Pendant deux ans, un réseau d’immigration clandestine a piégé le service d’état-civil de Nantes, en remettant de faux documents, pour l’établissement d’authentiques certificats de nationalité française.
D’après nos informations, le système plutôt rôdé de ce réseau consistait à faire obtenir la nationalité française à des immigrés clandestins, en trompant l’état civil nantais. Lundi, quinze hommes soupçonnés ont été interpellés en région parisienne et près de Bordeaux. Sept de ces suspects, dont la tête de file de la bande, un Sénégalais connu des services de police, ont été déférés hier au parquet de Bobigny.
Le réseau, « actif depuis près de deux ans », a connu un « pic d’activité récent » grâce à un nouveau mode opératoire difficile à mettre à jour. Des complices implantés dans les bureaux d’état-civil. Ses membres permettaient aux clients du réseau d’ « obtenir indûment la nationalité française en trompant le Service central de l’état-civil (SCEC) de Nantes », a expliqué cette source. Le réseau déposait des dossiers de reconnaissance de la nationalité française, en assurant que le demandeur était un enfant de Franco-Sénégalais ou de Français nés à l’étranger.
Afin de s’assurer de la véracité de ces informations, les services nantais envoyaient ensuite un courrier au pays d’origine. À Dakar, des complices implantés dans les bureaux d’état-civil interceptaient les courriers et les remettaient à des faussaires qui n’avaient plus qu’à fabriquer à la demande les justificatifs réclamés.
Enfin, les dossiers étaient renvoyés aux autorités françaises qui délivraient d’authentiques certificats de nationalité française. Selon une source policière, « une soixantaine de dossiers » ont été interceptés par les policiers de l’OCRIEST. Ils estiment qu’une centaine de personnes sont susceptibles d’avoir fait appel au réseau.
Le trafic était prospère, affirme une source policière. L’obtention de la nationalité française étant facturée de 10 000 à 12 000 euros et payable à l’avance. Ainsi, le patrimoine du chef de réseau s’élèverait selon les enquêteurs à plusieurs centaines de milliers d’euros. Des investigations ont été lancées pour suivre les transactions effectuées par le chef du réseau depuis la France. Le réseau proposait d’autres services à ses clients, comme de fausses copies littérales d’actes de naissance, des justificatifs de séjour trafiqués ou encore des états-civils contrefaits.
D’après nos informations, le système plutôt rôdé de ce réseau consistait à faire obtenir la nationalité française à des immigrés clandestins, en trompant l’état civil nantais. Lundi, quinze hommes soupçonnés ont été interpellés en région parisienne et près de Bordeaux. Sept de ces suspects, dont la tête de file de la bande, un Sénégalais connu des services de police, ont été déférés hier au parquet de Bobigny.
Le réseau, « actif depuis près de deux ans », a connu un « pic d’activité récent » grâce à un nouveau mode opératoire difficile à mettre à jour. Des complices implantés dans les bureaux d’état-civil. Ses membres permettaient aux clients du réseau d’ « obtenir indûment la nationalité française en trompant le Service central de l’état-civil (SCEC) de Nantes », a expliqué cette source. Le réseau déposait des dossiers de reconnaissance de la nationalité française, en assurant que le demandeur était un enfant de Franco-Sénégalais ou de Français nés à l’étranger.
Afin de s’assurer de la véracité de ces informations, les services nantais envoyaient ensuite un courrier au pays d’origine. À Dakar, des complices implantés dans les bureaux d’état-civil interceptaient les courriers et les remettaient à des faussaires qui n’avaient plus qu’à fabriquer à la demande les justificatifs réclamés.
Enfin, les dossiers étaient renvoyés aux autorités françaises qui délivraient d’authentiques certificats de nationalité française. Selon une source policière, « une soixantaine de dossiers » ont été interceptés par les policiers de l’OCRIEST. Ils estiment qu’une centaine de personnes sont susceptibles d’avoir fait appel au réseau.
Le trafic était prospère, affirme une source policière. L’obtention de la nationalité française étant facturée de 10 000 à 12 000 euros et payable à l’avance. Ainsi, le patrimoine du chef de réseau s’élèverait selon les enquêteurs à plusieurs centaines de milliers d’euros. Des investigations ont été lancées pour suivre les transactions effectuées par le chef du réseau depuis la France. Le réseau proposait d’autres services à ses clients, comme de fausses copies littérales d’actes de naissance, des justificatifs de séjour trafiqués ou encore des états-civils contrefaits.