Vendredi, à la barre du tribunal d’instance des flagrants délits de Dakar, comparaissaient les sieurs Samba Laobé Diagne, René Badji et Pape Cheikh Mboup. Ils répondaient des faits d’usurpation de fonction, de violence et voie de fait au préjudice de Maty Bâ et Anna Sy.
En effet, ces dernières ont eu un contentieux avec le premier nommé. Qui a décidé de les expulser de la maison qu’il leur avait louée. C’est ainsi que les parties civiles ont fait un recours auprès du tribunal et ont eu gain de cause, en bénéficiant d'un prolongement qui devrait expirer le 17 juin prochain.
Mais, avant cette date susmentionnée, l’agent immobilier a engagé deux gardes rapprochés, en l’occurrence René Badji et Pape Cheikh Mboup, qui les ont expulsées manu militari. Ils ont brandi des documents, en se faisant passer pour des huissiers,Selon la plaignante Maty Bâ, elle a trouvé toutes ses affaires dehors, dont sa table à manger qui a été cassée. Accusé d’avoir aidé et assisté René Badji et Pape Cheikh Mboup à exercer des violences sur les parties civiles, Samba Laobé Diagne a tout nié en bloc.
À l’en croire, ces deux filles à qui il a loué une des maisons de son agence, sont restées plusieurs mois sans s'acquitter du paiement. C'est sur ces entrefaites qu’il leur a soumis un préavis de congé. Mais, raconte-t-il, le délai est arrivé à expiration sans qu’elles ne libèrent l'appartement. C’est ainsi qu’il a alors fait appel aux services des deux gardes rapprochés, Cheikh et René, pour qu’ils procèdent à leur expulsion.
« L'agence, je l'ai héritée de mon père. Je ne maîtrise pas à fond le métier. Je pensais que je pouvais les expulser, comme le délai est arrivé à expiration », s’est-il défendu.
Entendu à son tour, Pape Cheikh Mboup a partiellement reconnu les faits. Selon lui, il ne s’est jamais fait passer pour un huissier.
“Je me suis présenté avec la carte de sécurité privée. Le vendredi, je suis passé en premier pour les informer que je procéderai à leur délogement durant le week-end. Le papier que je leur ai montré, c'est Samba qui me l'a remis et j'ai juste suivi ses instructions. Le samedi, quand j'ai toqué à la porte, c'est la bonne qui m'a ouvert. Je lui ai montré le papier, puis j'ai procédé à l'expulsion comme convenu. Je ne me suis pas présenté comme un huissier, encore moins comme un gendarme.”
Il ajoute n’avoir pas pris la peine de lire le papier.“Je suis garde rapproché. J'ai travaillé pendant plus de 10 ans avec le maire de Dakar, Barthélémy Dias. J'ai de l'expérience, car j’ai participé à plusieurs déguerpissements”, renseigne le prévenu.
Convaincu de la constance des faits, le délégué du procureur a requis contre eux une peine assortie du sursis d’un an. Les conseils de la défense, Mes Daf et Khouraychi Bâ, ont sollicité la clémence du tribunal.
“Cette audience sera pédagogique pour nos gardes rapprochés et surtout, pour le gérant de la société immobilière. Aujourd'hui, ils vont comprendre que, quand ils ont un congé d'expulsion, ils doivent aller au tribunal, mais, ils ne peuvent pas se faire justice eux-mêmes”, a plaidé Me Daff.
Finalement, le juge après avoir délibéré conformément à la loi, a reconnu les prévenus coupables, avant de les condamner, chacun, à une peine de 6 mois assortie du sursis. Ils doivent également payer, chacun, une amende ferme de 100.000 francs Cfa.
En effet, ces dernières ont eu un contentieux avec le premier nommé. Qui a décidé de les expulser de la maison qu’il leur avait louée. C’est ainsi que les parties civiles ont fait un recours auprès du tribunal et ont eu gain de cause, en bénéficiant d'un prolongement qui devrait expirer le 17 juin prochain.
Mais, avant cette date susmentionnée, l’agent immobilier a engagé deux gardes rapprochés, en l’occurrence René Badji et Pape Cheikh Mboup, qui les ont expulsées manu militari. Ils ont brandi des documents, en se faisant passer pour des huissiers,Selon la plaignante Maty Bâ, elle a trouvé toutes ses affaires dehors, dont sa table à manger qui a été cassée. Accusé d’avoir aidé et assisté René Badji et Pape Cheikh Mboup à exercer des violences sur les parties civiles, Samba Laobé Diagne a tout nié en bloc.
À l’en croire, ces deux filles à qui il a loué une des maisons de son agence, sont restées plusieurs mois sans s'acquitter du paiement. C'est sur ces entrefaites qu’il leur a soumis un préavis de congé. Mais, raconte-t-il, le délai est arrivé à expiration sans qu’elles ne libèrent l'appartement. C’est ainsi qu’il a alors fait appel aux services des deux gardes rapprochés, Cheikh et René, pour qu’ils procèdent à leur expulsion.
« L'agence, je l'ai héritée de mon père. Je ne maîtrise pas à fond le métier. Je pensais que je pouvais les expulser, comme le délai est arrivé à expiration », s’est-il défendu.
Entendu à son tour, Pape Cheikh Mboup a partiellement reconnu les faits. Selon lui, il ne s’est jamais fait passer pour un huissier.
“Je me suis présenté avec la carte de sécurité privée. Le vendredi, je suis passé en premier pour les informer que je procéderai à leur délogement durant le week-end. Le papier que je leur ai montré, c'est Samba qui me l'a remis et j'ai juste suivi ses instructions. Le samedi, quand j'ai toqué à la porte, c'est la bonne qui m'a ouvert. Je lui ai montré le papier, puis j'ai procédé à l'expulsion comme convenu. Je ne me suis pas présenté comme un huissier, encore moins comme un gendarme.”
Il ajoute n’avoir pas pris la peine de lire le papier.“Je suis garde rapproché. J'ai travaillé pendant plus de 10 ans avec le maire de Dakar, Barthélémy Dias. J'ai de l'expérience, car j’ai participé à plusieurs déguerpissements”, renseigne le prévenu.
Convaincu de la constance des faits, le délégué du procureur a requis contre eux une peine assortie du sursis d’un an. Les conseils de la défense, Mes Daf et Khouraychi Bâ, ont sollicité la clémence du tribunal.
“Cette audience sera pédagogique pour nos gardes rapprochés et surtout, pour le gérant de la société immobilière. Aujourd'hui, ils vont comprendre que, quand ils ont un congé d'expulsion, ils doivent aller au tribunal, mais, ils ne peuvent pas se faire justice eux-mêmes”, a plaidé Me Daff.
Finalement, le juge après avoir délibéré conformément à la loi, a reconnu les prévenus coupables, avant de les condamner, chacun, à une peine de 6 mois assortie du sursis. Ils doivent également payer, chacun, une amende ferme de 100.000 francs Cfa.