L'ex président de la communauté rurale de Kéniabour, Ousmane Lô et deux de ses conseillers, Maba Seck et Doudou Ndour sont rattrapés par l'histoire. Les faits remontent le 16 octobre 1999. Les deux conseillers de l’ex-président de la communauté rurale précités avaient tenu une réunion d'information dans le village pour évoquer un projet gouvernemental qui devrait s’étendre sur une superficie d'un kilomètre carré, en collaboration avec les propriétaires de faire des cultures en saison sèche et de les restituer les terres en hivernage. Le refus des paysans après plusieurs rencontres ne freinera pas les hommes de main d’Ousmane Lô qui continuèrent toujours d'évoquer l'intérêt public. Qu'on prenne l'argent du dédommagement ou non, les champs seront confisqués car c'est une décision du gouvernement, se montraient formels les émissaires de M. Lô qui parvinrent finalement à convaincre les paysans qui dirent finalement ne pas être en mesure de s'opposer à une décision gouvernementale. Ainsi, outre ses explications, le secrétaire d'Ousmane Lô appela les paysans pour leur filer chacun une enveloppe contenant des sommes allant de 20. 000 FCFA à 80.000 FCFA, alors que le plus petit des champs fait au moins 1,5ha. Le chef du village Assane Seck de rapporter que c’est quelques jours après qu’ils ont compris que les champs ont été en réalité attribués à un libano-syrien du nom de Charles Adad qui s'apprêtait à commencer des travaux avec des engins et chercher des plants de mangue. Les villageois comprirent alors que le projet de cultures en saison sèche n'était en fait que du leurre. Et même s’il y avait des vergers avec plus de cent pieds de mangues sur les terres confisquées, les propriétaires n’ont reçu que des sommes dérisoires et pendant l'hivernage, des dizaines de familles sont restées sans leurs champs.
Sokhna Faye, représentante des femmes du village, dont sa famille a perdu 1,5ha indique qu’auparavant, c'est sur cette terre que provenaient toutes leurs ressources pour vivre mais aujourd'hui, ils sont réduits à la pauvreté et courent directement à la mendicité comme plusieurs paysans. Mais, ne comptant pas se laisser faire, les paysans avec à leur tête Ousseynou Seck, spolié lui aussi de 2ha, avaient entamé une procédure judiciaire. Ils obtiendront gain de cause car le tribunal de Thiès prononça l'expulsion de Charles Adad le 15 novembre 2012, et le 25 décembre 2014, il fut expulsé par Me Sourakhatou Diène, huissier de justice. Zélé M. Adad qui use de tous les moyens, entame à son tour une nouvelle procédure. Mais sans succès. Le tribunal va confirmer son expulsion. Inlassable, il va attaquer la décision du tribunal d'expulsion en référé, mais perdra encore le 29 janvier 2015. La bataille judiciaire perdue, le libano syrien entame celle des biceps. Le 20 juin 2015, son « tombeur » Ousseynou seck qui se rendait naturellement sur le site vers 18 heures a failli en faire les frais. Ce dernier de raconter que Charles Adad a foncé sur lui avec son véhicule. Il dit avoir évité l'irréparable en se jetant derrière un arbre pour sauver sa peau. Son ami le dénommé Thierry Vasconserve, moins chanceux, a reçu un coup de poing de Charles Adad sur la figure. Toutefois, deux plaintes ont été déposées sur la table du procureur de Thiès qui a envoyé un soit transmis à la brigade de Popenguine pour enquête. Lu sur leral visité par vipeoples
Sokhna Faye, représentante des femmes du village, dont sa famille a perdu 1,5ha indique qu’auparavant, c'est sur cette terre que provenaient toutes leurs ressources pour vivre mais aujourd'hui, ils sont réduits à la pauvreté et courent directement à la mendicité comme plusieurs paysans. Mais, ne comptant pas se laisser faire, les paysans avec à leur tête Ousseynou Seck, spolié lui aussi de 2ha, avaient entamé une procédure judiciaire. Ils obtiendront gain de cause car le tribunal de Thiès prononça l'expulsion de Charles Adad le 15 novembre 2012, et le 25 décembre 2014, il fut expulsé par Me Sourakhatou Diène, huissier de justice. Zélé M. Adad qui use de tous les moyens, entame à son tour une nouvelle procédure. Mais sans succès. Le tribunal va confirmer son expulsion. Inlassable, il va attaquer la décision du tribunal d'expulsion en référé, mais perdra encore le 29 janvier 2015. La bataille judiciaire perdue, le libano syrien entame celle des biceps. Le 20 juin 2015, son « tombeur » Ousseynou seck qui se rendait naturellement sur le site vers 18 heures a failli en faire les frais. Ce dernier de raconter que Charles Adad a foncé sur lui avec son véhicule. Il dit avoir évité l'irréparable en se jetant derrière un arbre pour sauver sa peau. Son ami le dénommé Thierry Vasconserve, moins chanceux, a reçu un coup de poing de Charles Adad sur la figure. Toutefois, deux plaintes ont été déposées sur la table du procureur de Thiès qui a envoyé un soit transmis à la brigade de Popenguine pour enquête. Lu sur leral visité par vipeoples