Les ruptures récurrentes de médicaments ont fini de mettre la ministre de la Santé dans une colère noire. Dr Marie Khemess Ngom est montée au créneau hier pour dénoncer ces manquements. Elle a fait cette déclaration à la 2e réunion du comité interne de suivi de l’année 2023 du plan national de développement sanitaire. En effet, Dr Marie Khemess Ngom Ndiaye n’a pas porté de gants pour exiger l’arrêt des ruptures des médicaments. «Je veux que les médicaments soient disponibles en permanence. Si on a changé le statut de la Pharmacie Nationale d’Approvisionnement (Pna), c’est vraiment pour que vous régliez les choses ; sinon on revient à l'ancienne Pna où vous nous laissez gérer nous-mêmes la Pna», a déclaré d’emblée Dr Khemess Ngom Ndiaye. Elle estime qu’avec son nouveau statut, la Pna doit aller chercher des partenaires. «Quand on travaille avec l'Etat, il faut être fort. L'Etat a besoin de médicaments accessibles et disponibles. Quand on dit qu'un médicament n'est pas là , on doit avoir son équivalence. Nous ne voulons pas dans la santé que l'on parle trop d'argent. On sait que la santé consomme beaucoup de moyens mais nous voulons cette technicité qui fera que nous ne puissions pas avoir de rupture de médicaments», souligne-t-elle, rapporte L'As.
A l’en croire, un malade, s'il doit prendre par exemple de l'insuline, il doit l’avoir. «Il ne faut pas trop être dans le commercial. Il faut communiquer pour que les malades puissent comprendre. Se lever un beau matin pour dire que les diabétiques n'ont pas d'insuline ou autres médicaments, c'est inadmissible !» clame-t-elle. Le ministre de la Santé demande à la Pna d’aller emprunter des médicaments dans les pays de la sous-région en cas de rupture parce qu'il est arrivé que le Sénégal prête à d'autres pays. «Le malade qui arrive dans une structure sanitaire et y sort sans médicaments, c’est insensé», regrette Dr Marie Khemess Ngom.
Par ailleurs, le ministre de la Santé pense que la réunion du Cis constitue une rencontre privilégiée d’échanges sur des questions essentielles du système de santé et de l’action sociale. «A l’issue de la précédente réunion du CIS, il avait été formulé 9 recommandations engageant plusieurs centres de responsabilités. Aujourd’hui, il s’agit d’abord de faire la situation de leur mise en œuvre, leur réalisation contribuant fortement à l’atteinte des engagements du secteur.»
A l’en croire, un malade, s'il doit prendre par exemple de l'insuline, il doit l’avoir. «Il ne faut pas trop être dans le commercial. Il faut communiquer pour que les malades puissent comprendre. Se lever un beau matin pour dire que les diabétiques n'ont pas d'insuline ou autres médicaments, c'est inadmissible !» clame-t-elle. Le ministre de la Santé demande à la Pna d’aller emprunter des médicaments dans les pays de la sous-région en cas de rupture parce qu'il est arrivé que le Sénégal prête à d'autres pays. «Le malade qui arrive dans une structure sanitaire et y sort sans médicaments, c’est insensé», regrette Dr Marie Khemess Ngom.
Par ailleurs, le ministre de la Santé pense que la réunion du Cis constitue une rencontre privilégiée d’échanges sur des questions essentielles du système de santé et de l’action sociale. «A l’issue de la précédente réunion du CIS, il avait été formulé 9 recommandations engageant plusieurs centres de responsabilités. Aujourd’hui, il s’agit d’abord de faire la situation de leur mise en œuvre, leur réalisation contribuant fortement à l’atteinte des engagements du secteur.»