmant avoir lui-même alerté "à plusieurs reprises depuis plusieurs mois sur le fait que des trafiquants utilisaient les migrants, abusaient d’eux, les kidnappaient et les réduisaient en esclavage".
"Cette situation était bien connue et je suis très heureux que les télévisions aient pu montrer cette réalité", a déclaré l’ambassadeur de France au Sénégal.
Selon lui, "la première chose à faire est de lutter avec férocité contre ces trafiquants, contre ces marchands qui, avec indignité, utilisent les hommes et les femmes dépourvus d’espoir qui choisissent la migration".
"Il faut lutter férocement contre ces réseaux et retenir que ces réseaux ne sont pas uniquement en Libye, mais ils sont sur tout le chemin" emprunté par les migrants, a ajouté le diplomate français.
Il s’est dit certain que les autorités libyennes sont "totalement" opposées à ces pratiques, "mais seulement, il leur faut les moyens d’assumer leur autorité sur tout le territoire", a-t-il conclu.
Il recevait, à sa résidence, les participants à une réunion du Réseau français de coopération et d’action culturelle, qui se tient pour deux jours à Dakar et à laquelle prennent, notamment, part les chefs de service de coopération et d’action culturelle des ambassades françaises d’Afrique ainsi que les conseillers de coopération et d’action culturelle (COCAC).
"Il faut aussi faire ce travail politique en Libye pour stabiliser le pays et faire en sorte que ses institutions soient plus solides et puissent exercer tout leur rôle sur le pays pour mettre fin à ces pratiques", a dit le diplomate.
Il s’est dit certes "consterné, scandalisé par cette abomination", mais "ces faits étaient connus", a-t-il relevé, affirmant avoir lui-même alerté "à plusieurs reprises depuis plusieurs mois sur le fait que des trafiquants utilisaient les migrants, abusaient d’eux, les kidnappaient et les réduisaient en esclavage".
"Cette situation était bien connue et je suis très heureux que les télévisions aient pu montrer cette réalité", a déclaré l’ambassadeur de France au Sénégal.
Selon lui, "la première chose à faire est de lutter avec férocité contre ces trafiquants, contre ces marchands qui, avec indignité, utilisent les hommes et les femmes dépourvus d’espoir qui choisissent la migration".
"Il faut lutter férocement contre ces réseaux et retenir que ces réseaux ne sont pas uniquement en Libye, mais ils sont sur tout le chemin" emprunté par les migrants, a ajouté le diplomate français.
Il s’est dit certain que les autorités libyennes sont "totalement" opposées à ces pratiques, "mais seulement, il leur faut les moyens d’assumer leur autorité sur tout le territoire", a-t-il conclu.