De la radio Sénégal Fm au plateau de Petit Déj, cette belle et talentueuse journaliste devenue Madame Sarr depuis quelques temps nous a révélé que son papa ne voulait pas la voir faire du journalisme.
Elle a accepté pour la première fois de lever un coin du voile sur sa vie privé -côté cour, côté jardin- à notre équipe qui est allée à sa rencontre. Un entretien exclusif avec Xelmi.info
Présentez vous à nos lecteurs Nabou…
Je m’appelle Seynabou Ndiaye, j’ai 25 ans, je suis présentatrice Télé, journaliste de formation. C’est après mon bac série L que mon père qui ne voulait pas me voir faire carrière dans le journalisme m’a inscrite à IAM pour faire des études en management. Mais après une année j’ai quitté cette école parce que je ne m’en sortais pas avec les maths financières. C’est par la suite que je me suis inscrite à l’Iseg pour suivre une formation en journalisme. Après ma formation, j’ai eu à effectuer des stages auprès de radios de la place, telles que Sénégal Fm avant d’atterrir à Walfadjri. Aujourd’hui je rends grâce à Dieu car je peux dire que je n’ai pas eu tord de choisir ce métier et mon père l’a bien compris.
Pourquoi votre papa ne voulait il pas que vous fassiez des études de journalisme ?
Je pense que c’est surtout parce qu’il me prédestiné à des études de management. Chaque père à des projets pour ses enfants. Mais aujourd’hui l’essentiel est qu’il à compris que le journalisme était mon destiné et il l’a accepté, heureusement pour moi puisque mon papa est mon ami, je saurais continuer dans ce métier s’il ne le bénissait pas.
Quels aspects de Seynabou ignorent les Sénégalais ?
(Rire…) L’aspect que les Sénégalais ignorent sur ma personne c’est peut être mon côté réservé, parce que je suis casanière. En dehors des exigences de la Télé qui nous obligent à adopter un certain nombre de comportements, il faut rire même si on n’en a pas envie ; je ne suis pas une personne très rigolo, je suis plutôt calme et très colérique ; je me fâche pour un rien. Il faut dire que ça ne colle pas trop avec la télé mais je fais de mon mieux pour camoufler ce côté de ma personnalité le temps que je passe à l’antenne.
Comment êtes-vous arrivée à walf ?
Il faut dire que j’ai eu la chance de comprendre très tôt que le journalisme, même après une formation de qualité, c’est d’abord et avant tout un travail de terrain. Ce qui a fait que c’est dès la première année de ma formation que j’ai commencé à chercher à effectuer des stages.
Toutefois je dois dire que ce n’était pas du tout facile d’en trouver. C’est après plusieurs mois passés à frapper à la porte des rédactions qu’on m’a annoncé que Bécaye Mbaye a ouvert une radio. J’y suis allé déposer une demande et on m’a appelée. J’ai passé six mois dans cette radio, et c’est par la suite qu’on m’a libéré pour Walfadjri.
Parlez-nous de l’émission Petit Déj que vous présentez sur Walf Tv…
Je pense que Petit Déj c’est une charge de plus, un fardeau pour nous qui sommes chargés de l’animer, parce qu’il n’est pas facile de se lever tous les jours à 4 heures du matin, d’assurer l’antenne de 6 heures à 10 heures ; et parfois même après l’émission nous descendons sur le terrain pour des reportages. Chaque jour nous essayons de faire mieux que l’émission passée pour faire plaisir à nos téléspectateurs. Mais c’est aussi un honneur de le faire, surtout quand nous recevons de bons feedbacks. Nous ne sommes pas les premiers à faire une émission matinale, mais aujourd’hui, je pense que nous sommes la première matinale que suivent les Sénégalais, et ça nous le devons à notre entente, nous qui sommes chargés d’animer cette émission.
Racontez-nous une anecdote produite sur le plateau de Petit Déj…
Il faut dire que Petit Déj c’est chaque jour des délires. Cela a même étonné beaucoup de nos invités qui soulignent très souvent la complicité qui existe entre nous. Par exemple quand on fait passer un clip vidéo, nous sommes sur le plateau en train de danser, de se taquiner les uns les autres.
Ndèye Astou Guèye vous manque t’elle ?
Beaucoup ! Je dois dire qu’elle y est pour beaucoup si je suis encore à Walf. Parce qu’elle (Ndèye Astou Gueye, ex journaliste à walf qui exerce actuellement à la Sen Tv) m’a expliqué qu’au pendant mon stage ses collègues ne lui ont dit que du bien sur moi, et depuis elle me suit. Quand Mattel qui présentait Petit Déj s’apprêtait à nous quitter, elle m’a demandé de prendre en main l’émission. Ndèye Astou est comme un coach pour moi. Présentement nous ne sommes plus dans la même boîte, mais elle continue de m’appeler pour me donner de ses conseils. Ndèye Astou est plus qu’une doyenne pour moi, elle est une grande sœur. Oui, Ndèye Astou Guèye me manque.
Que pensez-vous de la « transhumance » des Hommes de média ?
Je pense que les gens suivent leurs intérêts. Quand on vous soumet une offre qui vous arrange, je ne vois pas de mal à ce que la personne va là où elle se sent mieux. Mais toutefois ce que je ne peux pas concevoir, c’est le comportement de certains qui passent leur temps à parler en mal dans le dos des gens par rapport au côté de la barrière où ils se trouvent actuellement. Ce n’est pas le rôle du journaliste ou de l’animateur de porter le combat des patrons de presse.
Quels sont vos rapports avec les autres acteurs du milieu ?
Ce sont des rapports très sains. En ce qui me concerne, j’ai commencé à les fréquenter tout récemment. Ils sont pour la plupart des doyens et doyennes qui me donnent de bons conseils quand l’occasion se présente. Je les remercie pour cela.
Peut-on s’attendre à voir Seynabou sur les plateaux d’une autre télévision ?
(Rire…) L’avenir nous le dira. Mais ce qui est sûr, c’est que pour le moment je suis à Walfadjri où je me sens bien.
Quels sont vos projets ?
Ils sont énormes… Pour la Télé ou à la radio, j’ai beaucoup de projets en tête. En bon journaliste, je rêve de progresser dans le métier que j’ai choisi, que ce soit au Sénégal ou à l’extérieur. Pourquoi pas…, arriver à un niveau où je serais citée en exemple pour les jeunes consœurs… Je passe mon temps à essayer de voir comment apporter du sang neuf par rapport à ce qui se fait comme programme dans nos télés et radios, parce qu’il faut le dire, au Sénégal toutes les Télés font toutes presque les mêmes choses.
Seynabou à t-elle une idole dans le milieu ?
J’en ai trois même ! Le premier il n’est pas journaliste, c’est un animateur et c’est Dj Boubs. Boubacar est une référence pour moi. Je dois dire que si je suis journaliste, il en est pour beaucoup. Le second, c’est El hadji Assane Guèye. Lui je l’aime de par son professionnalisme, même s’il le fait en wolof. Le troisième c’est Pape Ngagne Ndiaye. Lui, il a un caractère que j’aime, en plus la manière dont il manage son émission, c’est impeccable. Mais après tout, cela ne fait pas d’eux les leaders de la presse nationale comme ils prétendent, puisque c’est Walfadjri qui l’est… (Rire).
Quel est le plus beau jour de votre vie ?
C’est le jour où j’ai parlé à Youssou Ndour au téléphone. Parce que je suis un grand fan de Youssou Ndour. C’est lui que j’écoute pour gagner en inspiration. À chaque fois qu’il joue, je vais en boîte ; sur ma tablette il n’y a pas un seul titre d’un autre musicien, il n’y a que la musique de Youssou Ndour.
Un mot pour Xelmi ?
Ce sera des mots d’encouragements, parce que ça fait toujours plaisir de voir des jeunes entreprenants qui essaient de mettre sur pied leur propre affaire, surtout en ces moments où trouver un boulot est un véritable casse-tête. Je ne peux que prier pour vous, que votre projet soit grand et que dans le futur qu’on puisse parler de Xelmi comme un des leaders dans l’espace médiatique sénégalais.
Propos recueillis par Sidy Djimby NDAO
Elle a accepté pour la première fois de lever un coin du voile sur sa vie privé -côté cour, côté jardin- à notre équipe qui est allée à sa rencontre. Un entretien exclusif avec Xelmi.info
Présentez vous à nos lecteurs Nabou…
Je m’appelle Seynabou Ndiaye, j’ai 25 ans, je suis présentatrice Télé, journaliste de formation. C’est après mon bac série L que mon père qui ne voulait pas me voir faire carrière dans le journalisme m’a inscrite à IAM pour faire des études en management. Mais après une année j’ai quitté cette école parce que je ne m’en sortais pas avec les maths financières. C’est par la suite que je me suis inscrite à l’Iseg pour suivre une formation en journalisme. Après ma formation, j’ai eu à effectuer des stages auprès de radios de la place, telles que Sénégal Fm avant d’atterrir à Walfadjri. Aujourd’hui je rends grâce à Dieu car je peux dire que je n’ai pas eu tord de choisir ce métier et mon père l’a bien compris.
Pourquoi votre papa ne voulait il pas que vous fassiez des études de journalisme ?
Je pense que c’est surtout parce qu’il me prédestiné à des études de management. Chaque père à des projets pour ses enfants. Mais aujourd’hui l’essentiel est qu’il à compris que le journalisme était mon destiné et il l’a accepté, heureusement pour moi puisque mon papa est mon ami, je saurais continuer dans ce métier s’il ne le bénissait pas.
Quels aspects de Seynabou ignorent les Sénégalais ?
(Rire…) L’aspect que les Sénégalais ignorent sur ma personne c’est peut être mon côté réservé, parce que je suis casanière. En dehors des exigences de la Télé qui nous obligent à adopter un certain nombre de comportements, il faut rire même si on n’en a pas envie ; je ne suis pas une personne très rigolo, je suis plutôt calme et très colérique ; je me fâche pour un rien. Il faut dire que ça ne colle pas trop avec la télé mais je fais de mon mieux pour camoufler ce côté de ma personnalité le temps que je passe à l’antenne.
Comment êtes-vous arrivée à walf ?
Il faut dire que j’ai eu la chance de comprendre très tôt que le journalisme, même après une formation de qualité, c’est d’abord et avant tout un travail de terrain. Ce qui a fait que c’est dès la première année de ma formation que j’ai commencé à chercher à effectuer des stages.
Toutefois je dois dire que ce n’était pas du tout facile d’en trouver. C’est après plusieurs mois passés à frapper à la porte des rédactions qu’on m’a annoncé que Bécaye Mbaye a ouvert une radio. J’y suis allé déposer une demande et on m’a appelée. J’ai passé six mois dans cette radio, et c’est par la suite qu’on m’a libéré pour Walfadjri.
Parlez-nous de l’émission Petit Déj que vous présentez sur Walf Tv…
Je pense que Petit Déj c’est une charge de plus, un fardeau pour nous qui sommes chargés de l’animer, parce qu’il n’est pas facile de se lever tous les jours à 4 heures du matin, d’assurer l’antenne de 6 heures à 10 heures ; et parfois même après l’émission nous descendons sur le terrain pour des reportages. Chaque jour nous essayons de faire mieux que l’émission passée pour faire plaisir à nos téléspectateurs. Mais c’est aussi un honneur de le faire, surtout quand nous recevons de bons feedbacks. Nous ne sommes pas les premiers à faire une émission matinale, mais aujourd’hui, je pense que nous sommes la première matinale que suivent les Sénégalais, et ça nous le devons à notre entente, nous qui sommes chargés d’animer cette émission.
Racontez-nous une anecdote produite sur le plateau de Petit Déj…
Il faut dire que Petit Déj c’est chaque jour des délires. Cela a même étonné beaucoup de nos invités qui soulignent très souvent la complicité qui existe entre nous. Par exemple quand on fait passer un clip vidéo, nous sommes sur le plateau en train de danser, de se taquiner les uns les autres.
Ndèye Astou Guèye vous manque t’elle ?
Beaucoup ! Je dois dire qu’elle y est pour beaucoup si je suis encore à Walf. Parce qu’elle (Ndèye Astou Gueye, ex journaliste à walf qui exerce actuellement à la Sen Tv) m’a expliqué qu’au pendant mon stage ses collègues ne lui ont dit que du bien sur moi, et depuis elle me suit. Quand Mattel qui présentait Petit Déj s’apprêtait à nous quitter, elle m’a demandé de prendre en main l’émission. Ndèye Astou est comme un coach pour moi. Présentement nous ne sommes plus dans la même boîte, mais elle continue de m’appeler pour me donner de ses conseils. Ndèye Astou est plus qu’une doyenne pour moi, elle est une grande sœur. Oui, Ndèye Astou Guèye me manque.
Que pensez-vous de la « transhumance » des Hommes de média ?
Je pense que les gens suivent leurs intérêts. Quand on vous soumet une offre qui vous arrange, je ne vois pas de mal à ce que la personne va là où elle se sent mieux. Mais toutefois ce que je ne peux pas concevoir, c’est le comportement de certains qui passent leur temps à parler en mal dans le dos des gens par rapport au côté de la barrière où ils se trouvent actuellement. Ce n’est pas le rôle du journaliste ou de l’animateur de porter le combat des patrons de presse.
Quels sont vos rapports avec les autres acteurs du milieu ?
Ce sont des rapports très sains. En ce qui me concerne, j’ai commencé à les fréquenter tout récemment. Ils sont pour la plupart des doyens et doyennes qui me donnent de bons conseils quand l’occasion se présente. Je les remercie pour cela.
Peut-on s’attendre à voir Seynabou sur les plateaux d’une autre télévision ?
(Rire…) L’avenir nous le dira. Mais ce qui est sûr, c’est que pour le moment je suis à Walfadjri où je me sens bien.
Quels sont vos projets ?
Ils sont énormes… Pour la Télé ou à la radio, j’ai beaucoup de projets en tête. En bon journaliste, je rêve de progresser dans le métier que j’ai choisi, que ce soit au Sénégal ou à l’extérieur. Pourquoi pas…, arriver à un niveau où je serais citée en exemple pour les jeunes consœurs… Je passe mon temps à essayer de voir comment apporter du sang neuf par rapport à ce qui se fait comme programme dans nos télés et radios, parce qu’il faut le dire, au Sénégal toutes les Télés font toutes presque les mêmes choses.
Seynabou à t-elle une idole dans le milieu ?
J’en ai trois même ! Le premier il n’est pas journaliste, c’est un animateur et c’est Dj Boubs. Boubacar est une référence pour moi. Je dois dire que si je suis journaliste, il en est pour beaucoup. Le second, c’est El hadji Assane Guèye. Lui je l’aime de par son professionnalisme, même s’il le fait en wolof. Le troisième c’est Pape Ngagne Ndiaye. Lui, il a un caractère que j’aime, en plus la manière dont il manage son émission, c’est impeccable. Mais après tout, cela ne fait pas d’eux les leaders de la presse nationale comme ils prétendent, puisque c’est Walfadjri qui l’est… (Rire).
Quel est le plus beau jour de votre vie ?
C’est le jour où j’ai parlé à Youssou Ndour au téléphone. Parce que je suis un grand fan de Youssou Ndour. C’est lui que j’écoute pour gagner en inspiration. À chaque fois qu’il joue, je vais en boîte ; sur ma tablette il n’y a pas un seul titre d’un autre musicien, il n’y a que la musique de Youssou Ndour.
Un mot pour Xelmi ?
Ce sera des mots d’encouragements, parce que ça fait toujours plaisir de voir des jeunes entreprenants qui essaient de mettre sur pied leur propre affaire, surtout en ces moments où trouver un boulot est un véritable casse-tête. Je ne peux que prier pour vous, que votre projet soit grand et que dans le futur qu’on puisse parler de Xelmi comme un des leaders dans l’espace médiatique sénégalais.
Propos recueillis par Sidy Djimby NDAO