Que les étudiants qui ont attaqué le cortège président Macky Sall se le tiennent pour dit. Leur avenir ne tient plus qu'à un fil. En plus de la procédure judiciaire ouverte contre eux, ils doivent aussi s’attendre aux sanctions de la commission de discipline de l’Assemblée de l'Université. Selon, le recteur de l'Ugb, le Pr Baydalaye Kane, qui faisait face à la presse, ce mercredi, en compagnie de ses collègues Recteurs et Directeurs des Institutions publiques d’enseignement supérieur, les sanctions prévus peuvent aller jusqu’à l’exclusion définitive de l’étudiant dans toutes les universités du Sénégal. "Ces textes sont connus et il y a des instances pour prendre des décisions. C’est des sanctions graduées en fonction du niveau de gravité de la faute", informe-t-il.
Le Recteur de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis de s'indigner : « Cette violence injustifiable est une agression contre la culture académique et contre l’intelligence tout court ». D’ailleurs, rappelle-t-il, « en accordant à l’université les libertés académiques et les franchises universitaires, la société signe avec toutes les composantes de celle-ci un pacte tacite de confiance fondé sur la conviction que les universités disposent des outils intellectuels nécessaires pour s’auto-réguler ». Ce privilège, dit-il, "car c’en est un, il faut le mériter, par le respect du contrat moral qui nous lie à notre peuple". M. Kane, estime que lorsque des citoyens s’attaquent aux symboles de leur propre nation, sur la base d’une logique illisible, il faut prendre des sanctions afin de mettre en terme ces dérives afin d’éviter que les institutions soient fragilisées. Pour lui, à l’université, sans doute plus que partout ailleurs, le savoir-être doit servir de ciment aux connaissances et aux compétences.
Le Recteur de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis de s'indigner : « Cette violence injustifiable est une agression contre la culture académique et contre l’intelligence tout court ». D’ailleurs, rappelle-t-il, « en accordant à l’université les libertés académiques et les franchises universitaires, la société signe avec toutes les composantes de celle-ci un pacte tacite de confiance fondé sur la conviction que les universités disposent des outils intellectuels nécessaires pour s’auto-réguler ». Ce privilège, dit-il, "car c’en est un, il faut le mériter, par le respect du contrat moral qui nous lie à notre peuple". M. Kane, estime que lorsque des citoyens s’attaquent aux symboles de leur propre nation, sur la base d’une logique illisible, il faut prendre des sanctions afin de mettre en terme ces dérives afin d’éviter que les institutions soient fragilisées. Pour lui, à l’université, sans doute plus que partout ailleurs, le savoir-être doit servir de ciment aux connaissances et aux compétences.