En réaction aux affirmations des ministres tchadiens lors de leur point de presse, la défense du Président HABRE tient à apporter les précisions suivantes. C'est difficile de falsifier l'histoire ou de la réécrire pour essayer de blanchir un homme qui a aujourd'hui liquidé tous les opposants à son régime, et la liste est longue et disponible sur le net. Un régime prédateur et vaurien, dernier sur tous les classements faits par les institutions internationales et qui est aujourd'hui obligé de vendre les fils du Tchad comme de la chair à canon à la communauté internationale pour voir ses crimes passés sous silence.
S'il est vrai qu'Idriss DEBY a été chef d'Etat major de l'Armée comme l'ont reconnu les deux ministres, DEBY a été, par la suite, nommé comme conseiller chargé à la Présidence de toutes les questions de défense et de sécurité. Cela signifie qu'il coiffait tous les services de sécurité et de défense, y compris la DDS. Les Chambres Africaines Extraordinaires (CAE) l'ont convoqué à deux reprises, pour répondre sur des faits relevant de leur compétence et pour lesquels son implication directe et personnelle était retenue.
Peut-on compter le nombre de membres de la famille Habré assassinés par Idriss DEBY et les membres de son clan? Peut-on compter le nombre de viols de jeunes filles commis par les membres du clan d'Idriss DEBY ?
De nombreuses personnes ont cité nommément lors de leurs dépositions, Idriss DEBY. Les CAE ont convoqué à deux reprises Deby qui a refusé de venir, de peur que convoqué comme témoin, il se retrouve inculpé. Les Juges avaient même la possibilité de l’interroger alors qu’à Dakar voici quelques mois, il participait à une conférence internationale sur la Sécurité. Mais financier des CAE, et sous la haute protection du Président Macky Sall, les juges ont préféré y renoncer, violant par là même les obligations et leurs missions et prouvant s’il en était encore besoin, leur manque d’indépendance, leur soumission aux deux exécutifs politiques et traçant le chemin de ce qui allait permettre à Idriss Deby de refuser de coopérer avec les CAE, en ne remettant pas d’autres personnes visées par les CAE et réduisant ainsi à néant l’image de cette juridiction internationale à compétence exclusive au rang de machine à exécuter le Président Habré.
La défense tient à rappeler à l'opinion qu’un temps Idriss Deby, manifestant ses caprices de bailleur, avait même tenté de se constituer partie civile dans le dossier au nom de l’Etat tchadien, demande rejetée par le Parquet et les Juges car l'Etat tchadien, personne morale ne pouvait se constituer partie civile.
Ce recadrage par les juges fut source de conflit avec les CAE et constitua l’un des éléments à l’origine de son refus de coopérer, comme sa crainte de voir révéler aux yeux du monde la véritable histoire du Tchad. Le régime n’a cessé de terroriser les tchadiens tout au long de l’instruction, et s'assurant de la complicité des CAE qui n'ont cité aucun témoin à décharge. Comment cela est-il acceptable?
Le procès pénal suppose la recherche avant tout de la vérité des faits. Idriss DEBY, Chef d'Etat Major des forces armées, présent physiquement sur le terrain des opérations ne peut en aucun cas échapper à la justice, comme c’est le cas d’ailleurs de l’ensemble des responsables politiques et militaires de cette période, de celle qui l’a précédé et de celle qui a suivi la chute du Président Habré. Les juges des CAE coiffés par le Président Macky SALL ne rendent pas la justice. Ils exécutent un contrat conclu avec les ennemis de l'Afrique, celui d’une justice sélective, scélérate et politique, et sont motivés en cela par les milliards du peuple tchadien détournés pour financer une condamnation achetée d'avance.
Les Avocats
Contact PRESSE : 77 536 29 67
S'il est vrai qu'Idriss DEBY a été chef d'Etat major de l'Armée comme l'ont reconnu les deux ministres, DEBY a été, par la suite, nommé comme conseiller chargé à la Présidence de toutes les questions de défense et de sécurité. Cela signifie qu'il coiffait tous les services de sécurité et de défense, y compris la DDS. Les Chambres Africaines Extraordinaires (CAE) l'ont convoqué à deux reprises, pour répondre sur des faits relevant de leur compétence et pour lesquels son implication directe et personnelle était retenue.
Peut-on compter le nombre de membres de la famille Habré assassinés par Idriss DEBY et les membres de son clan? Peut-on compter le nombre de viols de jeunes filles commis par les membres du clan d'Idriss DEBY ?
De nombreuses personnes ont cité nommément lors de leurs dépositions, Idriss DEBY. Les CAE ont convoqué à deux reprises Deby qui a refusé de venir, de peur que convoqué comme témoin, il se retrouve inculpé. Les Juges avaient même la possibilité de l’interroger alors qu’à Dakar voici quelques mois, il participait à une conférence internationale sur la Sécurité. Mais financier des CAE, et sous la haute protection du Président Macky Sall, les juges ont préféré y renoncer, violant par là même les obligations et leurs missions et prouvant s’il en était encore besoin, leur manque d’indépendance, leur soumission aux deux exécutifs politiques et traçant le chemin de ce qui allait permettre à Idriss Deby de refuser de coopérer avec les CAE, en ne remettant pas d’autres personnes visées par les CAE et réduisant ainsi à néant l’image de cette juridiction internationale à compétence exclusive au rang de machine à exécuter le Président Habré.
La défense tient à rappeler à l'opinion qu’un temps Idriss Deby, manifestant ses caprices de bailleur, avait même tenté de se constituer partie civile dans le dossier au nom de l’Etat tchadien, demande rejetée par le Parquet et les Juges car l'Etat tchadien, personne morale ne pouvait se constituer partie civile.
Ce recadrage par les juges fut source de conflit avec les CAE et constitua l’un des éléments à l’origine de son refus de coopérer, comme sa crainte de voir révéler aux yeux du monde la véritable histoire du Tchad. Le régime n’a cessé de terroriser les tchadiens tout au long de l’instruction, et s'assurant de la complicité des CAE qui n'ont cité aucun témoin à décharge. Comment cela est-il acceptable?
Le procès pénal suppose la recherche avant tout de la vérité des faits. Idriss DEBY, Chef d'Etat Major des forces armées, présent physiquement sur le terrain des opérations ne peut en aucun cas échapper à la justice, comme c’est le cas d’ailleurs de l’ensemble des responsables politiques et militaires de cette période, de celle qui l’a précédé et de celle qui a suivi la chute du Président Habré. Les juges des CAE coiffés par le Président Macky SALL ne rendent pas la justice. Ils exécutent un contrat conclu avec les ennemis de l'Afrique, celui d’une justice sélective, scélérate et politique, et sont motivés en cela par les milliards du peuple tchadien détournés pour financer une condamnation achetée d'avance.
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