Le communiqué dont la rédaction de "Tribune" a reçu copie, indique que depuis sa mise en place, elle a connu plusieurs mutations d’ordre pédagogique, structurel, statutaire et scientifique, réduite depuis plus de 20 ans à un statut de Département pour des raisons budgétaires.
Le texte informe que l’Ios compte 55 enseignants-chercheurs dont la moitié est de rang magistral. Mieux, leur promotion se fait dans le cadre du CAMES. Cependant le cadre juridique de l’IOS est obsolète et l’expertise de ses ressources humaines n’est pas suffisamment accompagnée des moyens matériels et financiers nécessaires pour faire de l’Ecole, un véritable centre de référence odontologique.
En effet, l’Institut connaît des difficultés récurrentes. Il s’agit du sous-équipement médico-chirurgical et pédagogique, de la vétusté du matériel impactant fortement sur la qualité de la formation et des soins, de la faible capacité d’accueil des étudiants et des patients, de l’insuffisance de locaux destinés aux personnels d'enseignement et de recherche. A cela, il s’y ajoute les difficultés d’approvisionnement en matière d’intrants médico-chirurgicaux, l’absence de personnels d’appui hospitalier et l’absence d’un cadre hospitalier où toutes les spécialités odontologiques peuvent s’exercer.
Fort de ces constats, il importe, selon le communiqué, de promouvoir l’IOS par son « financement adéquat », à travers des ressources humaines de qualité et un plateau technique relevé pour lui permettre de mieux remplir ses missions et d’atteindre ainsi les standards internationaux en matière de formation odontologique et de soins dentaires.
A cet effet, le Professeur Henri Michel Benoist note que l’évolution naturelle du cadre juridique de cette école rattachée depuis sa création à la Faculté de Médecine, qui l’a accompagnée pendant 50 années, doit se faire vers une réelle structure hospitalo-universitaire, « plus autonome ». Selon lui, la tutelle facultaire ne se justifiant plus vu l’importance de la promotion des enseignants au cours de ces 20 dernières années et à l’instar de ce qui existe à l’échelle internationale.
L’année du cinquantenaire a été l’occasion de dérouler des activités sociales de promotion de la santé bucco-dentaire (consultations gratuites, visites à domicile) et de formation continue des praticiens, de formation des relais de santé (badienou gokh), précise la source. Qui confie que la cérémonie d’ouverture est prévue le vendredi 17 novembre 2017 à partir de 14h30 au Palais des congrès du King Fahd Palace. Cette journée scientifique note que le samedi 18 novembre à l’UCAD 2 sera marquée par une série de conférences à laquelle le public est convié. Ce cinquantenaire est l’occasion de réunir tous les alumni de l’Ecole de Dakar, au Sénégal ou hors du pays et verra la participation effective de plusieurs nationalités d’anciens étudiants.
Par ailleurs, le communiqué informe que l’IOS a été dirigé successivement par les professeurs Guy Grappin, André Schvartz, Renée Ndiaye Senghor, Ndioro Ndiaye, Ibrahima Ba, Malick Sembene, Papa Demba Diallo, Boubacar Diallo, Falou Diagne, Abdoul Wakhabe Kane et Henri Michel Benoist, actuel chef de Département. Il souligne que pour bien comprendre l’importance de cette école de formation en Odontologie de l’Université, il faut savoir que les maladies non transmissibles (MNT) tuent chaque année plus de 36 millions de personnes.
Parmi les plus fréquentes et invalidantes à travers le monde, comptent les affections bucco-dentaires comme la carie et les parodontopathies. Leur prévalence varie selon la région géographique, la disponibilité des services et leur accessibilité. La carie dentaire affecte plus de 80 % de la population mondiale, 60 à 90 % des enfants d’âge scolaire et près de 100 % des adultes. Dans la Région africaine de l’OMS, où 80 % des habitants sont à faibles revenus, les maladies bucco-dentaires affectent la santé et le bien-être de millions de personnes.
Ce lien intrinsèque entre la santé bucco-dentaire, la santé générale et la qualité de vie est reconnu par l’OMS. En outre, ces pathologies ont un impact économique négatif compte tenu des dépenses en soins et de l’indisponibilité professionnelle qu’elles occasionnent.
Pour la plupart, ces maladies bucco-dentaires peuvent être évitées ou traitées dès leur apparition et même voir leur processus inversé aux stades initiaux par une prise en charge précoce et efficace. Celle-ci exige une formation initiale de qualité, le renforcement des capacités, l’accès aux technologies innovantes et la maîtrise des risques.
Au Sénégal, les Institutions d’Enseignement et de Recherche mises en place durant la période coloniale ont été par la suite développées et améliorées après l’accession à l’indépendance. C’est dans ce contexte qu’a vu le jour en 1967, l’Ecole dentaire de Dakar, destinée selon son fondateur, le Professeur Guy Grappin, à former les odontologistes dont l’Afrique a besoin pour prendre en charge la santé bucco-dentaire de ses populations.
C’est logiquement que la structure a été rattachée à sa création à la Faculté de Médecine et de Pharmacie en l’absence d’enseignants dans cette discipline naissante au Sénégal et logée dans le bâtiment d’anatomie de cette faculté.
Avec la mise en place du cycle complet de formation à Dakar qui a vu la première soutenance d’une thèse d’exercice en 1974 à Dakar (le cursus se terminant jusque-là en France à partir de la 3ème année des études) et la construction d’un nouveau bâtiment à partir de 1975, la structure s’est progressivement étoffée en enseignants sénégalais et spécialistes avec l’appui de la coopération française qui a soutenu l’école jusqu’à la fin des années 80.
L’infrastructure présente sur une surface de 2566 m2 un bâtiment de 3 niveaux (R+2) comprenant 3 salles de cours, des bureaux, 2 salles de soins d’une capacité totale de 25 fauteuils dentaires, 1 salle d’attente, 2 salles de travaux pratiques d’une capacité globale de 60 places, 1 laboratoire de prothèse, 2 locaux pour la radiographie extraorale et intraorale avec des équipements peu fonctionnels. Aucune extension n’a été réalisée depuis sa construction.
En moyenne 50 étudiants par année sont orientés en Odontologie. Les effectifs totaux depuis plusieurs années sont en moyenne de 200±20 étudiants. En 2017, l’IOS compte 307 étudiants. Vingt diplômés en sortent chaque année. Ainsi, près de 1000 diplômés de plus de 20 nationalités différentes ont été formés à l’Institut d’Odontologie et de Stomatologie depuis sa création.
Leral.net
Le texte informe que l’Ios compte 55 enseignants-chercheurs dont la moitié est de rang magistral. Mieux, leur promotion se fait dans le cadre du CAMES. Cependant le cadre juridique de l’IOS est obsolète et l’expertise de ses ressources humaines n’est pas suffisamment accompagnée des moyens matériels et financiers nécessaires pour faire de l’Ecole, un véritable centre de référence odontologique.
En effet, l’Institut connaît des difficultés récurrentes. Il s’agit du sous-équipement médico-chirurgical et pédagogique, de la vétusté du matériel impactant fortement sur la qualité de la formation et des soins, de la faible capacité d’accueil des étudiants et des patients, de l’insuffisance de locaux destinés aux personnels d'enseignement et de recherche. A cela, il s’y ajoute les difficultés d’approvisionnement en matière d’intrants médico-chirurgicaux, l’absence de personnels d’appui hospitalier et l’absence d’un cadre hospitalier où toutes les spécialités odontologiques peuvent s’exercer.
Fort de ces constats, il importe, selon le communiqué, de promouvoir l’IOS par son « financement adéquat », à travers des ressources humaines de qualité et un plateau technique relevé pour lui permettre de mieux remplir ses missions et d’atteindre ainsi les standards internationaux en matière de formation odontologique et de soins dentaires.
A cet effet, le Professeur Henri Michel Benoist note que l’évolution naturelle du cadre juridique de cette école rattachée depuis sa création à la Faculté de Médecine, qui l’a accompagnée pendant 50 années, doit se faire vers une réelle structure hospitalo-universitaire, « plus autonome ». Selon lui, la tutelle facultaire ne se justifiant plus vu l’importance de la promotion des enseignants au cours de ces 20 dernières années et à l’instar de ce qui existe à l’échelle internationale.
L’année du cinquantenaire a été l’occasion de dérouler des activités sociales de promotion de la santé bucco-dentaire (consultations gratuites, visites à domicile) et de formation continue des praticiens, de formation des relais de santé (badienou gokh), précise la source. Qui confie que la cérémonie d’ouverture est prévue le vendredi 17 novembre 2017 à partir de 14h30 au Palais des congrès du King Fahd Palace. Cette journée scientifique note que le samedi 18 novembre à l’UCAD 2 sera marquée par une série de conférences à laquelle le public est convié. Ce cinquantenaire est l’occasion de réunir tous les alumni de l’Ecole de Dakar, au Sénégal ou hors du pays et verra la participation effective de plusieurs nationalités d’anciens étudiants.
Par ailleurs, le communiqué informe que l’IOS a été dirigé successivement par les professeurs Guy Grappin, André Schvartz, Renée Ndiaye Senghor, Ndioro Ndiaye, Ibrahima Ba, Malick Sembene, Papa Demba Diallo, Boubacar Diallo, Falou Diagne, Abdoul Wakhabe Kane et Henri Michel Benoist, actuel chef de Département. Il souligne que pour bien comprendre l’importance de cette école de formation en Odontologie de l’Université, il faut savoir que les maladies non transmissibles (MNT) tuent chaque année plus de 36 millions de personnes.
Parmi les plus fréquentes et invalidantes à travers le monde, comptent les affections bucco-dentaires comme la carie et les parodontopathies. Leur prévalence varie selon la région géographique, la disponibilité des services et leur accessibilité. La carie dentaire affecte plus de 80 % de la population mondiale, 60 à 90 % des enfants d’âge scolaire et près de 100 % des adultes. Dans la Région africaine de l’OMS, où 80 % des habitants sont à faibles revenus, les maladies bucco-dentaires affectent la santé et le bien-être de millions de personnes.
Ce lien intrinsèque entre la santé bucco-dentaire, la santé générale et la qualité de vie est reconnu par l’OMS. En outre, ces pathologies ont un impact économique négatif compte tenu des dépenses en soins et de l’indisponibilité professionnelle qu’elles occasionnent.
Pour la plupart, ces maladies bucco-dentaires peuvent être évitées ou traitées dès leur apparition et même voir leur processus inversé aux stades initiaux par une prise en charge précoce et efficace. Celle-ci exige une formation initiale de qualité, le renforcement des capacités, l’accès aux technologies innovantes et la maîtrise des risques.
Au Sénégal, les Institutions d’Enseignement et de Recherche mises en place durant la période coloniale ont été par la suite développées et améliorées après l’accession à l’indépendance. C’est dans ce contexte qu’a vu le jour en 1967, l’Ecole dentaire de Dakar, destinée selon son fondateur, le Professeur Guy Grappin, à former les odontologistes dont l’Afrique a besoin pour prendre en charge la santé bucco-dentaire de ses populations.
C’est logiquement que la structure a été rattachée à sa création à la Faculté de Médecine et de Pharmacie en l’absence d’enseignants dans cette discipline naissante au Sénégal et logée dans le bâtiment d’anatomie de cette faculté.
Avec la mise en place du cycle complet de formation à Dakar qui a vu la première soutenance d’une thèse d’exercice en 1974 à Dakar (le cursus se terminant jusque-là en France à partir de la 3ème année des études) et la construction d’un nouveau bâtiment à partir de 1975, la structure s’est progressivement étoffée en enseignants sénégalais et spécialistes avec l’appui de la coopération française qui a soutenu l’école jusqu’à la fin des années 80.
L’infrastructure présente sur une surface de 2566 m2 un bâtiment de 3 niveaux (R+2) comprenant 3 salles de cours, des bureaux, 2 salles de soins d’une capacité totale de 25 fauteuils dentaires, 1 salle d’attente, 2 salles de travaux pratiques d’une capacité globale de 60 places, 1 laboratoire de prothèse, 2 locaux pour la radiographie extraorale et intraorale avec des équipements peu fonctionnels. Aucune extension n’a été réalisée depuis sa construction.
En moyenne 50 étudiants par année sont orientés en Odontologie. Les effectifs totaux depuis plusieurs années sont en moyenne de 200±20 étudiants. En 2017, l’IOS compte 307 étudiants. Vingt diplômés en sortent chaque année. Ainsi, près de 1000 diplômés de plus de 20 nationalités différentes ont été formés à l’Institut d’Odontologie et de Stomatologie depuis sa création.
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