La position exprimée par Me Assane Dioma Ndiaye dans la contrainte par corps contre Mayoro Mbaye n’est pas du goût des conseillers de Maritalia. Pour eux, en agissant ès qualités de président de la Lsdh pour remettre en cause la contrainte par corps contre le sieur Mayoro Mbaye, Me Assane Dioma Ndiaye entretient volontairement la confusion dans un dossier où il est partie».
Dans sa sortie sur cette affaire, Me Assane Dioma Ndiaye a pris fait et cause pour Mayoro Mbaye. Le président de la Lsdh a en effet estimé que «son emprisonnement ne se justifie pas et qu’il reste préoccupé par le sort de l’homme d’affaires envoyé en prison depuis mars dernier, suite à l’exécution d’une contrainte par corps prise contre lui. Et Me Dioma Ndiaye de s’apitoyer sur son client en ces termes : «c’est un véritable drame que vit sa famille. Monsieur Mayoro Mbaye est convaincu qu’on veut utiliser la justice pour le détruire, alors qu’il avait réussi à refaire sa vie économiquement en créant une nouvelle société avec des partenaires».
Face à cette position du président de la Lsdh, la réplique des conseillers de Maritalia ne s’est pas fait attendre. Ces derniers de lui rappeler que «dans le différend en question, ils ont exécuté ce qu’ils ont pu contre le sieur Mbaye qui a organisé son insolvabilité en mettant ses biens au nom de ses filles mineures pour qu’on ne les saisisse pas». Les Conseillers de la société requérante font aussi savoir à Me Ndiaye que «Mayoro a commis un faux en donation qui a fait perdurer la procédure en paiement de la somme de 400 Millions alloués à Maritalia SA».
Toujours selon eux, «la saisine des biens de Mayoro n’a pas permis de recouvrer la totalité de la somme à cause de la procédure de distraction de ses biens, intentée par son épouse». Et puisqu’il restait devoir 50 millions Cfa qu’il a refusé de payer, entonnent les robes noires, «ce reliquat a donné lieu à des intérêts qui ont porté la somme à 279.589.859 Cfa, exigibles à Monsieur Mayoro Mbaye contre qui il n’y a pas d’autre moyen que de dresser le procès-verbal de carence pour une procédure de contrainte par corps qui l’a mené en prison. Très surpris de la sortie de Me Dioma Ndiaye, ils lui demandent de «s’intéresser à l’origine de la fortune avec laquelle monsieur Mayoro Mbaye a pu monter des sociétés avec des partenaires».
«CONFUSION DE RÔLES»
Du côté de Maritalia, on ne s’émeut pas moins de la sortie du chef de file de la Lsdh qui déclare que «la villa de Mayoro Mbaye qui a été saisie vaut un milliard Cfa».
C’est ainsi que la société demande à Me Dioma Ndiaye de chercher à savoir «où Mayoro a pu trouver ce montant pour acquérir des titres fonciers, les muter en son nom, y réaliser des constructions sans avoir besoin de recourir à un prêt bancaire ou sociétaire auprès de Maritalia SA, où il a fait ses premiers pas en tant que stagiaire payé 40.000 Cfa par mois». Pour la société requérante, «il ne faudrait pas que Me Assane Dioma Ndiaye utilise son statut de président de la Lsdh pour semer le doute dans les esprits de ceux qui savent et qui sont informés - détenant par devers eux des preuves irréfutables -, ou encore de ceux-là qui ont vécu les faits pour avoir accueilli Mayoro au sein de l'entreprise». Comme pour rafraîchir la mémoire de Me Assane Dioma, Maritalia Sa rappelle que le président de la Lsdh avait, par le biais de Me Mbaye Guèye, émis le souhait de rencontrer le président de Maritalia «en vue d’une médiation au terme de laquelle Mayoro Mbaye devait présenter ses excuses pour un règlement à l’amiable. Malgré la bonne disposition du président de Maritalia Group, Mbaye s’était rétracté au dernier moment, préférant une issue judiciaire aux contentieux, malgré l’insistance de bonnes volontés et la disponibilité affichée par la société poursuivante».
Maritalia ne manque pas de faire savoir à Me Assane Dioma Ndiaye que «contrairement à ce qu'il a déclaré, Monsieur Mayoro Mbaye n'a pas créé sa propre structure après son départ de Maritalia SA, mais bien avant». Dans le même ordre d’idées, (et même si c'était le cas), de demander à Mayoro où est-ce qu’il a trouvé de l’argent pour acheter un lot de véhicules auprès de Cfao et un plateau de 300 mètres carrés au 6ème étage de l’immeuble Ecobank (08, Avenue Léopold S. Senghor) ? à ces questions qui taraudent les esprits à Maritalia SA, s’ajoute celle relative au fait que «le sieur Mbaye passe toujours par des sociétés Offshore aux îles vierges pour mener ses activités». Mais au niveau de Maritalia SA où les responsables se disent confiants en la justice, l’on soutient que Monsieur Mbaye ignore que la copie des statuts de la société KMA société offshore, propriétaire du plateau dans l'immeuble immatriculé sous la forme juridique du genre S.C.I - non Agence maritime ou de Transit- est en leur possession.
NDIOGOU CISSE xibar.net
Dans sa sortie sur cette affaire, Me Assane Dioma Ndiaye a pris fait et cause pour Mayoro Mbaye. Le président de la Lsdh a en effet estimé que «son emprisonnement ne se justifie pas et qu’il reste préoccupé par le sort de l’homme d’affaires envoyé en prison depuis mars dernier, suite à l’exécution d’une contrainte par corps prise contre lui. Et Me Dioma Ndiaye de s’apitoyer sur son client en ces termes : «c’est un véritable drame que vit sa famille. Monsieur Mayoro Mbaye est convaincu qu’on veut utiliser la justice pour le détruire, alors qu’il avait réussi à refaire sa vie économiquement en créant une nouvelle société avec des partenaires».
Face à cette position du président de la Lsdh, la réplique des conseillers de Maritalia ne s’est pas fait attendre. Ces derniers de lui rappeler que «dans le différend en question, ils ont exécuté ce qu’ils ont pu contre le sieur Mbaye qui a organisé son insolvabilité en mettant ses biens au nom de ses filles mineures pour qu’on ne les saisisse pas». Les Conseillers de la société requérante font aussi savoir à Me Ndiaye que «Mayoro a commis un faux en donation qui a fait perdurer la procédure en paiement de la somme de 400 Millions alloués à Maritalia SA».
Toujours selon eux, «la saisine des biens de Mayoro n’a pas permis de recouvrer la totalité de la somme à cause de la procédure de distraction de ses biens, intentée par son épouse». Et puisqu’il restait devoir 50 millions Cfa qu’il a refusé de payer, entonnent les robes noires, «ce reliquat a donné lieu à des intérêts qui ont porté la somme à 279.589.859 Cfa, exigibles à Monsieur Mayoro Mbaye contre qui il n’y a pas d’autre moyen que de dresser le procès-verbal de carence pour une procédure de contrainte par corps qui l’a mené en prison. Très surpris de la sortie de Me Dioma Ndiaye, ils lui demandent de «s’intéresser à l’origine de la fortune avec laquelle monsieur Mayoro Mbaye a pu monter des sociétés avec des partenaires».
«CONFUSION DE RÔLES»
Du côté de Maritalia, on ne s’émeut pas moins de la sortie du chef de file de la Lsdh qui déclare que «la villa de Mayoro Mbaye qui a été saisie vaut un milliard Cfa».
C’est ainsi que la société demande à Me Dioma Ndiaye de chercher à savoir «où Mayoro a pu trouver ce montant pour acquérir des titres fonciers, les muter en son nom, y réaliser des constructions sans avoir besoin de recourir à un prêt bancaire ou sociétaire auprès de Maritalia SA, où il a fait ses premiers pas en tant que stagiaire payé 40.000 Cfa par mois». Pour la société requérante, «il ne faudrait pas que Me Assane Dioma Ndiaye utilise son statut de président de la Lsdh pour semer le doute dans les esprits de ceux qui savent et qui sont informés - détenant par devers eux des preuves irréfutables -, ou encore de ceux-là qui ont vécu les faits pour avoir accueilli Mayoro au sein de l'entreprise». Comme pour rafraîchir la mémoire de Me Assane Dioma, Maritalia Sa rappelle que le président de la Lsdh avait, par le biais de Me Mbaye Guèye, émis le souhait de rencontrer le président de Maritalia «en vue d’une médiation au terme de laquelle Mayoro Mbaye devait présenter ses excuses pour un règlement à l’amiable. Malgré la bonne disposition du président de Maritalia Group, Mbaye s’était rétracté au dernier moment, préférant une issue judiciaire aux contentieux, malgré l’insistance de bonnes volontés et la disponibilité affichée par la société poursuivante».
Maritalia ne manque pas de faire savoir à Me Assane Dioma Ndiaye que «contrairement à ce qu'il a déclaré, Monsieur Mayoro Mbaye n'a pas créé sa propre structure après son départ de Maritalia SA, mais bien avant». Dans le même ordre d’idées, (et même si c'était le cas), de demander à Mayoro où est-ce qu’il a trouvé de l’argent pour acheter un lot de véhicules auprès de Cfao et un plateau de 300 mètres carrés au 6ème étage de l’immeuble Ecobank (08, Avenue Léopold S. Senghor) ? à ces questions qui taraudent les esprits à Maritalia SA, s’ajoute celle relative au fait que «le sieur Mbaye passe toujours par des sociétés Offshore aux îles vierges pour mener ses activités». Mais au niveau de Maritalia SA où les responsables se disent confiants en la justice, l’on soutient que Monsieur Mbaye ignore que la copie des statuts de la société KMA société offshore, propriétaire du plateau dans l'immeuble immatriculé sous la forme juridique du genre S.C.I - non Agence maritime ou de Transit- est en leur possession.
NDIOGOU CISSE xibar.net