C’est une circoncision qui a tourné au drame. Aide-infirmier et imam de la mosquée de Sébikotane, M. A. Fall a infligé des blessures à un bébé de 27 jours au cours d’une circoncision. Celui-ci a succombé, après son évacuation à l’hôpital de Diamniadio. Un décès dû à une anoxie anémie, d’après les résultats de l’autopsie.
D’après Rewmi, le prévenu a été jugé par le tribunal des flagrants délits de Dakar pour homicide involontaire et exercice illégal de la médecine. Niant la seconde infraction, M. Fall a fait savoir avoir été formé dans un centre médico-social. Après l’obtention de son diplôme d’aide-infirmier, il a servi dans un internat à Sébikotane où il gérait l’infirmerie sous la supervision d’un médecin.
« J’ai circoncis le nourrisson à domicile. L’anesthésie locale a porté ses fruits. Il n’y avait aucune poche de saignement au moment où je mettais l’enfant à la disposition de sa mère. Quarante minutes plus tard, on m’a signalé qu’il a eu des complications. J’ai demandé son évacuation à l’hôpital. J’ai dû faire une erreur ce jour-là », s’est-il expliqué. Fall a soufflé avoir circoncis les deux grand frères du défunt ainsi que d’autres enfants par le passé.
La maman du bébé qui s’est résignée, n’a pas porté plainte. Faisant ses réquisitions, la déléguée du procureur a estimé que la tragédie est dûe à la non-qualification du prévenu. Elle a ainsi requis deux ans, dont six mois ferme. D’après Me Idrissa Sadjo, tous les aides-infirmiers font de la circoncision. « Le prévenu exerce depuis 2004 et n’a jamais eu de problème. Même la partie civile n’a pas daigné porté plainte. Tendez-lui la perche en lui donnant le sursis », a sollicité l’avocat.
Son confrère Me Ousseynou Ngom a relevé que la mère de la victime est venue au tribunal pour apporter son soutien au comparant, lequel a été finalement condamné à six mois de prison assortis du sursis, après sept jours de détention provisoire.
D’après Rewmi, le prévenu a été jugé par le tribunal des flagrants délits de Dakar pour homicide involontaire et exercice illégal de la médecine. Niant la seconde infraction, M. Fall a fait savoir avoir été formé dans un centre médico-social. Après l’obtention de son diplôme d’aide-infirmier, il a servi dans un internat à Sébikotane où il gérait l’infirmerie sous la supervision d’un médecin.
« J’ai circoncis le nourrisson à domicile. L’anesthésie locale a porté ses fruits. Il n’y avait aucune poche de saignement au moment où je mettais l’enfant à la disposition de sa mère. Quarante minutes plus tard, on m’a signalé qu’il a eu des complications. J’ai demandé son évacuation à l’hôpital. J’ai dû faire une erreur ce jour-là », s’est-il expliqué. Fall a soufflé avoir circoncis les deux grand frères du défunt ainsi que d’autres enfants par le passé.
La maman du bébé qui s’est résignée, n’a pas porté plainte. Faisant ses réquisitions, la déléguée du procureur a estimé que la tragédie est dûe à la non-qualification du prévenu. Elle a ainsi requis deux ans, dont six mois ferme. D’après Me Idrissa Sadjo, tous les aides-infirmiers font de la circoncision. « Le prévenu exerce depuis 2004 et n’a jamais eu de problème. Même la partie civile n’a pas daigné porté plainte. Tendez-lui la perche en lui donnant le sursis », a sollicité l’avocat.
Son confrère Me Ousseynou Ngom a relevé que la mère de la victime est venue au tribunal pour apporter son soutien au comparant, lequel a été finalement condamné à six mois de prison assortis du sursis, après sept jours de détention provisoire.