M. Sèye comparaissait devant le tribunal des flagrants délits de Dakar pour homicide involontaire et défaut de maîtrise. Il avait heurté mortellement un scootériste à la Sicap Liberté 2.
Une tragédie qui avait suscité l'indignation des riverains, exprimée à travers une pétition pour réclamer le retrait définitif du permis du mis en cause. A en croire Idrissa Cissé qui a transmis la pétition à la juridiction, il redoutait cet accident mortel, parce que le prévenu conduit de manière irresponsable dans "les petites rues de la Sicap Liberté 2".
Des récriminations que le comparant a dégagées en touche. D'après ses dires, il conduit très rarement, car son lieu de travail n’est pas loin de son domicile. Il y va à pied très souvent. Toutefois, M. Sèye a fait savoir qu’il ne connaît pas les signataires de la pétition, car il habite dans le quartier depuis très peu de temps.
S'agissant de l'accident, il narre qu’il n’a pas vu la victime à cause de la pénombre. Il a juste entendu un bruit. Après, il a vu le défunt projeté à terre. Pour convaincre le juge de sa bonne foi, le prévenu a confessé avoir remis 500.000 francs à la famille éplorée, tout en promettant de prendre en charge le fils du défunt.
De l'avis de Me Cissé qui a plaidé pour le retrait du permis, le prévenu a un comportement dangereux qui doit être réprimé. Il a privé une famille de son soutien et un enfant de son père, peste-t- il.
L'avocat a demandé que les intérêts des parties civiles soient réservés. Le maître des poursuites a requis une peine ferme de six mois.
Pour Me Mansour Diongue, le comparant est déjà puni, puisqu’il souffre dans son for intérieur. Son confrère, Me Souleymane Diagne, n’a pas manqué d’indexer la responsabilité de la victime qui roulait en sens inverse et sans lumière.
Le duo a demandé que la constitution de partie civile des signataires soit déclarée irrecevable. Dans son délibéré ce vendredi 25 mars 2022, le juge s'est montré très clément envers le prévenu, au grand dam des 200 signataires de la pétition. Après l'avoir condamné à un mois de prison ferme, il ordonné la suspension du permis pour une durée d'un mois.
Rewmi
Une tragédie qui avait suscité l'indignation des riverains, exprimée à travers une pétition pour réclamer le retrait définitif du permis du mis en cause. A en croire Idrissa Cissé qui a transmis la pétition à la juridiction, il redoutait cet accident mortel, parce que le prévenu conduit de manière irresponsable dans "les petites rues de la Sicap Liberté 2".
Des récriminations que le comparant a dégagées en touche. D'après ses dires, il conduit très rarement, car son lieu de travail n’est pas loin de son domicile. Il y va à pied très souvent. Toutefois, M. Sèye a fait savoir qu’il ne connaît pas les signataires de la pétition, car il habite dans le quartier depuis très peu de temps.
S'agissant de l'accident, il narre qu’il n’a pas vu la victime à cause de la pénombre. Il a juste entendu un bruit. Après, il a vu le défunt projeté à terre. Pour convaincre le juge de sa bonne foi, le prévenu a confessé avoir remis 500.000 francs à la famille éplorée, tout en promettant de prendre en charge le fils du défunt.
De l'avis de Me Cissé qui a plaidé pour le retrait du permis, le prévenu a un comportement dangereux qui doit être réprimé. Il a privé une famille de son soutien et un enfant de son père, peste-t- il.
L'avocat a demandé que les intérêts des parties civiles soient réservés. Le maître des poursuites a requis une peine ferme de six mois.
Pour Me Mansour Diongue, le comparant est déjà puni, puisqu’il souffre dans son for intérieur. Son confrère, Me Souleymane Diagne, n’a pas manqué d’indexer la responsabilité de la victime qui roulait en sens inverse et sans lumière.
Le duo a demandé que la constitution de partie civile des signataires soit déclarée irrecevable. Dans son délibéré ce vendredi 25 mars 2022, le juge s'est montré très clément envers le prévenu, au grand dam des 200 signataires de la pétition. Après l'avoir condamné à un mois de prison ferme, il ordonné la suspension du permis pour une durée d'un mois.
Rewmi