La vente a eu lieu dans la cantine de la nommée A. Niang. A l’exception de celle-ci, toutes ses co-prévenues ont clairement renoncé avoir à acheter un article de cette marchandise, compte tenu des vils prix proposés.
Thioro. N., 45 ans, reconnaît avoir pris 44 pagnes qui se vendaient à 1000 francs chaque, avant de renoncer à l’achat. K. Bâ, a elle aussi reconnu avoir été tentée par cette aubaine, mais qu’après réflexion, elle a retourné les pagnes, en poussant ses collègues à en faire de même. Il en est de même pour Banna D. et D. Diop.
En fait, il n’y avait que la nommée Adji Niang, une vendeuse de bananes qui avait réellement fait un recel. «C’est à ma place que s’est présenté l’homme qui vendait cette marchandise. Chacune de nous a fait son choix. J’ai acheté des pagnes à 1000 francs l’un et des petits pagnes (béthio) à 250 francs», reconnaît la vendeuse de bananes.
«Vous savez bien qu’un petit pagne ne coûte pas 250 francs. Même une serpillière ne coûte pas 250 francs. Pourquoi n’avez-vous pas fait comme vos autres collègues, qui ont retourné la marchandise au vendeur ?», lui a demandé le président du tribunal.
Selon toujours le journal, Adji Niang a argumenté qu’elle ne connaît pas le prix d’un pagne, ni celui d’un petit pagne. «Mes collègues ne disent pas la vérité. Comme moi, elles ont toutes fait des achats. Je ne savais pas que c’est le produit d’un vol», déclare-t-elle.
Mais sa collègue K. Bâ dit, elle, l’avoir en vain, invitée à ne pas faire un achat. «J’ai dit à Adji qu’en tant que fervente musulmane, elle ne devait pas se permettre ce recel, mais elle ne m’a pas écoutée. Je lui ai dit qu’elle ne saurait accepter de vendre une banane à 15 francs et que, par conséquent, c’est inadmissible de pouvoir acheter un pagne à 1000 francs et un petit pagne, à 250 francs», a déclaré K. Bâ.
Le tribunal a condamné Adji Niang à une peine de six mois de prison assortie de sursis et à des dommages et intérêts de 200 000 francs Cfa. Les autres commerçantes ont été relaxées, nous dit "Bes Bi".
Thioro. N., 45 ans, reconnaît avoir pris 44 pagnes qui se vendaient à 1000 francs chaque, avant de renoncer à l’achat. K. Bâ, a elle aussi reconnu avoir été tentée par cette aubaine, mais qu’après réflexion, elle a retourné les pagnes, en poussant ses collègues à en faire de même. Il en est de même pour Banna D. et D. Diop.
En fait, il n’y avait que la nommée Adji Niang, une vendeuse de bananes qui avait réellement fait un recel. «C’est à ma place que s’est présenté l’homme qui vendait cette marchandise. Chacune de nous a fait son choix. J’ai acheté des pagnes à 1000 francs l’un et des petits pagnes (béthio) à 250 francs», reconnaît la vendeuse de bananes.
«Vous savez bien qu’un petit pagne ne coûte pas 250 francs. Même une serpillière ne coûte pas 250 francs. Pourquoi n’avez-vous pas fait comme vos autres collègues, qui ont retourné la marchandise au vendeur ?», lui a demandé le président du tribunal.
Selon toujours le journal, Adji Niang a argumenté qu’elle ne connaît pas le prix d’un pagne, ni celui d’un petit pagne. «Mes collègues ne disent pas la vérité. Comme moi, elles ont toutes fait des achats. Je ne savais pas que c’est le produit d’un vol», déclare-t-elle.
Mais sa collègue K. Bâ dit, elle, l’avoir en vain, invitée à ne pas faire un achat. «J’ai dit à Adji qu’en tant que fervente musulmane, elle ne devait pas se permettre ce recel, mais elle ne m’a pas écoutée. Je lui ai dit qu’elle ne saurait accepter de vendre une banane à 15 francs et que, par conséquent, c’est inadmissible de pouvoir acheter un pagne à 1000 francs et un petit pagne, à 250 francs», a déclaré K. Bâ.
Le tribunal a condamné Adji Niang à une peine de six mois de prison assortie de sursis et à des dommages et intérêts de 200 000 francs Cfa. Les autres commerçantes ont été relaxées, nous dit "Bes Bi".