Comme je vous l’avais annoncé dans mon dernier article, mes recherches commencent à être émaillées de succès. Pour preuve, je viens de retrouver le « dagg » en brousse et je suis parvenu à en récolter déjà un sac pour la journée d’aujourd’hui malgré une forte pluie.
Description de la plante herbacée
Pour revenir à cette plante, encore appelée « dagg u ganaar » en wolof, « tupéré » en pulaar et « noob » en sérère, nous disons qu’elle pousse presque dans tous les types de sol.
Tiges rampantes, peu ramifiées ; feuilles opposées, paripennées, le plus souvent à six paires de folioles. Cette plante fleurit entre avril et septembre, voir novembre sous un climat chaud. Ses petites fleurs jaunes, portées par des pédoncules courts, sont souvent situées à l’aisselle des feuilles. Le fruit étoilé porte de longues épines qui permettent à l'espèce de se propager à l'aide d'animaux dans les pattes desquels ces épines peuvent se planter.
Quelques vertus empiriques de la plantes
Dans la société traditionnelle, le « dagg » était utilisé généralement dans le traitement des problèmes comme certaines affections urinaires ou génitales (leucchorrées, calculs urinaires, calculs rénaux, impuissance sexuelle, frigidité, sécheresse vaginale, etc).
Ses parties aériennes (tiges, feuilles) servaient à soigner les douleurs rhumatismales, car étant anti-inflammatoires.
Les racines de cette plante, elles, aideraient à soigner la gonorrhée, les coliques et les affections hépatiques (du foie).
Enfin, des expériences ont montré aussi que le « dagg » améliorerait l’activité motrice et le tonus musculaire chez l’homme.
Autres vertus et contre-indications
Notez que le « dagg » n’est pas une drogue. A ce jour, aucune toxicité avérée ou potentielle n’a été révélée sur cette plante.
La plante diminue d’ailleurs la tension artérielle par diminution de l’activité de l’enzyme de conversion de l’angiotensine et a un effet préventif à la formation de calculs urinaires ou rénaux. Elle est cependant déconseillée chez les femmes enceintes ou qui allaitent. Son utilisation est aussi déconseillée chez les enfants. Notons aussi que chez l’homme l’administration par voie orale des extraits de la plante, serait susceptible d’augmenter le désir sexuel et d’améliorer l’érection : la ruscogénine, exerce une action vasoconstrictrice. Les fruits provoquent une amélioration de l'érection et une augmentation de la durée du coït.
Précisons d’autre part que le « tupéré » agirait aussi sur le dysfonctionnement sexuel féminin en améliorant la libido et en atténuant les symptômes vasomoteurs et neuropsychique de la ménopause : bouffées de chaleur, irritabilité émotionnelle, dépression, etc.
Une plante qui entre dans la composition du « Manix »
Le « dagg » ou Tribulus terrestris est aussi une plante utilisée dans le traitement de stérilité du couple. Le Manix en fait, est un médicament fabriqué à partir de quatre plantes que sont : L’Asparagus racemosus qui est un stimulant qui a pour rôle d’agir sur les glandes endocrines (la glande pinéale, pituitaire et la gonade), le Tribulus terrestris encore appelée « dagg » ou « Tupéré », une plante qui selon eux, contient des saponines du type furostanole riche en protodioscine qui stimule qui stimule la spermatogénèse et la libido. Il agirait comme un diurétique et élimine les composés toxiques par voie rénale.
L’autre composant de ce médicament est Tinospora cordifolia qui selon l’indication, provoquerait la regénération des cellules abîmées et contribue à la maturation des fluides. Enfin, le Semecarpus anacardium, régénérateur, contribue à activer la maturation des spermatozoïdes.
Posologie :
Feuilles : infusez une poignée dans 1 litre d’eau chaude et en boire un verre à thé trois fois par jour, après les repas.
Pour les racines : Mettre un lot en décoction dans un litre d’eau pendant 10 mn et en boire un demi-verre à café après chacun des trois repas.
Plante entière : Bouillir une poignée dans 1 litre et demi d’eau pendant 5 minutes et en boire un demi-verre à café matin et soir.
NB : Le « dagg » trouvé, je suis à la recherche du « seber buki ».
Source: www.sambamara.com
Description de la plante herbacée
Pour revenir à cette plante, encore appelée « dagg u ganaar » en wolof, « tupéré » en pulaar et « noob » en sérère, nous disons qu’elle pousse presque dans tous les types de sol.
Tiges rampantes, peu ramifiées ; feuilles opposées, paripennées, le plus souvent à six paires de folioles. Cette plante fleurit entre avril et septembre, voir novembre sous un climat chaud. Ses petites fleurs jaunes, portées par des pédoncules courts, sont souvent situées à l’aisselle des feuilles. Le fruit étoilé porte de longues épines qui permettent à l'espèce de se propager à l'aide d'animaux dans les pattes desquels ces épines peuvent se planter.
Quelques vertus empiriques de la plantes
Dans la société traditionnelle, le « dagg » était utilisé généralement dans le traitement des problèmes comme certaines affections urinaires ou génitales (leucchorrées, calculs urinaires, calculs rénaux, impuissance sexuelle, frigidité, sécheresse vaginale, etc).
Ses parties aériennes (tiges, feuilles) servaient à soigner les douleurs rhumatismales, car étant anti-inflammatoires.
Les racines de cette plante, elles, aideraient à soigner la gonorrhée, les coliques et les affections hépatiques (du foie).
Enfin, des expériences ont montré aussi que le « dagg » améliorerait l’activité motrice et le tonus musculaire chez l’homme.
Autres vertus et contre-indications
Notez que le « dagg » n’est pas une drogue. A ce jour, aucune toxicité avérée ou potentielle n’a été révélée sur cette plante.
La plante diminue d’ailleurs la tension artérielle par diminution de l’activité de l’enzyme de conversion de l’angiotensine et a un effet préventif à la formation de calculs urinaires ou rénaux. Elle est cependant déconseillée chez les femmes enceintes ou qui allaitent. Son utilisation est aussi déconseillée chez les enfants. Notons aussi que chez l’homme l’administration par voie orale des extraits de la plante, serait susceptible d’augmenter le désir sexuel et d’améliorer l’érection : la ruscogénine, exerce une action vasoconstrictrice. Les fruits provoquent une amélioration de l'érection et une augmentation de la durée du coït.
Précisons d’autre part que le « tupéré » agirait aussi sur le dysfonctionnement sexuel féminin en améliorant la libido et en atténuant les symptômes vasomoteurs et neuropsychique de la ménopause : bouffées de chaleur, irritabilité émotionnelle, dépression, etc.
Une plante qui entre dans la composition du « Manix »
Le « dagg » ou Tribulus terrestris est aussi une plante utilisée dans le traitement de stérilité du couple. Le Manix en fait, est un médicament fabriqué à partir de quatre plantes que sont : L’Asparagus racemosus qui est un stimulant qui a pour rôle d’agir sur les glandes endocrines (la glande pinéale, pituitaire et la gonade), le Tribulus terrestris encore appelée « dagg » ou « Tupéré », une plante qui selon eux, contient des saponines du type furostanole riche en protodioscine qui stimule qui stimule la spermatogénèse et la libido. Il agirait comme un diurétique et élimine les composés toxiques par voie rénale.
L’autre composant de ce médicament est Tinospora cordifolia qui selon l’indication, provoquerait la regénération des cellules abîmées et contribue à la maturation des fluides. Enfin, le Semecarpus anacardium, régénérateur, contribue à activer la maturation des spermatozoïdes.
Posologie :
Feuilles : infusez une poignée dans 1 litre d’eau chaude et en boire un verre à thé trois fois par jour, après les repas.
Pour les racines : Mettre un lot en décoction dans un litre d’eau pendant 10 mn et en boire un demi-verre à café après chacun des trois repas.
Plante entière : Bouillir une poignée dans 1 litre et demi d’eau pendant 5 minutes et en boire un demi-verre à café matin et soir.
NB : Le « dagg » trouvé, je suis à la recherche du « seber buki ».
Source: www.sambamara.com