Alors que tous les regards sont tournés vers la lutte contre le Covid-19, des problèmes de santé publique persistent, comme la très préoccupante pénurie de sang. A Thiès, la cheffe de la banque de sang de l’hôpital El Hadji Ahmadou Sakhir Ndiéguène ne cesse d’alerter sur les risques liés à cette pénurie. Elle a même lancé, avec son équipe, des initiatives de sensibilisation sur les réseaux sociaux mais visiblement, la situation ne s’améliore toujours pas.
C’est parce que, estime Mme Touré, «la situation est inquiétante. Tous nos services, y compris les urgences, ont besoin de sang en permanence, alors que les collectes sont devenues rares. De ce fait, on n’a pas de stocks. Du coup, il y a une rupture. L’urgence est là. Donc, si on n’a pas de poches de sang, il sera difficile de traiter certains patients. A notre niveau, on ne voit pratiquement plus de donneurs. Pour avoir quelques poches, on fait appel aux donneurs. C’est vraiment très difficile pour nous», s’inquiète la responsable de la banque de sang du Centre hospitalier régional de Thiès. Elle estime que de nombreuses personnes attendent avec impatience de recevoir une poche de sang, alors que les réserves de l’hôpital régional sont quasi vides. La banque de sang de la structure sanitaire est tellement déficitaire, au point que les soignants recourent le plus souvent au don parental.
A la question de savoir les principales raisons de cette situation, la patronne de la banque de sang de l’Hôpital régional relève : «La grève des enseignants qui a freiné nos activités au niveau des lycées où nous faisons souvent des sorties pour aller collecter du sang.» Une situation exacerbée par la crise sanitaire du Covid19, car les donneurs ont tendance à fuir les banques de sang, de peur d’être contaminés. En plus, «la demande est très importante au niveau de l’hôpital qui vient d’ouvrir un service d’hémodialyse et de néphrologie, mais également un centre qui traite la drépanocytose.Ces services consomment beaucoup de sang».
Et ceci, sans compter que la région de Thiès, en raison de sa position de zone carrefour, reçoit souvent des accidentés.
D’où des besoins de sang qui se chiffrent «chaque année à 8500 poches, dont les 7500 sont couvertes l’année dernière. Il reste un gap de 20% à combler», a indiqué Dr Touré, qui relève que l’Hôpital régional approvisionne toute la région de Thiès.
En outre, elle s’est réjouie de l’appel lancé sur les réseaux sociaux, qui a trouvé écho. «Les populations sont en train de venir pour donner leur sang, afin de ravitailler la banque pour sauver les malades qui sont à l’hôpital et qui souffrent énormément d’un manque de sang», dit-elle. Ainsi, elle a demandé la mobilisation de toutes les populations thiessoises pour aider à résorber ce déficit. Surtout que «la demande est largement supérieure à l’offre. Elle nous a même dépassés».
Pour simplement dire, selon Mme Ndiémé Touré, «le déficit énorme de sang dans les hôpitaux est une urgence nationale»
Le Quotidien
C’est parce que, estime Mme Touré, «la situation est inquiétante. Tous nos services, y compris les urgences, ont besoin de sang en permanence, alors que les collectes sont devenues rares. De ce fait, on n’a pas de stocks. Du coup, il y a une rupture. L’urgence est là. Donc, si on n’a pas de poches de sang, il sera difficile de traiter certains patients. A notre niveau, on ne voit pratiquement plus de donneurs. Pour avoir quelques poches, on fait appel aux donneurs. C’est vraiment très difficile pour nous», s’inquiète la responsable de la banque de sang du Centre hospitalier régional de Thiès. Elle estime que de nombreuses personnes attendent avec impatience de recevoir une poche de sang, alors que les réserves de l’hôpital régional sont quasi vides. La banque de sang de la structure sanitaire est tellement déficitaire, au point que les soignants recourent le plus souvent au don parental.
A la question de savoir les principales raisons de cette situation, la patronne de la banque de sang de l’Hôpital régional relève : «La grève des enseignants qui a freiné nos activités au niveau des lycées où nous faisons souvent des sorties pour aller collecter du sang.» Une situation exacerbée par la crise sanitaire du Covid19, car les donneurs ont tendance à fuir les banques de sang, de peur d’être contaminés. En plus, «la demande est très importante au niveau de l’hôpital qui vient d’ouvrir un service d’hémodialyse et de néphrologie, mais également un centre qui traite la drépanocytose.Ces services consomment beaucoup de sang».
Et ceci, sans compter que la région de Thiès, en raison de sa position de zone carrefour, reçoit souvent des accidentés.
D’où des besoins de sang qui se chiffrent «chaque année à 8500 poches, dont les 7500 sont couvertes l’année dernière. Il reste un gap de 20% à combler», a indiqué Dr Touré, qui relève que l’Hôpital régional approvisionne toute la région de Thiès.
En outre, elle s’est réjouie de l’appel lancé sur les réseaux sociaux, qui a trouvé écho. «Les populations sont en train de venir pour donner leur sang, afin de ravitailler la banque pour sauver les malades qui sont à l’hôpital et qui souffrent énormément d’un manque de sang», dit-elle. Ainsi, elle a demandé la mobilisation de toutes les populations thiessoises pour aider à résorber ce déficit. Surtout que «la demande est largement supérieure à l’offre. Elle nous a même dépassés».
Pour simplement dire, selon Mme Ndiémé Touré, «le déficit énorme de sang dans les hôpitaux est une urgence nationale»
Le Quotidien