L'affaire assez sensible a été gérée dans la plus grande discrétion. Mais, c'était sans compter avec la perspicacité de dakarposte.com. En effet, la puce à l'ouïe, nous avons mené nos investigations. Et, c'est pour apprendre qu'un cadre et non des moindres du ministère de la Santé est finalement tombé. En effet, Cheikh Oumar Ba, puisqu'il s'agit de lui, a été cravaté par la S.U. de Dakar. Explications!
La falsification d'une signature peut porter atteinte au bien-être d'une personne mais peut porter aussi atteinte au public. C'est pour cela que des lois ont été statuées pour pouvoir infliger des punitions nécessaires à ceux qui font usage de faux. Le "cas Cheikh Oumar Bâ", du nom de ce cadre au ministère de la Santé est, à n'en point douter, d'une extrême gravité. Et, des informations glanées par-ci et par -là notamment auprès de sources tapies au niveau du ministère de la Santé, dakarposte tient que "même les plus hautes autorités du pays, au premier chef la victime principale Mme le ministre Eva Marie Coll Seck, se sont personnellement impliquées pour avoir demandé à en savoir plus sur les tenants et aboutissants d'autant que cette esclandre a fini par s'internationaliser". Car, des ressortissants de pays étrangers, particulièrement de la Chine sont mouillés jusqu'à la möelle épinière. D'où l'enquête policière confiée aux limiers de la Sureté Urbaine de Dakar dirigé par le discret commissaire El Haj Cheikh Dramé.
Que s'est-il exactement passé?
De nos recoupements, nous avons pu glaner que tout est parti de l'autorisation d'ouverture d'un cabinet médical privé. Une autorisation délivrée par le ministre chargé de la Santé sur demande de l'intéressé.
A la question de savoir qui peut initier cette démarche ? Il revient à dakarposte que toute personne titulaire d'un diplôme de médecine, de nationalité Sénégalaise ou ressortissant d'un pays de l'UEMOA.
Quels sont alors les documents à fournir ?
Une demande adressée au ministre chargé de la Santé avec l'adresse exacte du lieu d'implantation
Une copie certifiée conforme du diplôme
Une copie certifiée conforme du diplôme étranger plus son homologation
Un extrait d'acte de naissance de moins de 3 mois
Un extrait de casier judiciaire de moins de 3 mois
Une copie certifiée du certificat de nationalité sénégalaise
Un certificat de salubrité des locaux délivré par la brigade d'hygiène Un acte attestant que le demandeur n'est pas en activité dans la fonction publique, si c'est un agent de l'Etat, fournir une décision de retraite, un acte de démission ou une décision de radiation
Une enveloppe timbrée portant l'adresse exacte du demandeur et l'avis du médecin-chef de district du lieu d'implantation.
Malheureusement, le Pr Joesph Dieudonné Etogo et le chinois Exiao, étrangers vivant parmi nous, comme disait l'autre, n'ont pu remplir toutes les conditions requises pour obtenir une autorisation en bonne et due forme d'exercer la médecine au Sénégal. Tenant coûte que coûte à s'établir sous nos cieux et à n'importe quel prix, ils ont alors sollicité et bénéficié du service du nommé Cheikh OumarBâ, qui n'est autre que le chef de division de la Médecine Privée au ministère dirigée par Eva Marie Coll Seck.
En réalité, le sieur Cheikh Oumar Ba avait en charge de recevoir et d'instruire les demandes d'établissement d'autorisation d'exercer la médecine au Sénégal. Il ne sourcillera pas à leur délivrer deux arrêtés portant autorisation d'ouverture d'un cabinet médical à titre privé moyennant la bagatelle de deux millions cfa.
Interpelé par les éléments de la redoutée mais redoutable Sûreté Urbaine de Dakar, qui ont discrètement mené leurs investigations, Cheikh Oumar Bâ passe à table. A l'issue d'un interrogatoire dont seuls les limiers détiennent l'emphase, il reconnait avoir délivré les faux arrêtés aux sieurs Etoga et Hexiao qui avaient ouvert leurs "cabinets" privés assez courus dans des quartiers de Dakar dont nous tairons les noms.
Aux dernières nouvelles, il nous revient que Cheikh Oumar Bâ (décrit comme coutumier des faits) et le chinois cravatés, ont été finalement inculpés pour exercice illégal de la médecine, faux et usage de faux et concussion. L'enquête se poursuit car le Dr Joseph Dieudonné Etoga (en cavale) est activement recherché.
Affaire à suivre...
Mamadou Ndiaye
La falsification d'une signature peut porter atteinte au bien-être d'une personne mais peut porter aussi atteinte au public. C'est pour cela que des lois ont été statuées pour pouvoir infliger des punitions nécessaires à ceux qui font usage de faux. Le "cas Cheikh Oumar Bâ", du nom de ce cadre au ministère de la Santé est, à n'en point douter, d'une extrême gravité. Et, des informations glanées par-ci et par -là notamment auprès de sources tapies au niveau du ministère de la Santé, dakarposte tient que "même les plus hautes autorités du pays, au premier chef la victime principale Mme le ministre Eva Marie Coll Seck, se sont personnellement impliquées pour avoir demandé à en savoir plus sur les tenants et aboutissants d'autant que cette esclandre a fini par s'internationaliser". Car, des ressortissants de pays étrangers, particulièrement de la Chine sont mouillés jusqu'à la möelle épinière. D'où l'enquête policière confiée aux limiers de la Sureté Urbaine de Dakar dirigé par le discret commissaire El Haj Cheikh Dramé.
Que s'est-il exactement passé?
De nos recoupements, nous avons pu glaner que tout est parti de l'autorisation d'ouverture d'un cabinet médical privé. Une autorisation délivrée par le ministre chargé de la Santé sur demande de l'intéressé.
A la question de savoir qui peut initier cette démarche ? Il revient à dakarposte que toute personne titulaire d'un diplôme de médecine, de nationalité Sénégalaise ou ressortissant d'un pays de l'UEMOA.
Quels sont alors les documents à fournir ?
Une demande adressée au ministre chargé de la Santé avec l'adresse exacte du lieu d'implantation
Une copie certifiée conforme du diplôme
Une copie certifiée conforme du diplôme étranger plus son homologation
Un extrait d'acte de naissance de moins de 3 mois
Un extrait de casier judiciaire de moins de 3 mois
Une copie certifiée du certificat de nationalité sénégalaise
Un certificat de salubrité des locaux délivré par la brigade d'hygiène Un acte attestant que le demandeur n'est pas en activité dans la fonction publique, si c'est un agent de l'Etat, fournir une décision de retraite, un acte de démission ou une décision de radiation
Une enveloppe timbrée portant l'adresse exacte du demandeur et l'avis du médecin-chef de district du lieu d'implantation.
Malheureusement, le Pr Joesph Dieudonné Etogo et le chinois Exiao, étrangers vivant parmi nous, comme disait l'autre, n'ont pu remplir toutes les conditions requises pour obtenir une autorisation en bonne et due forme d'exercer la médecine au Sénégal. Tenant coûte que coûte à s'établir sous nos cieux et à n'importe quel prix, ils ont alors sollicité et bénéficié du service du nommé Cheikh OumarBâ, qui n'est autre que le chef de division de la Médecine Privée au ministère dirigée par Eva Marie Coll Seck.
En réalité, le sieur Cheikh Oumar Ba avait en charge de recevoir et d'instruire les demandes d'établissement d'autorisation d'exercer la médecine au Sénégal. Il ne sourcillera pas à leur délivrer deux arrêtés portant autorisation d'ouverture d'un cabinet médical à titre privé moyennant la bagatelle de deux millions cfa.
Interpelé par les éléments de la redoutée mais redoutable Sûreté Urbaine de Dakar, qui ont discrètement mené leurs investigations, Cheikh Oumar Bâ passe à table. A l'issue d'un interrogatoire dont seuls les limiers détiennent l'emphase, il reconnait avoir délivré les faux arrêtés aux sieurs Etoga et Hexiao qui avaient ouvert leurs "cabinets" privés assez courus dans des quartiers de Dakar dont nous tairons les noms.
Aux dernières nouvelles, il nous revient que Cheikh Oumar Bâ (décrit comme coutumier des faits) et le chinois cravatés, ont été finalement inculpés pour exercice illégal de la médecine, faux et usage de faux et concussion. L'enquête se poursuit car le Dr Joseph Dieudonné Etoga (en cavale) est activement recherché.
Affaire à suivre...
Mamadou Ndiaye