Une affaire gravissime pollue l’atmosphère à la Cour d’appel de Dakar. La juridiction par le Juge Demba Kandji est secoué par un scandale de trafic d’ordres de mise en liberté. Selon les informations du quotidien «Le Témoin », tout est parti d’une audience à laquelle devrait comparaître plusieurs détenus, jugés en première instance.
Au moment de l’appel des affaires à juger, les juges se sont vus répondre par les agents de l’administration pénitentiaire, que ces derniers ont bénéficié d’un ordre de mise en liberté provisoire. Plus de trente personnes ont pu ainsi être extraits et ont réussi à passer entre les mailles des filets de la justice.
Saisi de l’affaire, le Procureur de la République a aussitôt ouvert une enquête, confiée à la Section de recherches. Les efforts des enquêteurs n’ont pas tardé à porter leurs fruits car Lamine Diagne, un agent de l’administration de la Cour d’appel, parti à la retraite depuis quelques années mais qui a été maintenu au sein de la juridiction, est arrêté.
Il comparait aujourd'hui, devant le juge, pour le délit d’association de malfaiteurs, vol de documents administratifs, faux et usage de faux en écriture privée, entre autres. Le mis en cause ne serait qu’un des maillons de la chaîne. Neuf autres personnes seraient visées dans cette affaire, qui fleure bon le scandale avec l’implication de gros bonnets de la justice.
Au moment de l’appel des affaires à juger, les juges se sont vus répondre par les agents de l’administration pénitentiaire, que ces derniers ont bénéficié d’un ordre de mise en liberté provisoire. Plus de trente personnes ont pu ainsi être extraits et ont réussi à passer entre les mailles des filets de la justice.
Saisi de l’affaire, le Procureur de la République a aussitôt ouvert une enquête, confiée à la Section de recherches. Les efforts des enquêteurs n’ont pas tardé à porter leurs fruits car Lamine Diagne, un agent de l’administration de la Cour d’appel, parti à la retraite depuis quelques années mais qui a été maintenu au sein de la juridiction, est arrêté.
Il comparait aujourd'hui, devant le juge, pour le délit d’association de malfaiteurs, vol de documents administratifs, faux et usage de faux en écriture privée, entre autres. Le mis en cause ne serait qu’un des maillons de la chaîne. Neuf autres personnes seraient visées dans cette affaire, qui fleure bon le scandale avec l’implication de gros bonnets de la justice.