Le rapport d’Amnesty international sera rendu public ce mercredi à Dakar. Pour le Sénégal, on y décèle des pertes en vie humaine, des cas de tortures, des recours excessifs à la force.
Seydi Gassama, directeur exécutif d’Amesty international/Sénégal retrace les grandes lignes du rapport sur la rfm:
« Pendant les deux dernières années, nous avons encore documenté au moins trois cas de Sénégalais décédés entre les mains des forces de sécurité Le cas de Malaïny Sané qui est décédé à la prison de Rebeuss à la suite de mauvais traitements, le cas de Antoine Robert Sambou décédé à la Pointe Saint-Georges, après avoir été arrêté par des militaires, le cas de Bambo Danfakha soumis à de mauvais traitements par des gendarmes ».
M. Gassama a également mentionné les recours à la force publique à l’Ucad et ayant entraîné la mort de Bassirou Faye et beaucoup de blessés par balles réelles et grenades lacrymogènes. S’y ajoute, rappelle-t-il, les atteintes à la liberté de manifestation et de rassemblement.
La Crei qui ne « respecte pas du tout les normes internationalement reconnues de procès équitable » a été également décriée dans le rapport. Et sa suppression est recommandée par Amnesty international.